Fête du cinéma 2009
Je n’ai pas manqué cette fête du cinéma 2009 mais j’avoue n’avoir pas fait beaucoup de films. D’ailleurs, j’étais en groupe donc pas facile d’avoir les films que l’on voudrait particulièrement. Retour sur les films que j’ai visionné mais aussi ceux qui pourraient encore m’intéresser jusqu’à vendredi.

Deux ans se sont écoulés depuis que Sam Witwicky a sauvé l’univers d’une bataille décisive entre les deux clans rivaux de robots extraterrestres. Malgré ses exploits, Sam reste un adolescent préoccupé par les soucis des jeunes gens de son âge : alors qu’il s’apprête à entrer à l’université, il doit se séparer de sa petite amie Mikaela et de ses parents pour la première fois de sa vie. Il lui faut aussi tenter d’expliquer son départ à son nouvel ami, le robot Bumblebee. Sam aspire à vivre une vie normale d’étudiant, mais il doit tourner le dos à son destin pour y parvenir.
Si Sam a fait ce qu’il a pu pour tirer un trait sur le conflit qui a eu lieu à Mission City et revenir à ses préoccupations quotidiennes, la guerre entre les Autobots et les Decepticons, tout en étant classée secret défense, a entraîné plusieurs changements. Le Secteur 7 a ainsi été dissout et son plus fidèle soldat, l’agent Simmons, a été révoqué sans ménagement.
Bon, je ne m’attendais pas à un miracle cinématographique genre Michael Bay qui prendrait conscience qu’un humour aussi vaseux dans un film d’action ne fait que casser le rythme d’un film qui prend déjà 2h30 de notre vie. J’avais bien aimé la pluie d’effets spéciaux du premier et les touches d’humour bien plus rares que dans ce second opus. Avec Transformers 2 : La revanche, on tombe dans le très fin comme les testicules à un Decepticon. En fait, c’est bien souvent en dessous de la ceinture que les allusions humoristiques se font, autrement, on passe par la case maman folle et militaire idiot. Bref, en un coup de baguette magique, on aurait un film d’1h45 avec toujours autant d’action, bien plus plaisant à voir. Car il faut le dire, les effets spéciaux sont là. Le scénario quant à lui ne suit absolument pas et me fait croire que Michael Bay et ses scénaristes sur le coup n’ont aucune imagination, jusque dans la création des transformers, je prends en exemple les minuscules decepticons ressemblant à s’y méprendre au droideka de Star Wars.
Parlons un peu des performances d’acteurs, Shia LaBeouf (Sam Witwicky) est plutôt correct mais l’on ne se souviendra pas particulièrement de lui grâce à Transformers. En fait, les bonnes performances, c’est plutôt Josh Duhamel (Sergent Lennox) et Tyrese Gibson (Sergent Epps) mais on ne les voit pas souvent, ceci explique cela peut-être ? Pour oublier que la barque fait naufrage, certains tenteront sûrement dans leur imaginaire, de déshabiller Megan Fox dont le film, à l’image de lui-même, met en valeur ses formes à défaut de son jeu.

Une antique confrérie secrète parmi les plus puissantes de l’Histoire, les « Illuminati », qui s’était juré autrefois d’anéantir l’Eglise catholique, est de retour. Cette fois, elle est sur le point de parvenir à son but : Robert Langdon, expert en religions d’Harvard, est appelé par le Vatican pour résoudre l’enquête.
Langdon a peu de temps pour comprendre ce qui se trame contre le Vatican et déjouer ces nouveaux crimes. Une course contre la montre démarre. Vittoria Vetra, une scientifique l’accompagne car elle est en partie responsable du futur cataclysme.
Anges et démons, par Ron Howard, reprend le bouquin de Dan Brown. On évitera de parler de réalisateur, roman et écrivain simplement par respect pour ces trois éléments. Da Vinci Code était franchement nul avec un jeu d’acteurs à mettre à la poubelle. Dans Anges et démons, on progresse légèrement mais le scénario, qui a pourtant matière à faire, est très mauvais, s’enfonçant dans d’innombrables Deus ex Machina, ça en devient vite risible et on entend régulièrement la salle pouffer de rire alors que Tom Hanks (Robert Langdon) n’a jamais été aussi sérieux. Entre les découvertes de passages secrets vieux de plusieurs siècles jamais trouvés par qui que se soit auparavant, l’idée de regarder des dalles au sol en tombant pile sur l’exemple qu’il faut en regardant sa montre Flic Flac, la création d’antimatière totalement farfelue pour les moyens humains actuels. Chaque scène est prévisible, en 15 minutes de film vous connaissez déjà tous les tenants et aboutissants de ce que vous allez voir durant 2h30 ! Je vais spoiler donc pour ceux qui veulent voir le film, rendez-vous au paragraphe suivant. Encore plus grandiose, lorsque le camerlingue récupère l’antimatière alors qu’elle va exploser, prend l’hélicoptère pour que l’explosion ait lieu dans le ciel, genre le suicide héroïque, et bien non ! Le coco, il avait son parachute parce que son plan au départ, c’était de devenir Pape. Bah il en avait prévu des péripéties le camerlingue.
Côté performances d’acteurs, Tom Hanks (Robert Langdon) est meilleur que dans le Da Vinci Code, Ewan McGregor (Le camerlingue) est plutôt bon mais on se demande ce qu’il fiche ici. Enfin, Ayelet Zurer (Vittoria Vetra) qui n’est autre que le personnage secondaire qui vient remplacer Audrey Tautou (Sophie Neveu) du Da Vinci Code fait particulièrement bien son travail.
Au final, Ron Howard confirme qu’il n’est bon réalisateur que lorsqu’il est épaulé par quelqu’un d’autre, le film n’est pas mauvais dans le fond, mais la forme est grotesque. Dommage.

