Réseau social : MySpace

Tendance Geek continue son pèlerinage des réseaux sociaux. On n’a pas fini d’en entendre parler tellement il y a quantité de sites à arpenter. Trêve de métaphores, aujourd’hui, nous faisons escale sur MySpace. Tout le monde connaît MySpace pour ses nombreuses pages sur la musique. En effet, il est le repère des groupes de musique en tout genre, pourtant, il n’avait pas cette prétention là au départ et c’est finalement grâce à ses Conditions Générales d’Utilisation que MySpace a pu attirer tous ces artistes en herbe.
My Space

Célèbre dans le monde entier avec ses 230 millions d’utilisateurs, la société rachetée en 2005 par le non moins célèbre Ruppert Murdoch n’a pas fini de capter les internautes du web 2.0. Pour mieux comprendre cet engouement, Tendance Geek compte bien déshabiller pour vous MySpace.

Une inscription qui peut devenir laborieuse.

Comme toujours, les démarches sont les mêmes dont le fameux mot de passe qui est ici, bloqué à un maximum de 10 caractères, à celles-ci s’ajoutent des éléments supplémentaires par rapport à un Twitter ou un Facebook. MySpace vous propose de remplir votre profil entier dès le départ. Le contenu est équivalent à un Facebook, la différence réside donc en cette possibilité d’intégrer tout d’un coup lors de l’inscription. Cela n’a pas été très efficace puisqu’ils ne trouvaient pas les informations sur mon lieu d’étude, alors que plus tard, le même module de recherche le trouva pour les mêmes mots clés. Bref, vous avez la possibilité de sauter les étapes qui suivent votre choix de pseudo, n’hésitez pas à cliquer !
Il y a quand même quelque chose à ne surtout pas rater, le ton est tout de suite donnée sur MySpace, vous acceptez que toutes vos données soient sauvegardées aux Etats-Unis. Néanmoins, les CGU stipulent que vous restez propriétaires du contenu entier que vous mettez en ligne. On change radicalement de position par rapport à un Facebook. Néanmoins, votre contenu pourra vous être emprunté pour une utilisation MySpace comme une publicité pour le site communautaire. On s’en contentera.

MySpace ou le Meetic gratuit !

Le mot le plus important dans l’expression « réseau social » c’est… non pas social malheureusement, c’est réseau. Il faut donc créer notre réseau, cela commence par chercher ses amis et il faut bien avouer que MySpace se débrouille admirablement bien dans ce domaine. Nous n’avons pas à faire à des débutants. On n’en saurait presque plus où donner de la tête tant les fonctions de recherches sont nombreuses. Vous pouvez tenter avec votre carnet d’adresses qu’il soit Hotmail, AOL, Yahoo (USA quand tu nous tiens), GMail ou bien Orange (les adresses Wanadoo ne fonctionnent pas). Si vos résultats ne sont pas terribles ou si vous n’êtes sur aucune de ces messageries. Vous pouvez vous tourner vers le module d’école qui vous donnera la liste des étudiants qui ont marché ou marchent dans les mêmes couloirs que vous. Si vous n’y arrivez pas, on emploie les grands moyens, un module digne de celui de Meetic. L’habituel ASV (Âge, Sexe, Ville) est présent, vous pouvez même définir un champ de recherche pour la ville de 5km à une distance « infinie ». Ce n’est pas tout, le statut marital est de la partie, la définition d’une tranche d’âge aussi, de 18 à 68 ans, parce que c’est bien connu, à 69 ans on trouve MySpace complètement out. Vous croyez que ça ne suffit pas ? Très bien, vous pouvez éliminer toutes les personnes qui n’ont pas une photo de profil (si ça ce n’est pas du match.com inside). Toujours pas convaincu, on ouvre la barre cachée pour choisir les origines continentales de l’individu, son allure, sa taille, son tour de poitrine (ah non, il n’y est pas lui…), son orientation sexuelle, son niveau d’étude, sa religion, ses enfants et enfin, le plus important, s’il boit ou fume. Avec tout cela, si vous ne tombez pas sur votre âme sœur, les sites de rencontres ne pourront pas vous aider davantage.

MySpace ou l’art de se transformer en TowerSite.

