Faucheuse 007 – Déjà 9 épisodes !
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[tab: Prologue]
Elle est pas mal n’est-ce pas ? Elle s’appelle Fatima, enfin je crois, j’ai vaguement entendu ce prénom quand nous étions en discothèque. Non, vous ne rêvez pas, elle a bien la bague au doigt. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas moi le prisonnier. La mauvaise nouvelle, elle est pour son mari mais pour tout vous avouer, je m’en fous complètement. Mais je ne me suis pas présenté, je m’appelle Jean Limousin, et mon passe-temps, si on peut appeler ça comme ça, c’est draguer des nanas. Je suis charmeur et ça marche toujours. Elles craquent toutes !
Bon, je ne vous explique pas ce que nous sommes en train de faire ce serait indécent. On va simplement espérer tous ensemble qu’elle ne soit pas en cloque sinon je ne vous raconte pas les histoires avec son mari. (Et toi là-bas, croise les doigts avec nous !)
Jean, enfin moi : Magnifique, formidable. Tu étais pas mal non plus Fach, heu, Fap ? Hum, attends ça va me revenir… Fatima ! Ouais ouais, c’était plutôt sympa. Mais tu n’aurais pas mangé de la salade ce soir ?
Fatima (parce que c’est bien cela son prénom !) : Oui pourquoi ?
Jean : Bah je ne sais pas mais tu aurais pu te brosser les dents, j’ai récupéré des bouts de salade, beurk ! Je vais à la salle de bain, tu as intérêt à ne plus être là quand je reviendrai.
Woha ! Chaque fois que je me vois, je me dis merde que j’suis beau ! Même quand je me brosse les dents j’arriverai à faire rougir Angelina Sims et ce n’est pas son époux Brad qui arrivera à stopper ma love machine ! Que je sois damné si une seule femme au monde me résiste ! Allez, je suis bon joueur, vous voulez la recette d’une drague party réussie ?
C’est très simple, il suffit de leur dire n’importe quoi de gentil, de les complimenter tout en lançant des blagues plutôt mesquines sur ses concurrentes. Ca la rassure, elle croit qu’elle est unique. On leur fait du charme, on drague quoi ! Si vraiment c’est trop serré pour vous, ça arrive, on ne couche pas le premier soir. Et voici le fruit récolté.
Si j’en ai envie, je ne fais qu’une bouchée de cette bohème.
J’avoue que cette femme-ci (pas les deux moches du dessus hein mais celle que j’embrasse) m’a fait grimper au rideau, j’ai même retenu son prénom c’est pour dire : Clotilde ! Mais là, j’ai une catastrophe à vous raconter, au crépuscule, je drague une fille, Ruby, tu parles, elle n’a rien d’un diamant la cocotte. Elle a refusé mes avances alors j’ai gueulé comme un fou sur elle.
J’avais pourtant dit qu’aucune femme ne me résistait, le problème est ailleurs, vu sa tête, je dirai qu’elle devait être un mec avant. Oui c’est ça. Ce n’est pas de ma faute.
D’ailleurs, le soir même j’ai une autre copine qui m’appelle. Elle me donne rendez-vous au cimetière. Ouais, pas top pour un rendez-vous mais on finira vite dans mon lit. Enfin c’est ce que je pensais.
La Faucheuse est arrivée dans mon dos pour me faire peur. Elle avait entendu mes paroles et elle était là pour me damner. C’est le mot politiquement correct pour dire me buter.
Jean : Oui bon, on n’est peut-être pas obligé d’en arriver aux mains Fauch’, je peux t’appeler Fauch’ hein ? Et puis il y a la petite fille derrière qui n’a rien fait elle, elle mérite de m’admirer dans mon meilleur élément mais là, je suis dans une situation inconfortable.
La faucheuse pris sa plus belle forme, vous savez, celle avec sa belle faux et fit fuir l’enfant.
Un combat féroce commença, on ne voit pas vraiment, c’est même très confus, je ne pensais pas qu’on pouvait remuer autant de poussières durant une bagarre, je dois vraiment être sale mais toujours aussi mignon. En tout cas, vous constaterez comme moi que je domine largement.
Ouais bon ok, peut-être que je ne dominais pas autant que je le pensais mais regardez comme je suis canon même mort ! Toutes les fantomettes sont autour de moi, prêtes à être draguées. Et mais au fait, la gamine ne devait pas être partie ?! Oh, je deviens fantôme, je peux vous certifier que mon plus grand regret dans l’histoire, ce n’est pas d’être mort mais d’avoir quitté mon corps. La nuance est importante.
Bon, on supplie quand même la Faucheuse de nous redonner la vie au cas où elle aurait une certaine sympathie pour mon physique avantageux, je lui avoue que peut-être, il y a quelques femmes qui peuvent me résister et là, ce fut le déclic dans le cœur en bois de la Faucheuse.
Fauch’ : Je ne peux pas te rendre la vie, en fait, tu étais sur ma liste de toute façon. Par contre, prends cette bague et met là à ton doigt. Alors, tu auras une seconde chance…
Seconde chance, seconde chance mon cul ouais ! Pensez bien que je l’ai prise sa bague mais tu parles ! Je suis comme lui maintenant.
Il faut que je prévienne mon meilleur pote et colloc.
Lui, c’est Stéphane, faîtes pas gaffe à son air de caïd c’est un gentil p’tit gars. Il aura certainement une solution, c’est un hacker et il fait des trucs dans le labo de sciences à Riverview assez louches. Mais là, on est au téléphone.
Stéphane : Ouais ?
Moi (vous vous souvenez, Jean) : Salut Stéphane, j’aurai besoin de toi là.
Stéphane : Mais j’ai un plan drague génial !
Moi : Je sais, je la draguais encore hier ta cible.
Stéphane : Quoi ? Mais comment sais-tu de qui il s’agit ?
(Clairvoyance ? Le fait d’avoir une photo croisée ? Lecture du scénario ? Car vous savez, l’auteur, Pierrick, là, c’est un mec assez prévisible.)
Moi : Hum. Ouais bon, ramènes toi.
Avec Stéphane, toujours raccrocher le premier, ça le met dans le doute et il vient toujours. Et là, on a beaucoup de choses à se dire.
[tab: Episode 1]
Il n’a pas la classe notre Stéphane national ?
Le saviez-vous ? En cliquant simplement sur cette image vous profiterez d’une projection en haute-définition de son corps de Dieu ! Et ouaip ! Les Sims, c’est High Tech grâce au travail de Stéphane qui nous offre depuis le premier épisode une résolution gigantesque de 800 pixels par 500. Quoi HDTV ? 1080 quoi ? Pet ? Nan mais faut pas déconner non plus, on a un hébergement à payer ! N’empêche que si vous êtes fan de nous, grâce à une aussi gargantuesque résolution vous pourrez imprimer une photo de quinze centimètres sur dix. Si ça ce n’est pas génial…
Précédemment, dans Faucheuse 007.
