Après deux années d’attente depuis l’annonce et un report pour ne pas sortir en même temps qu’une multitude de jeux d’une fin d’année chargée, il est enfin possible de jouer à Banishers: Ghosts of New Eden. Développé par l’équipe derrière Vampyr, il s’agit donc du dernier jeu en date pour Don’t Nod le studio français derrière le magnifique jeu Remember Me (qui je le maintiens est totalement sous-côté !) ou encore des très prenants Life is Strange.

Les franchises ne font pas tout…

Banishers: Ghosts of New Eden nous emmène à la fin du XVIIᵉ siècle aux États-Unis et plus précisément dans l’état du Massachussets. Nous y suivons le couple constitué de Antea et Red. Ils sont tous les deux des bannisseurs, des ghostbusters old school, protégeant les vivants des fantômes et spectres.

Alors appelés par un ami de longue date, le couple se rend donc à New Eden pour une histoire de malédiction décimant la région. Toutefois, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu…

Antea meurt suite à un affrontement avec une force spirituelle au-dessus de tout ce que le couple a pû affronter jusqu’à ce jour. Antea revient alors sous la forme d’un esprit, nous interprétons alors Red qui va alors devoir avancer et tout du long de l’aventure prendre de nombreuses décisions afin de définir son destin… Bannir les fantômes et donc Antea… Ou bien permettre sa résurrection au prix de nombreuses autres vies…

L’histoire se goupille tellement bien que l’on s’attache très vite aux personnages et à peine terminer, on veut recommencer pour tester d’autres choix dans le but de voir les impacts que ceux-ci ont et ce qu’ils apportent à cette narration interactive.

À la veille de la St-Valentin, hors de question d’être seul

Comme tout bon Action-RPG qui se respecte, Banishers: Ghosts of the New Eden propose de multiples phases de combats contre moult esprits et fantômes, et ce aussi bien à l’épée qu’au fusil. La particularité de ce couple étant que l’on peut prendre, à tout moment, le contrôle d’Antea afin d’accéder à des coups spiritueux permettant de se téléporter, d’affaiblir les ennemis ou encore de les révéler, et ce, dans une courte durée pour équilibrer les choses.

Dans les combats, nous pouvons ressentir une forte influence comme si on avait God of War qui rencontre The Witcher, avec la même facilité d’appropriation des combos. Comme tout bannisseur qui se respecte, une fois la barre de bannissement remplit, vous pouvez réduire efficacement la vie de vos ennemis en les bannissant (voir moi les tuer instantanément pour les mobs).

Dans Action-RPG, il y a RPG

Vous pourrez améliorer votre équipement et le remplacer par de nouveaux objets trouvés sur votre chemin, plutôt assez basique, ça permet de faire évoluer vos personnages. Il en va de même pour les arbres de compétences qui vous permettront de débloquer de nouvelles attaques ou améliorer vos caractéristiques.

Mais nous sommes sur un véritable récit, tout ne se résume donc pas qu’à de la bagarre, de nombreuses phases d’explorations nous amène à fouiller une zone à la recherche d’un indice et des énigmes qui nécessitent de jongler entre Red et Antea pour les déceler.

Les cas de Hantise

Pour donner plus de profondeur au récit, de nombreuses enquêtes nous amènent à des réflexions et choix parfois difficiles. En effet, moult âmes torturées vivent à New Eden et vont avoir besoin de nos services et à chaque fois, nous sommes chargés de choisir entre bannir ou élever les esprits et blâmer les vivants jusqu’à la mort… Nous remettant en question à chaque fois quant à la première décision que l’on a faite quant à notre décision envers notre bien-aimée… Sachant que la ressusciter nécessite de tuer…

L’univers

Derrière ce jeu, on peut sentir beaucoup d’amour, car au-delà de l’histoire très bien ficelée, l’atmosphère dans lequel nos personnages évoluent sont tout aussi travaillés. La modélisation et animations des visages assure une immersion totale !

Rien n’est laissé au hasard et ainsi ce qui se dégage visuellement et de façon sonore permet de donner plus de poids à la narration. Don’t Nod sait y faire et nous le montre à nouveau ! Et pour le coup, pas besoin d’une machine sur-vitaminée pour profiter du spectacle !