Maintenant que vos amis vous ont accepté, vous comprenez rapidement le gros défaut de MySpace, voilà que votre scrollbar est gigantesque. Atteindre le pied de page de votre espace prend plusieurs minutes de votre vie, tout cela pour croiser des informations aussi inutiles qu’inutiles. Oui oui, il n’y a pas d’erreur dans ma phrase. La présentation de votre espace est sans queue ni tête, on peut effectivement faire pire que Twitter. Les encarts publicitaires viennent s’ajouter à ce capharnaüm et font sombrer votre page dans un désintéressement total de ses visiteurs. Pari perdu ? Non, il faut rattraper tout cela. Alors il y a bien les applications toutes nazes de « Pimp my profile » ou équivalent, mais en plus d’être une honte en terme de normes Internet, ce n’est pas toujours plus joli, pire, le phénomène de la tour ne disparaît pas toujours, ajoutez au tableau des couleurs dignes des kikoulols d’un Skyblog genre texte vert fluo sur fond jaune fluo. Un vrai bonheur. Alors on préfère se tourner vers une modification à la volée en allant dans le menu « Profil » puis « Personnaliser ». Tout vous est expliqué, en plus, on vous tutoie alors on se sent à l’aise avant de tripoter son interface et sa souris. Vous pouvez alors placer vos modules dans toutes les positions, seule votre imagination pourra vous faire défaut. Vous pouvez créer votre propre CSS mais c’est une torture à réaliser puisque vous n’avez aucune idée des éléments employés par MySpace. On se dit qu’on va aller voir dans le code source mais on fait alors face à trois CSS tous aussi mal optimisé les uns que les autres. Avec un peu d’astuce, on arrive quand même à créer un site sympa et puis dîtes vous bien qu’une page créée soit même, c’est bien plus gratifiant qu’une page moche qu’on trouve chez deux cents membres différents. Un site, c’est avant tout une âme, un style bien à vous. Bref, vous arriverez à des styles très personnels comme ce MySpace

Le partage musical mis en avant.

Poussé par ses membres bien malgré lui, MySpace s’est accommodé à ses utilisateurs, devenant ainsi un véritable répertoire musical. On trouve beaucoup de groupe qui font leur promo ou tente de se faire connaître sur MySpace. Il vaut mieux être amateur de musique, faute de trouver beaucoup de contacts sur ce réseau autrement. Tendance Geek s’efforce de diffuser ses articles dans le domaine informatique rien que pour vos beaux yeux de MySpace Users sur le blog du profil que nous avons créé pour l’occasion portant le nom de… Tendance Geek. Qui l’eût cru ?

Tu as testé, tu as détesté ?

La procédure de suppression de compte est simple comme « bonjour » même si de la bouche de certain, on dirait que c’est une vraie torture de dire « bonjour ». Bref, un p’tit tour sur votre compte puis l’onglet « compte ». Jusque là vous me suivez je pense. En bas, vous voyez, autant en évidence que les autres options, la possibilité de supprimer son compte. La traduction est ici très mauvaise puisqu’il est marqué « Annuler le compte », néanmoins, on retombe sur le même système que Facebook, tout sera supprimé when it’s done. MySpace vous demande la raison parmi différents choix, selon la case cochée, il vous proposera diverses actions en rapport avec votre problème pour vous enlever l’envie de partir. Si vous persistez, le site stipule bien que toutes vos données seront supprimées. Rien n’est dit dans les CGU à propos d’une quelconque sauvegarde, en d’autre termes, il vaut mieux prendre cette information avec des pincettes.

Un réseau social sans artifice grossier.

Vous l’aurez compris, comme les autres, MySpace est un réseau social qui répond à une demande particulière. Les artistes en herbe et éventuellement les radins qui ne veulent pas payer un abonnement chez Meetic. Après, il faut bien l’avouer, MySpace c’est un peu le repère des nanas qui se prennent en photo avec leur portable en explosant leur miroir avec le flash et je ne parlerai pas des gars qui sont grosso modo pareil. C’est pour cela que le véritable intérêt de MySpace reste la musique.
MySpace est sans artifice qui vienne s’imposer à vous, pourtant il y a un grand nombre d’applications disponibles, à l’instar de Facebook, vous pourrez lier l’utile à l’agréable comme l’application ridicule et futile. Une fonction recherche est disponible pour trouver l’application de vos rêves, attention néanmoins, il n’est pas question d’entrer l’âge, le lieu ou le sexe de l’auteur de la dite application.
Encore mieux, vous pouvez configurer de façon assez précises le comportement de ces applications aussi bien sur votre espace que celui des autres. Un vrai bonheur à portée de clic simplement en allant dans votre compte.
Vraiment, MySpace n’a qu’un véritable défaut, c’est la présentation des pages très flashy. Alors qu’ils se composent de modules bien construits, l’imbrication de ces derniers sur une page web est catastrophique. Les applications qui vous donne accès à des thèmes supplémentaires sauvent difficilement la mise tant le choix y est maigre. Vaut mieux utiliser vos paluches pour créer votre propre thème. Là encore, c’est une misère mais il faudra faire avec.
Je reviens aussi sur l’omniprésence des encarts publicitaires, qui plus est en flash. Ca pique les yeux et on imagine très bien comment MySpace est passé d’un patrimoine estimé à 580 millions de dollars en 2005 à 12 milliards en 2007. C’est la patte Rupert Murdoch qui plane au dessus de cette réussite, c’est aussi le plus gros mouvement de contestations au sein de la communauté MySpace qui voit d’un très mauvais œil d’être vu (superbe jeu de mots) par une multinationale telle que News Corp. D’un autre côté, ce site est plus clean qu’un Facebook alors il n’est pas le premier sur la liste des personnes à lapider écrite par les internautes.

Les plus :

  • Une fonction recherche plus que complète
  • Une communauté vouée à la musique
  • Un contenu riche
  • Propriétaire de notre contenu
  • Les moins :

  • Une ergonomie très perfectible
  • Peu de choses à part la musique