Jérémy a découvert que la photo de Jennifer qu’elle lui avait envoyée ne correspondait plus vraiment à son physique d’aujourd’hui. Merde, je n’ai pas lu le bon. Souvenez-vous, la Faucheuse a eu à cœur de prendre aux mots notre bon vieux Jean, il n’était pas un mauvais bougre mais sa prétention a eu raison de lui. Mais la Faucheuse a décidé de lui laisser une drôle de seconde chance. Jean en profite pour prévenir Stéphane, son meilleur ami.
Faucheuse 007 : Episode 1 – La menace faucheuse.
Stéphane allait arriver d’une minute à l’autre et je savais que notre confrontation allait être difficile, comment lui expliquer ce que je suis devenu. J’ai pensé à utiliser ses céréales préférées qui sont en formes de personnages mais aucunes d’elles ne ressemblent à une Faucheuse. Résigné, j’ai préféré l’attendre à l’abri des curieux. J’entendis la porte s’ouvrir, paranoïaque et pas certain que se soit lui, je me suis caché. De ma cachette je pus l’apercevoir. Il s’agissait bien de Stéphane, ou en tout cas, d’un mec qui lui ressemble vachement !
Jean : Stéphane tu es venu !
Stéphane : Woh putain ! Je… ne me tuez pas…
Ok… On s’en doutait hein, comment lui annoncer la nouvelle ?
J’ai préféré aller droit au but en lui expliquant toute l’histoire, avec tous les détails que cela incombent, la petite fille qui reste tard la nuit, il y a des claques qui se perdent j’vous le dis. Les fantomettes qui étaient super sexy et la Faucheuse qui m’a collé une branlée. Trente minutes plus tard et parce que nous commencions à avoir des crampes aux jambes, nous nous sommes assis sur nos deux canapés.
Jean : Fais moi penser à prendre une douche, je pue la mort.
Stéphane : Oui mais ce n’est pas ce que tu es… mort ?
Jean : Il n’y a pas intérêt sinon j’estime qu’il y a vice dans le contrat, ce couillon de Fauch’ m’a dit que j’allais avoir une seconde chance, sous-entendu que je n’allais pas mourir.
Stéphane : Il a aussi dit qu’il ne pouvait pas te rendre la vie.
Jean : C’est pour ça que je t’ai appelé, avec toutes les expériences que tu tentes au labo, tu n’as rien retrouvé pour rendre la vie ?
Stéphane : Si… mais…
Jean : Mais quoi ?!
Stéphane : Mais c’est pour rendre la vie à un mort…
Jean : Merde !
Stéphane : Pour le moment, ce que l’on devrait faire, c’est déménager, j’annonce à tout le monde que tu es parti en pèlerinage car tu comptes conquérir le cœur d’une femme sur chaque continent. Et en réalité, on prend une nouvelle maison, tu vivras dans la cave et on aura des chauves-souris dans le toit.
Jean : Heu, on est obligé d’en arriver là ?
Stéphane : Non, mais il nous faut une baraque qui colle à ta nouvelle tenue. Sans vouloir être indiscret… tu as la même en pyjama ?
Jean : Stéphane ça suffit ! On voit que ce n’est pas toi le cadavre mobile. On va faire ce que tu as dit. Trouves une nouvelle maison, je reste planqué ici pour le moment…
Trois jours plus tard, la maison était trouvée et achetée, c’est en pleine nuit que nous avons fait mon transfert. Jean avait déjà annoncé à tout le monde mon faux projet. Ruby, triste de ses gestes, décida de partir à ma recherche. Au moins, je suis débarrassé d’elle.
Sur le buffet de la cuisine se trouvait un livre. Il n’avait rien à faire là. C’était en fait, le manuel de la Faucheuse par Pieter Bruegel.
Jean : Wahou, quel talent pour nous trouver une super planque Stéphane, je ne suis même pas encore dedans qu’il y a déjà des morts qui sont au courant que je suis ici. Et puis quel goût pour la décoration. Vraiment, je suis scotché.
Nous nous sommes lancé dans une lecture passionnée, je suis la Faucheuse 007, j’aurai dû être la Faucheuse 1988 mais celle que je remplace est partie à la retraite il y a un mois. Le livre explique que je suis entre la vie et la mort, je suis un intermédiaire, c’est moi qui doit amener les vivants dans l’au-delà. J’ai donc plusieurs règles à suivre :
Stéphane était tout aussi étonné que moi. Je veux bien ne pas éteindre la lumière par la pensée mais je n’ai jamais vu d’interrupteur sur les murs de chez moi. Il faudrait que je consulte s’il n’existe pas un syndicat des Faucheuses.
Enfin, il m’est annoncé que si je ne tue ma première cible dès ce soir, c’est moi, que l’on viendrait chercher… C’est l’homme sur la photo, il a tout d’un innocent… Et ça, Stéphane n’accepte pas que je puisse arracher la vie d’un innocent…
Et pourtant… J’allais le faire… Car si je ne le fais pas, une autre Faucheuse le fera à ma place, et au moins, je vivrai encore une semaine.
Il était là, en train de regarder une jeune femme jouer de la guitare. Pas mauvaise la petite. Lui respirait le bonheur. Avait-il imaginé une seule seconde que sa mort allait pointer le bout de son nez dans quelques heures ?
En tout cas, je suis assez stupéfait de ma capacité à pouvoir me dissimuler, pas connes les Faucheuses, elles auraient pris un habit jaune fluo qu’elles auraient été moins discrètes.
J’étais prêt, et lui. L’était-il ?
[tab: Episode 2]
Précédemment dans Faucheuse 007.
Stéphane : Je refuse que tu tues ce type !
Jean : Mais je dois le faire ! Je n’y peux rien s’il a ma vie entre ses mains.
Stéphane : Mais tu es déjà mort…
Jean : Alors ça c’est franchement pas fair-play.
Et maintenant ! The épisode super triste avec une faucheuse qui tue pour la première fois parce qu’il le faut et une autre qui se moque d’elle tellement qu’elle est méchante tellement qu’elle représente la mort.
Faucheuse 007 : Episode 2 – Les deux faucheuses.
J’avançais prudemment vers ma victime avant qu’il me coupe dans mon élan.
Vladimir : Ne vous fatiguez pas, je sais très bien que c’est mon heure.
Jean : Quoi ? Que ? Moi ? Vous devez faire erreur. Je suis juste là pour pêcher.
Vladimir : Bah bien sûr, et votre canne à pêche ?
Jean : Dans ma poche.
Vladimir : Ca coûte combien une canne à pêche télescopique comme ça ?
Jean : Elle n’est pas télescopique, c’est ma poche qui est grande.
Vladimir : De toute façon, je dois mourir aujourd’hui alors peu importe…
Je continuais à faire mine de ne pas vouloir l’emmener dans l’autre monde.
Vladimir : Avant de m’emporter, j’aimerai que vous acceptiez une dernière faveur.