Stephen Collins est membre du Congrès américain et préside le comité qui supervise les dépenses de la Défense. Ambitieux, il incarne l’avenir de son parti et pourrait bien devenir un des leaders du pays. Lorsque sa jeune assistante est tuée dans des circonstances mystérieuses, certains secrets font surface…
Cal McAffrey, journaliste chevronné et ami de longue date de Collins, enquête sur l’affaire. Avec une jeune journaliste, Della Frye, McAffrey tente de découvrir l’identité du meurtrier. Il ignore qu’il s’attaque à un complot qui menace les structures mêmes du pouvoir. Lorsque des milliards sont en jeu, tout le monde devient suspect…
Enfin un bon film, on tourne comme souvent autour d’un complot et on y verrait presqu’une pointe propagandiste quant au journalisme mais Jeux de pouvoir est le plus plaisant des films que j’ai vu pour le moment. Pas de superflu, quelques touches d’humour bien placées et surtout correspondant au contexte, des rebondissements surprenants. Tout cela en moins de 2h de film.
Russel Crowe (Cal MacAffrey) et Ben Affleck (Stephen Collins) remplissent très bien leurs rôles respectifs. Rachel McAdams (Della Frye) se révèle encore davantage dans Jeux de pouvoir, le genre d’actrice qu’on aimerait voir plus souvent, compétente, ne sur joue pas et en plus de cela, est plutôt jolie. Un thriller à aller voir, sans fioriture, sans amas d’effets spéciaux, sans planète à sauver.

En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright, un inconnu sorti d’on ne sait où. Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au cœur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière…
Un film pop-corn aux nombreuses erreurs scénaristiques, les motos robotisées ont quand même un guidon pour les humains ? Or, Skynet ayant pour objectif de détruire l’être humain, lui mettre à disposition des armements comme ça, c’est pas crédible pour un sou. Il pirate skynet avec une facilité déconcertante, une greffe de cœur en plein désert sous une tente qui n’a rien d’un lieu stérilisé avec une clé à molette et un chewing-gum. Ca me rappelle le mauvais jeu qui en a découlé. Un scénario qui tient sur un ticket de métro, on est là pour voir un film d’action et de ce côté-là, on est servi, toujours la même cascade d’effets spéciaux, des angles de caméra renversants. Mais un film à voir qu’une fois, pour trois euros ou encore mieux, à la télé…
Les acteurs sont bons mais ils se sont gourés de plateau.
Pour cette fête du cinéma, je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur les comédies tant les films d’actions sont ridicules. Je pense à Lascars que j’irai peut-être voir si j’en ai l’occasion. D’une manière générale, je n’ai envie de dire qu’une chose à propos de cette fête du cinéma, c’est pas le tout d’avoir 25 ans et d’étaler cette fête en conséquence sur une semaine entière, il faut proposer les films qui vont avec. Un coup de gueule en plus envers les films en 3D qui vous coûtera 2€ supplémentaires au Méga CGR de Bourges, les prix montent jusqu’à 3€ supplémentaires dans d’autres cinémas. Franchement, ceux qui payent plein pot (8,30€ pour le Méga CGR) avec le supplément risquent de faire la tronche en sortant de la salle…
Je ne me suis jamais préoccupé des synopsis proposés par allociné mais je vois qu’ils ont une forte tendance à enrober les scénarios autour de mensonges qui pousseraient davantage les consommateurs à aller voir des navets. J’ai pris soin de les retoucher et de supprimer tous les passages complètement faux.