Les réseaux sociaux : Facebook

Dans le monde des réseaux sociaux, nous trouvons le désormais célèbre Facebook, MySpace, Twitter, Skyblog (oui…), Copains d’avant et enfin, moins connu, Hi5 et même Orkut ! Rien que pour vous, j’ai testé tous ces produits. Chaque site a ses objectifs clairs, retrouver ses anciens camarades de classe, mettre en place un CV, partager ses photos, écrire sa vie en signalant à toutes les lignes que vous détestez vos parents et que la vie et bah elle est trop dure ou même, dire à vos collègues de travail que vous êtes actuellement aux toilettes. Il faut un certain temps pour tous les découvrir et si les objectifs de ces différentes communautés se chevauchent, elles se distinguent aussi par certaines fonctionnalités. De ce fait, c’est au fur et à mesure de mon utilisation que j’ai cherché à pousser ces réseaux à fond mais aussi que je vous communique toutes les données pertinentes que j’ai pu glaner durant mon périple communautaire. Nous verrons les défauts de chacun et comment y pallier. Parfois même, il s’agira de vous défendre des méthodes douteuses de ces différentes communautés. Car cela va composer un dossier qui sera certainement trop long à lire d’une traite, c’est la raison pour laquelle je diffuserai le dossier par étape. Notre première étape est le réseau communautaire qu’il n’est même plus nécessaire de nommer. Facebook. FB pour les intimes et FesseBouc pour les privilégiés.
Le livre de visages ou un truc du genre en tout cas.
Utilisé aussi bien par des jeunes que par des adultes, Facebook constitue un système qui a ses fans et ses détracteurs. La recette de ce succès ? Une immensité de fonctionnalités plus ou moins utiles qui ont permis de créer un engouement parmi les internautes 2.0. Toutefois, il convient de nuancer la chose, Facebook se focalise plus particulièrement sur les jeunes et pour les attirer, il suffit de coller des milliers d’applications qui ne serviront à rien mais qui permettront au collégien et au lycéen moyen de dire « Moi j’les ai » et son interlocuteur, décontenancé par tant de richesse culturelle décidera à son tour de s’inscrire à Facebook.
En d’autres termes, l’une des raisons qui pourrait vous pousser à choisir Facebook, c’est l’effet de masse. L’autre, la plus légitime et amplifiée par cet effet de masse, est de pouvoir rester en contact avec ses amis actuels mais aussi retrouver d’anciens amis, d’anciens camarades de classe. Car l’atout majeur de Facebook, c’est sa simplicité d’exécution grâce à une ergonomie plus que correcte. A l’image de l’inscription qui se fait très facilement, il suffit de renseigner vos noms et prénoms, une adresse électronique, un mot de passe, son sexe et sa date de naissance. On arrive alors sur une page d’accueil claire, une fonction recherche en haut à droite est disponible, et là, c’est parti, vous tapez les noms et prénoms de vos amis et Facebook vous trouve l’individu très simplement, il ne vous reste plus qu’à lui demander de devenir votre ami. Facebook, c’est la facilité dans toutes vos actions avec un nombre incalculable de possibilité, vous pouvez renseigner votre profil sur les études que vous faites ou avez faites, votre emploi actuel, vos réseaux sociaux (université, entreprise…) ce qui vous permettra d’effectuer des recherches grâce à vos propres renseignements. Par exemple, des camarades de classe. Au final, Facebook enregistre votre profil complet à partir du moment où vous le renseignez et la société prend le parti de conserver toutes ses données et c’est là qu’arrive la critique la plus fréquente de Facebook, c’est que cette communauté est une mine d’or d’informations marketing. Tout ce que vous faites, ils le savent, l’utilisation même d’une application telle que « Ce que vos amis pense de vous » peut leur être utile. Il faut user de Facebook avec attention, éviter d’avoir trop d’applications car elles sont toutes plus intrusives les unes que les autres, le message est clair dès que vous lancez cette application, il vous est demandé d’accepter un accès total à votre profil, vos photos et aux informations sur vos amis et tout autre contenu nécessaire à son fonctionnement. Comme on ne connait pas son fonctionnement, on ne sait pas quelles sont les limites réelles de son accès. Dans tous les cas, si vous refusez, il vous sera impossible d’exploiter l’application.