Je le regardais droit dans les yeux même si lui ne pouvait voir que ma capuche tournée vers lui.
Vladimir : J’aimerai voir le levé du soleil.
Jean : Soit. Mais comment cela se fait-il que vous soyez si prêt à mourir ?
Vladimir : J’ai bien vécu, j’ai une fille formidable capable de voler de ses propres ailes. Et puis… Je veux rejoindre mon épouse…
Jean : Ok mais là, je ne vous emmène pas faire les courses hein. Je vais vous tuer.
Vladimir : Je sais.
Jean : Et votre fille ? Celle qui jouait de la guitare devant le cinéma. Vous allez la laisser seule ?
Vladimir : Oui.
Jean : Avec un père comme vous. Elle va vite rejoindre ma liste…
Vladimir : Je compte sur vous pour la protéger, je n’y peux rien si c’est mon destin.
Le soleil se levait et ma faux allait faire pareil.
Jean : Je suis désolée pour ce que je vais faire mais c’est mon job.
Vladimir : Je sais. Et puis, on se retrouve là-bas hein ?
Jean : Oui.
Dans une incantation incroyable et des effets spéciaux dignes des derniers block buster Simywoodien. Je faisais venir la fumée et faisais partir sa vie. Vladimir est mort, et moi, je continue de vivre pour une semaine. Vivant mais coupable.
Si vous trouvez que j’en fais trop, c’est normal, mais c’est l’épisode triste. C’est pour faire lâcher une larme aux filles assises dans la salle à regarder cette incroyable histoire. Nan mais c’est vrai quoi, j’ai tué quelqu’un, j’ai pris ma faux, je l’ai brandie et puis. J’ai dis les paroles pour le tuer. Ouais, nous avons une faux qui ne sert à rien, elle est là pour le fun, pour faire peur aux filles dans les cimetières encore que ça ne fonctionne pas toujours et là, c’est du vécu. Mais bon, nous faisons des trucs vachement bien que les autres ne peuvent pas faire comme porter une capuche ou continuer à bouger avec notre corps putréfié.
Mais bon, ce n’est pas le tout, il faut que je prenne un jus de fruit.
Jean : Ah bah la voilà ! La faucheuse qui m’a volé ma beauté !
Fauch’ : Bonjour.
Fauch’ : Entrons à l’intérieur, à l’abri des regards indiscrets genre le vieux de la maison d’à côté. D’ailleurs, il est sur ma liste lui.
Jean : On vous a déjà dit que vous aviez la main super froide ?
Fauch’ : Effectivement, vous êtes encore une jeune Faucheuse, d’ici quelques semaines, vous ne sentirez plus rien.
Jean : Génial…
Fauch’ : Vous savez, entre nous, je trouve que vous faîtes du très bon boulot, vous pourriez être promu.
Jean : Ah ouais ? Pour devenir quoi ? Maître de l’au-delà.
Fauch’ : Non, le poste est déjà pris, mais on m’a dit que les bureaux du siège social était vraiment superbes !
Fauch’ : Nan mais franchement, j’ai vu la manière dont vous avez prononcé votre formule pour le tuer, c’était top !
Jean : Cool, j’ai gagné quoi ?
Fauch’ : Le droit de vivre une semaine supplémentaire.
Jean : Je ne fais pas ça pour vivre !
Fauch’ : Si vous faîte ça pour vivre !
Jean : Non, pour survivre !
Fauch’ : Ah ah, bonjour la nuance. N’empêche que vous l’avez tué et que vous êtes un tueur maintenant !
Jean : Partez maintenant…
Fauch’ : Très bien Jean. Je t’enverrai un texto avec la liste de tes prochaines victimes.
Stéphane rentra à la maison. J’étais assis sur la banquette, je n’avais même pas pris mon jus d’orange, je regardais la photo de Vladimir.
Stéphane : Alors tu l’as fait…
Jean : Oui, il devait mourir de toute façon mais je n’imaginais pas que je le ferai moi.
Il fallait que je prenne mon jus d’orange.
Stéphane : Et comment a réagit ta victime ?
Jean : Mais très bien pour quelqu’un qui allait mourir. Il se sentait prêt, sa fille n’a plus personne pour la soutenir mais bon, il était heureux de partir retrouver sa femme.
Stéphane : Dur.
Jean : Pas tant que ça, j’avais une antisèche pour me souvenir des phrases que je devais prononcer.
Stéphane : Non, je voulais dire que ses choix étaient difficiles à prendre. Imagine si tu avais dû le poursuivre dans l’eau.
Jean : Rah non ! L’eau et moi, ce n’est pas possible.
Une semaine allait bientôt être écoulée, j’attendais le message de Fauch’ en faisant la vaisselle parce que Stéphane, vous ne le répétez pas, mais il est d’un bordélique.
Voilà. Le texto était arrivé. Je vous le lis à haute voix.
Jean : Salut 007, je t’ai mis en pièce jointe la liste des personnes qui devront prochainement passer l’arme à gauche. Je pars en congé pour cinq semaines, tu devras te débrouiller sans moi. Bisous.
Voilà un super mois en perspective ma foi.
[tab: Episode 3]
Précédemment dans Faucheuse 007
Jean : Heu… Et vous savez que je suis acteur moi, pas voix off ? Donc bon, si vous voulez un pigeon pour faire la voix off faudrait voir ça avec Stéphane. Ou le mec de Secret Story là.
Stéphane : Pourquoi moi ? Simplement parce que notre voix off est partie en congé pour cinq semaines. Franchement, tu te débrouilles, tu n’as qu’à appeler Fauch’ directement sur son portable, après tout, même si elle est en congé, elle doit jouer son rôle jusqu’au bout.
Jean : Nan ça ne se fait pas, et puis il ne fallait pas dire aux lecteurs que c’était Fauch’ notre voix off, maintenant ils vont croire qu’on est trop radin pour se payer quelqu’un rien que pour ça.
Stéphane : Bon, si vous avez oublié ce qu’il s’est passé lors de l’épisode 2, vous n’avez qu’à lire l’épisode 2 !
Faucheuse 007 : Episode 3 – Goldrunner.
Stéphane : Ok, aujourd’hui, on refait la maison, si ça peut éviter la mort de quelqu’un…
Jean : Super, t’es un super pote toi. J’ai plein de projets pour le rez-de-chaussée, je te laisse faire l’étage.
Stéphane : Il y a intérêt, c’est ma chambre !
Jean : A tout à l’heure Stéphane !
Pchiiittttttt ! …
1 heure plus tard…
Jean : Tadam !
Stéphane : Hum, ouais, tu as bougé des meubles quoi.
Jean : Non, j’ai aussi pété le mur à droite avec ma faux pour agrandir la cuisine, on a carrément plus d’espace. Et puis tu as vu, j’ai ajouté trois tableaux, ils étaient vendus ensemble à la brocante du coin.
Stéphane : J’aime bien la plante aussi. M’enfin, vient voir là-haut tu vas voir mon boulot.
