SoLA constitue le deuxième, et normalement dernier contenu additionnel annoncé pour Dead Island 2. C’est toujours développé par Dambuster Studios et édité par Deep Silver. On nous promet de nouveaux lieux à découvrir ainsi que de nouvelles armes afin de parfaire notre génocide de zombies. Que vaut ce nouveau DLC ? Sera-t-il à même de plaire aux fans de Dead Island 2 ? Éléments d’explication est verdict ci-dessous.

Dead Island 2 – SoLA

Ce deuxième DLC est incorporé au jeu de base. C’est-à-dire qu’il faudra avoir, un peu, avancé dans l’histoire principale pour pouvoir y accéder. On utilisera notre personnage et son attirail. Je préfère ce système à certains contenus qui se joue sur une carte en dehors de celle initiale.

Pour entrer dans SoLA, vous devez d’abord avoir terminé la quête du jeu principal : LE GIANT-SLAYER. Et vous pouvez l’atteindre de deux manières. Directement depuis le tableau de voyage rapide, en trouvant l’emplacement d’accès SoLA. Ou bien via un point d’accès physique dans le monde lui-même sur la carte de Beverly Hills. Cela sera également indiqué sur votre carte à l’intérieur de ce niveau.

Ce DLC se terminera en deux / trois heures. Mais avec la possibilité d’y jouer ou d’y rejouer en coopération, cela augmente sa rejouabilité. Il est inclus dans l’édition Gold. Mais il peut être acheté séparément pour 15 Euros environ sur l’Epic Games Store, mais aussi, maintenant, sur Steam.

Une histoire très moyenne

L’histoire est nouvelle. Elle nous emmène dans un festival californien, construit sur des fondations ancestrales. En pleine rave à Los Angeles, un rythme endiablé a déclenché un chaos total, ne laissant derrière lui qu’un paysage sanglant et une présence menaçante, hantant les lieux. Quelque chose est là, dehors, et sa faim n’a pas été étanchée.

C’est assez confus par moment. Cela se termine un peu abruptement en nous laissant un peu sur notre fin. Dans le même style que le jeu de base. Après, personnellement, je me fiche bien de l’histoire avec un jeu dans lequel il faut massacrer du zombie.

L’ambiance, elle, est plus sympathique. On évolue dans une carte ouverte et ensoleillée. Cela rappelle bien le jeu de base. Tandis que la première extension, nous avait proposée une aire de jeu plus cloisonnée avec son manoir déjanté.

Toujours sanglant, mais moins bien optimisé

Graphiquement, ce n’est pas techniquement la tuerie du siècle. Mais, comme le jeu de base, la direction artistique est vraiment réussie. Il y a quelques passages rigolos et d’autres plus sanglants. C’est du même acabit que Dead Island 2.

On apprécie de croiser quelques nouveaux modèles de zombies basiques à démembrer, en plus des deux nouveaux « infectés » et du boss final increvable.  

C’est richement détaillé et les effets de lumières sont bien gérés. Les couleurs sont chatoyantes avec des textures fines et détaillées. On ressent, par moments, une atmosphère sombre dans certains lieux. L’ambiance est toujours bonne en variant entre rigolote et flippante.

Le système de démembrements ainsi que les gerbes de sang sont réellement à la hauteur de ce que l’on attend pour un titre du genre. Ce DLC reprend le système du jeu de base et il constitue une vraie tuerie. Car les deux nouvelles armes sont ultra-sanglantes. Un régal !

L’ambiance sonore n’est pas en reste, avec des bruitages qui font mouches et des musiques entraînantes. C’est très amusant de massacrer tous ces zombies avec de la techno en fond sonore.

Cela colle bien à l’univers recherché avec ce DLC et cela permet de nous immerger pleinement dans ce monde torturé et sanglant. Même si le ton léger et comique est toujours de rigueur.

Le titre est moins bien optimisé que le jeu de base ou que Haus. J’ai croisé diverses chutes de framerates dans certaines zones. Et j’ai subi de désagréables crashs. Toutefois, une fois corrigé (on y croit), si cela tournait bien avec le jeu de base, SoLA ne vous demandera pas de ressources supplémentaires pour fonctionner correctement.

Un Gameplay toujours fendard

SoLA ne va pas révolutionner la roue. Ce n’est pas ce que l’on demande à un DLC de toute façon.

On va suivre un chemin moins cloisonné que dans le premier DLC. Bon, après, les missions seront toujours d’aller d’un point A à un point B. Rien de bien fou à ce niveau-là. Il faut trancher dans le vif pour avancer. En tuant, par exemple, les zombies à des endroits précis (prêt des enceintes) afin de pouvoir progresser. J’ai bien aimé un endroit avec un gros ventilateur ^^. Il n’y a pas beaucoup de missions secondaires.

Il y a donc deux nouveaux gros infectés dans le but de varier un peu plus les plaisirs. Il me semble bien qu’ils ne sont que dans ce festival et que nous ne les croiserons pas dans les autres zones du jeu de base.

Le premier est un zombie brutal qui peut se décomposer et se recomposer quand il le veut. Il se téléporte donc hors de notre champ de vision, ce qui le rend difficile à repérer et à contrôler. À la longue, sur la deuxième partie de ce DLC, il devient pénible, car il nous harcèle constamment. Un peu ça va, à la fin @MeToo quoi.

On affrontera également une bohémienne morte-vivante qui a troqué les paillettes pour les tripes.  Elle vous fouette avec ses intestins et elle essaie de vous aveugler en vous jetant des entrailles à la figure. Bon esprit, sauf que la méchante peu par ailleurs arrêter notre mode furie.

Le boss final est une grosse barrique de vie. Il faudra si reprendre à plusieurs fois avant de le vaincre, car il est assez coriace. Certains, vont apprécier ce niveau de difficulté, d’autres, dont moi, moins. C’est un peu pénible de devoir à chaque fois recommencer au début de l’affrontement.

Le gros point positif de ce DLC est l’ajout de deux nouvelles armes particulièrement jouissives et dévastatrices. L’éventreur constitue la fusion d’une batte de baseball et d’une scie circulaire en une machine de démembrement ultime. Tandis que le lanceur de scies est également une arme lourde tirant des scies rotatives, l’arme parfaite pour décapiter et démembrer les ennemis à distance.

Un vrai bonheur amis poètes ! Rien que pour ces deux derniers ajouts, le DLC vaut le coup.