Mais quelles applications ?
On trouve de tous les genres, des fonctions par défaut comme celle qui permet la création de quiz, c’est le repère des analphabètes. On peut aussi faire un CV complet en ligne, des jeux dont vos scores seront mis en compétition avec ceux de vos amis. Vous pouvez appartenir à des groupes, devenir fan d’une émission, d’un style de musique. Autant d’informations qui permettront à vos amis de mieux vous connaître mais logiquement, si ceux sont vos amis, c’est qu’ils vous connaissent déjà plutôt bien… Nous avons aussi des jeux en flash, des comparateurs, un calendrier d’évènements, on a aussi le récent « pick your five » qui consiste à faire votre classement dans un thème précis. Par exemple, vos voitures préférées. Le facebookien côtoie donc plutôt l’inutile mais il y a quelques perles à découvrir selon les besoins.
Facebook, des vices poussés à leur paroxysme.
Le plus gros défaut de Facebook, c’est ses utilisateurs. Si Facebook présente clairement ses futures intentions commerciales qui sont de vendre nos informations aux agences de publicité afin de mieux nous cibler. A noter que Facebook pratique déjà ce genre de chose mais pas à son plein potentiel. Cela n’empêche pas le facebookien d’accepter tout et n’importe quoi sans lire tous les messages d’avertissement. D’autre part, on voit surgir de nulle part des demandes de « Tu veux bien être mon ami » de Machin Chose ou Machine Chose que vous n’avez jamais vu de votre vie et qui habite Pétaouchnock (remplacez par Chailles si vous habitez vous-même Pétaouchnock) parce que oui, il faut le savoir, Facebook se transforme en véritable concours d’amitié, celui qui en a le plus gagne. Et qu’est-ce qu’on gagne ? Et bien par exemple, avoir votre fille ou votre petite sœur se plaindre qu’un potentiel pédophile ou du moins, un individu au « kikitoudur » lui a demandé de se déshabiller et de lui envoyer les photos, voire, de se voir in real life. Dans ma phase de test, j’ai créé une personne au prénom et au nom bien particulier, le genre de patronyme que tu croises aussi facilement que l’alignement parfaite de toutes les planètes de notre système solaire. Et pourtant, dans mon test, j’ai demandé au hasard à 30 personnes de bien vouloir devenir mon ami alors que je n’ai rien en commun avec eux, même pas la localité. Le résultat est très évocateur puisque la moitié a accepté. Après, il ne faut pas s’étonner que certains facebookiens ont de mauvaises expériences. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est important de savoir se maîtriser et limiter le contenu que l’on met en ligne et à qui. Et nous allons voir comment.
Facebook et la confidentialité, un mariage impossible ?
Détrompez-vous ! Avec une utilisation sérieuse, Facebook devient un outil formidable à la base de données gigantesque. Qu’est-ce qu’une utilisation sérieuse ? Tout d’abord, ce que vous dîtes ou faites, une information, les albums photos, toutes ces choses peuvent vous desservir. N’oubliez pas que Facebook est devenu le puits d’informations des recruteurs. Et pour donner un exemple concret, il n’est pas nécessaire de vous connaître pour voir vos albums photos. Il s’agit là de la plus grosse faille de la confidentialité sur Facebook, même si votre profil est privé, c’est-à-dire que seuls vos amis peuvent le voir, un lien vers un album photos peut être fatal et permettre à quantité de gens inconnus de regarder votre bouille dans des situations qui peuvent atteindre le summum du ridicule : bourré à une soirée, visage tagué, véridique j’en ai vu ! Même si, le profil général leur est interdit. Nous allons voir tout de suite que l’on peut quand même réduire grandement les risques.
Conseils généraux pour une bonne utilisation.

Une critique, une réponse.
Comme vous avez pu le constater, presque toutes les critiques des détracteurs ont leurs réponses. Sérieux, confidentialité, sélectivité. Dès lors, l’outil Facebook est en place dans d’excellentes conditions, discutez en live avec vos amis à l’instar d’un Windows Live Messenger, envoyez des messages privés, consultez en un clic leur profil et voyez ce qu’ils deviennent. Restez en contact avec vos amis partis à l’étranger. Si vous êtes à l’étranger, Facebook est fait pour vous, en un seul post vous informez toute une flopée d’amis restés en France. Créez votre réseau professionnel. Partagez vos photos du pays où vous êtes. Partagez vos liens. Bref, partagez tout ce que vous voulez mais en gardant toujours à l’esprit que presque n’importe qui dès qu’il est doté d’un minimum de connaissance peut avoir accès à ces informations. Pire, il vous arrivera parfois de mettre en danger le contenu des amis. Vous croyez que j’exagère ?
Arrivé au bout de cette découverte, mon compte fake ne m’est plus utile alors découvrons la procédure de désinscription.
Manuel du guerrier de la désinscription facebookienne.
Voici la procédure la plus complexe que je n’ai jamais vu. Farfelue et trompeuse. Comme toute personne normalement constituée, ou du moins, avec un cerveau, deux bras et les mains qui vont avec, on se dit qu’il faut aller sur son compte et en fouillant un peu on trouvera l’option pour se désinscrire. Faîtes tout de suite demi-tour, ici, vous ne trouverez que l’option de désactivation, ce qui met uniquement votre compte hors ligne mais ne supprime aucunes informations sur vous (toujours utilisable pour les publicitaires). Il faut aller tout en bas à droite du site et aller dans la rubrique « Aide ». Puis dans la catégorie « Sécurité » il faut trouver la question « Je veux supprimer mon compte de manière définitive ». La réponse à cette question mène vers le lien adéquat. Néanmoins, si cette procédure supprime bel et bien toutes vos données, cela n’a rien d’instantané. Si d’une part, il faut attendre 14 jours avant sa suppression définitive de la base de données principale. D’autre part, c’est les sauvegardes de la base de données qui perdurent. D’une manière empirique, les utilisateurs qui ont voulu se désinscrire ont constaté qu’il fallait parfois plus de six mois avant que leurs données disparaissent réellement.
Facebook, un excellent réseau social pour qui sait l’utiliser.
C’est ce qu’il faut retenir de Facebook. Ses possibilités reflètent ses utilisateurs. Avec 250 millions de facebookiens, vous devriez sans trop de difficulté retrouver les vôtres. Les applications répondront à quasiment tous vos besoins, le prix de cela, c’est une perte de confidentialité pour ne pas dire disparition. Le mieux est de rester honnête avec soi-même, est-ce vraiment utile de mettre une photo compromettante juste pour faire genre ? D’accepter quelqu’un que vous n’avez jamais pu blairer au lycée simplement pour dire aux autres « J’ai 4 amis de plus que toi » ? D’installer tout un tas d’applications qui ne servent à rien ? D’enchaîner les quiz inutiles dont la moitié, où vos yeux aveuglés par tant de fautes, poussent votre main à quitter ce quiz sans pour autant lui enlever l’accès à toutes vos informations ? Facebook est fait pour les gens sérieux, malheureusement, les antis sont souvent sérieux.
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