Jean : Woha ! Mais c’est quoi cette horreur !
Stéphane : Venant d’une faucheuse, je prends ça comme un compliment. Je mets la couette que je veux hein, c’est un cadeau qu’on m’a fait.
Jean : Un cadeau qu’on t’a fait quand tu avais dix ans.
Stéphane : Ouais bah tu serais encore vivant, les objets auraient encore une valeur sentimentale pour toi.
Jean : Stéphane !
Stéphane : Quoi ?
Jean : Bon, je constate qu’il y a du super matos, tu vas pouvoir trouver un moyen de me redonner la vie mais… Qu’est-ce que c’est que ce poster ?
Stéphane : Ahahah, t’as vu ? Je me suis dit qu’un mec dragueur comme toi, une faucheuse dans les bras d’une femme c’était drôle quoi… Bref.
Jean : Ouais, j’me marre…
Jean : Ah merde ! C’est l’heure d’aller tuer ma cible.
Stéphane : Oh non ! On avait dit que tu ne tuais pas aujourd’hui !
Jean : Désolé, mais il faut qu’j’y aille !
Jean : Heu salut Anna, je suis Faucheuse 007 mais tu peux m’appeler Jean, tu es sur ma liste. Donc tu as trente secondes pour me supplier, je te dirai que ça ne changera rien et je te tue ok ?
Anna : Quoi ! Mais qui êtes-vous ?
Jean : La faucheuse, faites pas l’étonnée, je pense que ça se voit, des mecs avec des os en guises de main et une robe noire à capuche des plus sexy, on n’en croise pas à tous les coins de rue. Ne cherchez pas à m’avoir, ça ne prendra pas avec moi.
Anna : Heu, ok… Han ! Derrière vous !
Jean : Quoi ?!
Jean : Hé ! Revenez quoi ! Hé ho gamine, reviens, j’blaguais !
Jean : C’est qui ce type au fond ? On dirait un croisement entre un Worlds Apart et un Village People.
Jean : J’vais te rattraper Anna ! Et puis qu’est-ce qu’il fout ce Worlds People ? Pourquoi il court vers moi ?
Jean : Nan mais t’as cru quoi toi ?! Je suis pas gay !
Carl : Nan mais excusez moi, je croyais… enfin, je vous ai vu courir vers moi et j’ai cru que…
Jean : Vous avez rien à croire, dégagez de là, j’ai une femme à tuer, et vous, buvez cet élixir d’oubli. Faîtes le pour moi sinon mes boss vont m’engueuler.
Carl : D’accord grand fou. J’espère te revoir.
Jean : Il vaudrait mieux pas pour vous mais merci quand même !
Vous avez vu les effets spéciaux ? Trois images en une, c’est du jamais vu dans l’histoire des Sims ! Ca bosse dur à la post-production, en même temps, on lui a financé un logiciel de fou, Adobe Photoshop, vous connaissez ? Stéphane oui et il m’a dit que ça roxxxe des mamans ours un truc pareil ! Et j’arrête pas de m’exclamer !!! Je m’exclame même de plus en plus fort !!!!!
Continuons…
Jean : Nan mais vous aviez quoi en tête ? Pouvoir m’échapper ?! Je suis la mort, on ne m’échappe pas. Et puis, je vous vois sur mon GPS…
Anna : Il fallait bien que j’essaye.
Jean : Ouais ouais. Je sors ma faux et c’en est fini de vous… Merde, où elle est… Vous pouvez patienter deux secondes s’il vous plaît ?
Anna : Heu…
Jean : Je l’ai quelque part, ah ! Enfin ! Hé ho mais vous êtes partie où ?!
Jean : Je vous ai dit que ça ne servait à rien, et puis merde, on m’avait pas dit que je devrai passer mes journées à courir comme un conno.
Jean : J’aime mieux ça, taxi, suivez cette femme.
Juliette : Très bien monsieur.
De cette manière, il fut facile de la suivre, elle abandonna deux pâtés de maisons plus loin. Je payais ma course à la conductrice du taxi et je me suis occupé d’Anna. Ce coup-ci, elle n’a pas bronché, il faut dire qu’elle avait été bien chiante le reste du temps, elle me devait bien ça.
Jean : Woha ! Ca fait maigrir de devenir fantôme !
Anna : Oui vous avez vu ça ? Je n’aurai pas tout perdu en fin de compte…
Jean : Bon voyage alors.
Pouvoir rentrer chez soi après une dure journée de boulot, une sacrée récompense, dommage d’avoir tué quelqu’un pour ça. Allons voir Stéphane, peut-être en sait-il davantage sur comment me sauver.
Stéphane : Te voilà enfin Jean.
Jean : Qu’est-ce qu’il y a ?
Stéphane : J’ai commencé mes recherches sur les faucheuses.
Jean : Qu’as-tu appris ?
Stéphane : Ah ça mon gars, ça attendra l’épisode 4 dans lequel il y aura des trucs de fous et inédits à la Simtélé ! Je ne sais pas quoi, mais faîtes comme moi si vous voulez le savoir, attendez l’épisode 4 !
[tab: Episode 4]
Précédemment dans Faucheuse 007
Vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé la dernière fois ? Parce que moi pas, ils sont relou les producteurs, nous les avions prévenus qu’il fallait embaucher une nouvelle voix off en attendant le retour de Fauch’. C’est hallucinant quand même de voir le respect qu’ils ont pour leur public, vraiment, vous ne devriez pas en lire plus, cliquez sur la croix rouge et ne revenez plus jamais !
Mais qu’est-ce que je raconte moi ? Au contraire, mettez www.tendancegeek.com dans vos favoris parce que vous savez, on ne fait pas que des histoires Sims, Jean teste des jeux et des logiciels pour le site et Stéphane kiffe grave les séries TV, c’est trop un geek lui. En plus, Tendance Geek est devenu un projet d’étudiants et vous ne le répétez à personne, c’est entre vous et moi mais… on pense à devenir une association à part entière. Rappelez-vous, pas un mot ! Sinon la Faucheuse tuera votre famille devant vos yeux ! En tout cas, nous sommes sincèrement désolé de n’avoir pu continuer l’histoire plus tôt mais promis, on fera en sorte que cela n’arrive plus !
Faucheuse 007 : Episode 4 – C’est c’ui qu’a peur de l’eau qui ’est.
Une nouvelle semaine commence et tandis que Fauch’ se pavane sur la plage de Vera Cruz, je continue à tuer ma cible hebdomadaire. Vous savez, tuer, c’est comme le Mc Do’ :
Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, je suis à l’étape 4, c’est blasant de prendre sa faux tous les samedi soirs pour faire trépasser un individu comme ça au hasard. Quelqu’un qui n’a rien demandé. Mais bon, du moment que ce n’est pas moi et puis s’ils doivent mourir, c’est qu’ils l’ont bien mérité et toc !
Bon, c’est l’heure pour le prochain, rendez-vous près de l’arbre aux fruits. Il sera en train de faire son footing.
Jean : Charles !
Charles : Heu… bonsoir. C’est… heu, Halloween ?
Stéphane : Non Charles, je suis la Faucheuse, enfin une des Faucheuses parmi tant d’autres parce qu’on est nombreux tu sais. Enfin bon, je suis ici pour te tuer.
Charles : Me tuer ? Mais pourquoi ?
Jean : Parce que c’est comme ça.
Charles : Mais vous avez le choix ! Vous n’êtes pas obligé de me tuer !
Jean : Oh youpi, le couplet du « vous pourriez être un héros en me laissant la vie sauve » et blablabla et blablabla.
Charles : Salaud. Si vous croyez m’avoir aussi facilement, je me casse !
Jean : Han non mais c’est pas vrai ! Toujours ils partent en courant. Dès que Fauch’ revient, elle me donne les thunes pour m’inscrire à la salle de sport.
Jean : Super, il est dans l’eau et comme de par hasard, les faucheuses ont peur de l’eau.
Vous vous demandez sûrement pourquoi non ? En fait, c’est tout simple, on a une réputation à garder et nous devons puer la mort, or, si on va dans l’eau, on se nettoie, donc, on pue moins. CQFD.
Mais bon, il ne sortira pas alors je me lance, je vais être la première faucheuse du monde à entrer dans une piscine. Le jury des records du Monde sont là, chrono à la main.
Jean : Allez Charles, fait pas ton mijoré.
Charles : Va te faire voir !
Etre éclaboussé en pleine tentative de record du monde c’est scandaleux. Si on est cruel avec moi, je suis cruel avec les autres, je suis sorti, et j’ai attendu qu’il se fatigue et se noie. Malin.
Wahou, quelle belle noyade, les cris, les bras qui gesticulent dans tous les sens, c’était superbe. Bon, je récupère le corps comment ? Pour le coup, ce n’est pas ma faux qu’il me faut mais une épuisette.
Pour des raisons de budget et parce que dans les Sims, les fantômes se déplacent tout seul, nous passons cette fastidieuse scène de l’épuisette.
Charles : Je suis désolé…
Jean : Pchtt ! Je ne veux rien entendre, allez oust, dans l’au-delà !
Charles : Non ! Nooonnnnnn !!!
Au même moment, au 742 evergreen terrace.
Il fallait que je sache, je savais qu’il n’était pas parti pour un pèlerinage de drague car je l’aime moi.
Jean : Hého Clotilde, tu as prévenu que c’était toi ? Nan parce que je ne sais pas si tu as lu un peu le script avant de venir mais c’est moi qui pense, les autres ne font que de la figuration.
Clotilde : Oh excuse moi, la prochaine fois je préviendrai, je reprends.
Ding Dong ! Ding Dong !
Stéphane : Oh quel abruti ce Jean, il a oublié ses clés à tous les coups.
Surtout, ne pas être en colère, surtout, ne pas être en colère. Ah oups, c’est moi, Clotilde, qui pense.
Clotilde : Où est Jean ?! Dis le moi Stéphane !
Stéphane : Quoi ? Jean, bah il est en pèlerinage.
Clotilde : Ne me mens pas !
Stéphane : Ok, je vais t’expliquer. Tu n’as qu’à entrer.
Clotilde : Merci Stéphane…
Stéphane : Bon en fait, la vérité, c’est que Jean est tombé amoureux d’une autre femme et ils ont quitté la ville pour vivre heureux, je ne devais le dire à personne pour éviter que des personnes suivent la bonne piste.
Clotilde : Quel salaud… Je le savais de toute façon, ce n’est qu’un connard.
Clotilde : Et alors toi, tu deviens quoi ? Tu photographies des portraits ?
Stéphane : Ah ça ! C’est les victimes de… heu, ce sont d’anciens amis à moi.
Clotilde : Pardon ?
Jean : Je suis rentré Stéphane, ça n’a pas été facile de le tuer mais j’y suis arrivé.
Clotilde : Jean ?
Clotilde : Woh putain !
Et paf ! C’est là que se termine l’épisode mais surtout, ne vous attardez pas sur la tronche que fait Clotilde, en vrai, elle est canon. Et au lit ! Mama mia que c’est… Wah quoi ! Mais dès qu’on aura trouvé une solution à mon problème, je pense que je l’inscrirai à un concours d’imitation de carpe.
Et puis… promis, le prochain épisode, il arrivera plus vite.
[tab: Episode 5]
Dans les studios de Faucheuse Entertainment
Jean : Fauch’ ! Fauch’ ! C’est bon !
La Faucheuse : Quoi ?
Jean : C’est bon, nous avons les financements, notre histoire peut continuer !
La Faucheuse : Ah ça, pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle. Mais on donne quoi comme excuse à nos lecteurs ?
Jean : On a qu’à dire qu’on s’est fait braquer par une vieille. Par ma mère tient, depuis le temps qu’elle voulait vivre à mon crochet.
La Faucheuse : Mais en vrai, nous savons que c’est Clotilde qui a tout perdu dans les jeux d’argents.
Communiqué du Président (qui a souhaité rester anonyme)
N. : Heu oui, moi, j’vous le dis, moi, les jeux d’argents ne sont plus un monopole de la Simaise des jeux, oui, grâce à moi, vous pouvez vous ruiner sans nous rapporter.
Précédemment dans Faucheuse 007
Dernièrement, Clotilde a cru reconnaître la voix de Jean mais sa surprise fut immense quand elle a découvert qu’il s’agissait d’une Faucheuse, probablement une nouvelle recrue qui ne sait pas ce qu’est la discrétion, en tout cas, elle ne compte pas se laisser tuer par un amateur. Des sales types, elle en a croisé, à commencer par Jean.
Pendant ce temps là, Fauch’ est toujours en vacances, à la plage, aux frais des contribuables. Oui monsieur ! Il faut toutefois noter que les sims n’ont pas beaucoup de factures et que Fauch’ a du se contenter de prendre l’avion dans la soute à bagages avant de parier ses derniers sous dans une émission japonaise. Fort heureusement, après quelques menaces de mort auprès des autres candidats et du présentateur, elle s’en est sortie en multipliant par dix sa cagnotte. Elle profite désormais de la piscine et drague de jeunes femmes en mal de sensations fortes.
Faucheuse 007 : Episode 5 – Pendant ce temps là, à Vera Cruz
Clotilde : Faucheuse ! Assassin qui tente de prendre la voix de Jean.
Jean : Nan mais…
Clotilde : Ah non ! Ne tentez pas de m’amadouer en me convaincant que Stéphane mérite la mort !
Stéphane : Quoi ?!
Jean : Non mais non. Je vais tout t’expliq…
Clotilde s’était déjà lancée dans la bagarre.
Stéphane : Bon sang, elle ne pouvait pas s’en empêcher…
Encore une fois, c’est Jean qui s’est pris une branlée, ça le poursuit, il ne faut pas que tu laisses tomber Jean, tu as toujours ta faux pour te venger !
Stéphane : Nan mais t’es vraiment trop conne.
Clotilde : Oh mais euh toi aussi vous êtes con.
Stéphane : C’est vraiment Jean, alors ok, il ne ressemble plus vraiment à Jean mais c’est lui.
Jean ruminant : Blablabla, tu verras Faucheuse 007, c’est facile comme métier, tu te feras jamais casser la gueule blablabla, j’t’en foutrais des c’est facile comme métier. Attends que tu reviennes Fauch’ on va avoir des choses à se dire tu vas voir.
Clotilde : Tu rigoles ? Il n’a que la peau sur les os.
Stéphane : En fait, je dirai qu’il n’a plus que les os.
Clotilde : Je suis vraiment désolée Jean.
Jean : Ce n’est pas grave, c’est normal que tu ne m’ais pas reconnu sans ma beauté légendaire pour t’éblouir.
Clotilde : Nan vraiment, j’insiste, excuse moi.
Jean : Je n’ai aucune raison de devoir t’excuser car tu ne me dois aucune excuse. Je n’ai même plus mon magnifique sourire avec ses dents si blanches sur lequel ton reflet apparaît en mieux que la réalité. Tu ne pouvais pas me reconnaître.
Clotilde : Ok c’est bon j’ai compris.
Jean : Comprendre quoi ? Que sans mon physique exceptionnel et mes muscles qui affoleraient n’importe quelle femme, tu ne m’ais pas reconnu, vraiment, je ne vois pas ce qu’il y a à comprendre.
Clotilde : Et si on allait s’assoir que tu m’expliques cette histoire ?
Jean : Cette histoire de fou qui a transformé ma beauté en sac d’os ?
Clotilde : Oui, celle-là.
Jean : Pourquoi pas. J’ai de la salive à gaspiller, enfin non, je n’ai plus besoin de salive pour parler.
Durant quinze minutes, Jean raconta à Clotilde ce qu’il lui était arrivé, ce cruel destin qui avait fait de lui une Faucheuse atypique.
Jean : Et donc paf ! Ca a fait des Chocapic ! Je suis devenu une Faucheuse !
Clotilde : Incroyable.
Stéphane : C’est ce que je me suis dit aussi lorsqu’il m’a raconté ça après m’avoir planté un coup avec une fille.
Clotilde : Bon, je voulais seulement passer, il faut que j’aille au boulot maintenant… Je suis désolée pour ce qui t’arrive Jean, sache que je suis toujours là si tu as besoin de moi.
Jean : Bah ça tombe bien vois-tu, car lorsque je reviens d’un passage dans l’au-delà je suis tout tristounet alors une petite partie de jambes en…
Clotilde : Je te coupe, je préfère ne pas entendre la suite.
Clotilde : On se retrouve demain, on parlera de tout ça et peut-être, on fera ce que tu as dit.
Jean : Oh toi, tu sais parler aux Faucheuses.
La nuit tombe sur Riverview et alors que Jean et Stéphane font une partie de PES 2010 sur leur nouvelle console BayStation 3. Clotilde manigance quelque chose de louche. Très louche.
Clotilde : Oui, il faudrait que nous nous voyons, je sais que vous ne me connaissez pas.
L’inconnu : – paroles inaudibles –
Clotilde : Très bien, je vous retrouve là-bas.
Là-bas…
Clotilde : Bonjour.
L’inconnu : Bonsoir.
Clotilde : Il faut que nous parlions, nous pouvons nous assoir sur ce banc.
Clotilde : Madame la maman de Jean, vous pouvez m’expliquer comment ça s’est passé ?
Matilda : D’abord, vous pouvez m’appeler Matilda. Alors en fait, il s’est passé que je n’avais pas le choix, alors que j’arrivais au bout de mes neuf mois de grossesse, j’étais à l’arrière d’un taxi quand Jean sortait de mon ventre comme une savonnette, je l’aurai bien laissé là sur le siège discrètement. Mais la police était partout à cause des attentats contre Fidel Simstro, vous vous souvenez ? Non je suis bête, vous n’étiez pas née. Bref, déjà à l’époque il s’admirait dans le rétroviseur du taxi.
Clotilde : Merci, mais ce n’est pas ce que je voulais savoir. Moi, ce qui m’intéresse, c’est à propos de maintenant.
Matilda : Alors là, je ne peux pas vous aider, cela fait un an que je ne l’ai pas vu.
Jean : Qu’est-ce que tu fais là Clotilde ?
Matilda : Vous venez pour me prendre c’est ça ? Et bien je suis prête.
Jean : Mais non maman je ne suis pas là pour toi.
Matilda : Maman ?
Jean : C’est une blague. Mais heu… je ne viens pas vous tuer non plus. Et Clotilde, revient ici s’il te plaît.
Clotilde : Bon ok, je ne recommencerai plus.
Jean : J’espère, j’ai assez de problèmes comme ça.
Pendant ce temps là… A Vera Cruz.
Fauch’ prenait du repos bien mérité.
Avant de se faire draguer par une inconnue en manque de mains froides à réchauffer.
Fauch’ : Tu sais Julie, ce que tu me racontes c’est super, ma chambre, c’est le numéro 72, tu pourras me retrouver comme ça, maintenant, je dois parler affaire avec un collègue.
Cindy : Mais je ne m’appelle pas Julie.
Fauch’ : C’est bien, c’est bien, allez oust !
Voix off SNCF : Votre appel en PCV en direction de Jean est en cours. Veuillez ne pas raccrocher.
Jean : Allo !
Fauch’ : Salut Jean.
Jean : Ah c’est toi, tu sais qu’il est minuit chez nous ?
Fauch’ : Non et à vrai dire, j’m’en fous. Je voulais juste te dire, tu sais, quand tu envoies les gens dans l’au-delà.
Jean : Oui et bien quoi ?
Fauch’ : Et bien en fait, ils sont aux portes du Paradis et de l’Enfer. Donc bon, ça fait cinq semaines que ta première victime est là-bas à t’attendre, elle doit s’emmerder parce qu’il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à faire devant ces portes. Saint Pierre est pas très causant si tu vois ce que je veux dire.
Jean : Non j’vois pas.
Fauch’ : Et bien en tout cas, il faut que tu ailles là-bas. Pour y arriver, c’est très simple, tu tournes trois fois en rond, tu appuies deux fois sur ta bague et tu prononces le code secret.
Jean : Qui est ?
Fauch’ : Une faucheuse par-ci, une faucheuse par-là. Bon, il faut que je te laisse, je suis entouré de séduisantes jeunes femmes.
J’étais vraiment sur le cul quand Fauch’ m’annonça que je devais aller au pays des presque morts. Mais je n’avais apparemment pas le choix…
[tab: Episode 6]
Précédemment dans Faucheuse 007
Jean a envoyé pas mal de monde dans l’au-delà sans se préoccuper du fait que ces personnes se retrouvent au purgatoire. Fauch’ a décidé de mettre un terme à cette négligence en demandant à Jean d’y aller et de les envoyer en Simfer ou au Parasims selon les cas. Pendant ce temps là, Stéphane regarde un match de foot, et puis on n’a qu’à dire que Clotilde dort, comme ça, ils viendront pas nous faire chier. C’est maintenant l’heure de l’épisode spécial Jean.
Faucheuse 007 : Episode 6 – Jean voit les gens au purgatoire
Alors que j’étais fier de mon titre plein de subtilités, je devais m’atteler à la mission confiée par ce vacancier de Fauch’, il rentre dans trois jours alors si je n’ai pas fait mon job j’imagine bien que cela en sera fini de moi. J’ai donc tourné trois fois en rond puis appuyé deux fois sur ma bague avant de prononcer…
Jean : Une faucheuse par-ci, une faucheuse par-là. Bon, il faut que je te laisse, je suis…
Oh ! Il s’est gouré Fauch, je n’avais pas besoin de dire « Bon, il faut que je te laisse, je suis entouré de séduisantes jeunes femmes. »
Elles sont décidément étranges les faucheuses. Je me demande ce que peuvent bien faire les âmes que j’ai tuées.
Groupe d’âmes perdues : C’est bien le chemin que nous devons prendre ?
Vadim : Effectivement, il faut dire qu’on n’a pas le choix avec tous ces arbres qui ont poussé n’importe comment.
Ruby : Dans ce cas, allons-y.
Robert, Vadim, Ruby et Shana marchaient fièrement vers leur ultime destinée, le Parasims ou le Simfer. Vous trouvez pas que ça ressemble à Armageddon avec Bruce Willis leur entrée, franchement, j’vous jure les metteurs en scène n’ont vraiment plus d’imagination. Vous allez définitivement mourir les gars, pas la peine de faire les beaux.
Jean : Bonsoir tout le monde, j’imagine que vous savez pourquoi vous êtes là, si ce n’est pas le cas, tant pis, j’aimerai bien aller faire mon after en discothèque alors je vais pas passer des heures à vous expliquer.
Groupe d’âmes perdues : Heu, on doit dire quoi ?
Jean : D’accord, ça suffira.
Groupe d’âmes perdues : D’accord.
Jean : Je vais récupérer l’enveloppe qui contient les noms des perdants, vous pouvez patienter dans notre salle conçue exprès pour l’occasion. Si vous vous ennuyez, vous pouvez faire un baby-foot, désolé de ne pas avoir mis de magazines mais le purgatoire est une zone communautaire alors c’est super chiant de faire ce que l’on veut.
Tandis que je partais, le groupe entamé une conversation fort enrichissante.
Shana : Vous l’a trouvé comment la déco ?
Ruby : Heu bof.
Vadim : Bof.
Robert : Moi j’aime bien. Mais c’est un poil narcissique toutes ces statues je trouve.
Shana : C’est pas faux. Vadim, vous dormez ?
Vadim : ZzzZZZZzzzZZZ…
Ruby : Sans certitude, je dirai oui.
Robert : Puisque nous sommes quatre, nous pourrions nous faire une petite partie de baby ?
Vadim : Pourquoi pas.
Robert : Vous ne dormiez pas ?
Vadim : Si mais en fantôme, je me régénère super vite. Mon horloge interne est complètement déréglée.
Robert : Pour savoir qui commence avec la balle nous allons tirer à pile ou face. Alors, pile ou face ?
Vadim et Ruby : Pile.
Robert : Ok, on va tirer à pile ou face celui qui aura le droit de prendre pile. Pile ou face ?
Vadim et Ruby : Pile.
Shana : Ah les merdeux ! Nan mais vous êtes vraiment des merdeux.
Robert : De toute façon, j’ai la balle donc c’est Vadim et moi-même qui commençons.
Alors que la partie était très serrée, j’ai dû les arrêter pour qu’ils profitent un dernier instant de mon ossature de rêve avant d’aller là où ils doivent aller.
Jean : Oula, j’ai entre mes mains, l’enveloppe…
Robert : Excusez-moi.
Jean : Hum… Je reprends, j’ai entre mes m…
Robert : Pardon !
Jean : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a, tu as un problème le noyé ? Tu faisais moins le malin dans l’eau.
Robert : C’est juste que je me demandais ce que vous faisiez avec un tel panneau.
Jean : Oh bah oui, tu veux te moquer c’est ça hein ? Notre boulot n’est pas payé par les impôts je te signale, on mérite notre titre de fonctionnaire mais on a simplement le titre de métier à risque alors qu’on ne risque pas grand-chose, c’est plutôt nos victimes qui trépassent. Bref, il faut bien se financer et nous n’avons rien trouvé de mieux que le casino. Si tu as d’autres questions, tu les tournes sept fois dans ta bouche ou un truc dans le genre et surtout, tu te les gardes.
Robert : Désolé, je ne voulais pas être méchant.
Jean : J’espère bien, si tu ne veux pas que je tue ton fantôme.
Jean : Je reprends, j’ai ici, entre mes mains, l’enveloppe qui contient votre destination finale (4 ! Sponsor officiel des faucheuses). Le Parasims ou le Simfer, je ne sais pas, il y a du suspens, les votes ont bien sûr étaient fait sous contrôle d’huissier. Juste après la pub vous saurez qui va en Simfer. C’est tout de suite, maintenant, now ! Juste après la pub.
Ruby : Nan mais voilà, c’est pour ça que je t’ai dit « non » quand tu as voulu sortir avec moi, tu passes ton temps à frimer et dire n’importe quoi pour te donner un genre qui ne te va même pas.
Jean : Je t’ai tué une fois, je peux te tuer une seconde fois tu sais.
Essaye toujours, je t’attends, ta faux, je te l’enfoncerai où je pense.
Robert : Ouch…
Jean : Ras le bol, pas de pub, on ouvre tout de suite, Ruby, en Simfer et hop. Tu l’as pas volé, tu vas voir Lusimfer fait des brûlures indiennes de qualité.
Jean : On se dit à jamais.
Ruby : Va te faire voir.
Jean : T’inquiète, en discothèque on va me voir. Ahah, elle était bonne celle là.
Vadim : Mouais, je ne suis pas convaincu.
Jean : Et bien sache que mon humour a fait tomber le cœur de nombreuses femmes.
Vadim : Et votre prétention vous a amené là où vous êtes.
Jean : Argh, font chier ces morts. Finissons-en ! Vadim, Robert et Shana, direction le Parasims, vous m’en direz des nouvelles. En espérant vous retrouvez là bas dans disons, cinquante ans.
Quelle soirée, ils n’étaient que quatre mais qu’est-ce que c’était barbant. Et puis ça fait des semaines que je n’ai pas couché avec une fille, ça commence à être difficile à vivre, avant, je tournais facile à quoi, deux voire trois filles par jour, intraveineuse de caféine pour pouvoir tenir et quand je pouvais plus, je refilai les nanas à Stéphane, il était plutôt content. D’ailleurs, il faut que j’aille le retrouver à la maison, le match de foot doit être terminé.
Stéphane : Super match ! Super match !
Stéphane : Alors ? Ta soirée ?
Jean : Ne m’en parle pas, c’était une vraie torture, j’ai bien fait de les envoyer dans l’au-delà, un ramassis d’incapables, et que des moches en plus.
Stéphane : Ah ouais je vois. Mais ce n’est pas trop dur pour toi de tuer ces gens et de les envoyer en Simfer ?
Jean : Pas particulièrement, ce qui me ferait vraiment chier, c’est d’y être envoyé.
Stéphane : Je comprends.
Jean : Surtout, promets-moi , si un jour tu es une faucheuse, de faire en sorte que j’aille au Parasims.
Stéphane : Ah mais je ne serai jamais une faucheuse, je ne fais jamais de promesse à la con moi.
Jean : C’est pas fair-play ça ! Changeons de sujet, ton match, c’était comment ?
Stéphane : Super !
Jean : C’était contre qui au fait ?
Stéphane : Sunset Valley contre Riverview.
Jean : C’était pas déjà le match de la semaine dernière ?
Stéphane : Si, et de celle d’avant aussi. Nous vivons dans un petit pays tu sais. En tout cas, ce fut une belle victoire de Riverview.
Jean : Chut ! Tu vas énerver nos lecteurs supporters du Sunset Valley FC.
Stéphane : Oh bah désolé, je voulais juste t’informer.
Jean : D’accord mais fait attention la prochaine fois. Pour la peine, je vais me coucher, c’est mort pour la discothèque, le jour se lève…
Je me demande bien quel genre d’activité je vais faire pour le prochain épisode. Allez savoir…
[tab: Episode 7]
Précédemment dans Faucheuse 007
Jean a fait le travail jusqu’au bout, désormais, il est une faucheuse jusqu’au bout des doigts et chaque jour qui passe lui donne envie de retrouver la vie normale. Mais voilà, les faucheuses sont méchantes et elles n’ont pas l’intention de lui rendre la vie.
Faucheuse 007 : Episode 7 – Une journée stéphanoise
Souvent, on me demande de parler davantage de Stéphane, mais Jean ne parle que de lui vous savez, mais en l’approche de Noël je me résigne à vous faire une journée spéciale en compagnie de Stéphane. Vous allez voir qu’il a une vie pas franchement palpitante qui se résume à quelques apparitions dans Faucheuse 007. Sincèrement, je vous le dis, ce n’est pas un ami, au mieux un figurant parce que cette histoire, c’est mon histoire, celle de Jean ‘Faucheuse 007’ Limousin. Mais passons. Découvrons ensemble, la vie de Stéphane, ou du moins une journée.
6h27
Woha ! Il commence fort le Stéphane, elle est pas moche du tout sa copine, dommage que je sois une faucheuse, je l’aurai bien séduite grâce à mon extraordinaire beauté. Je ne suis pas certain mais je crois qu’ils ont passé la nuit ensemble et qu’ils vont partir tous les deux à leur boulot respectif, Stéphane est un scientifique fou, oui, il y a bien écrit « fou » sur son contrat de travail, je n’invente rien. Et elle, bah je sais pas, c’est la journée de Stéphane, pas la journée de la femme, elles en ont déjà une en plus, si c’est pour en rajouter une, n’importe quoi…
Oh ! Elle s’en va et lui s’assoit sur un banc en compagnie d’une jeune femme. Ah oui mais regardez son regard inquiet vers la caméra, il sent que la production l’a piégé.
Oh, bah le piège ne doit pas être si désagréable que ça. Mais quelle âge a-t-elle ? C’est vrai ça, elle ne devrait pas être au lit ?
Oups ! La nana qu’il a dragué, elle est revenue, c’était donc cela le piège. Les salauds à la production, ils auraient pu être plus sympa avec Stéphane, il va se transformer en martyr à cette allure-là. On me fait signe que je dois les laisser parler…
La nana : Je le savais ! Dès que j’ai le dos tourné, tu embrasses une autre femme, une gamine plutôt ! Sale petit pervers pédo-communiste !
Stéphane : Ah non, on ne met pas mes convictions politiques sur le tapis hein ! Et puis c’est elle qui m’a embrassé, je n’y peux rien moi si je suis irrésistible.
La nana : Je t’interdis de parler comme Jean.
Stéphane : Jean est un bon ami !
La nana : Arrête, tu ne sais même pas où il est en ce moment.
La gamine : Hého, tu laisses mon p’tit copain tranquille, regarde comme il est content que j’intervienne. Toi, tu es trop vieille, tu pourrais être ma mère, ce type a besoin d’une femme, une vraie !
La nana : Nan mais ce qu’il faut pas attendre parfois.
La nana : Allez hop ! Une fessée et au lit gamine, c’est pas une enfant qui va m’apprendre la vie.
La gamine : Maman !!! Elle m’a fait mal.
Oh, je le sens désespéré notre Stéphane, le public est de tout cœur avec toi Steph’ ! Après un début de journée comme celui-ci, Jean préfère oublier tout ça dans une bonne journée de travail. Il est 14h12 quand Jean sort du travail. Je suis sincèrement désolé mais le laboratoire a refusé de laisser entrer les caméras. En tout cas, il a l’air encore contrarié le Stéphane.
Il a alors décidé de passer une partie de son après-midi en compagnie de Clotilde, une petite partie d’échecs, il n’y a que ça de vrai pour oublier une pénible journée. Hé ! Regardez sur le banc, c’est Fatima, la femme dont j’ai fait cocu son mari ahah, hého Fatima, je suis là. Ah mince, je ne suis qu’une voix off. Je me demande ce qu’elle fait là.
17h59
Tiens, elle a suivi Stéphane jusqu’à son domicile, personnellement, ça ferait un bail que j’aurai prévenu la police pour harcèlement. Qu’est-ce qu’elle lui veut à mon pote ?
Stéphane : Oh, quelle bonne surprise, ça va Fatima ?
Fatima : Et bien je n’irai pas par quatre chemins, je suis enceinte.
Stéphane : De moi ! Comment est-ce possible, nous n’avons jamais couché ensemble !
Fatima : Pas de toi voyons, mais de Jean.
Stéphane : Ah oui, mais c’est que Jean… il est indisponible en ce moment.
Fatima : Dans l’histoire, c’est moi la couillonée, je n’ai pas couché avec mon mari depuis des lustres (très anciens) et l’immaculée conception, c’est passée une fois, ça ne passera pas deux fois.
Stéphane : Mais je n’y peux rien moi…
Stéphane : Je te supplie de croire que je ne sais pas où il est. D’ailleurs, es-tu vraiment enceinte ?
Fatima : Tu es sérieux là ? Tu n’as qu’à toucher.
Stéphane : Woha ! J’l’ai senti ! Jean est papa, Jean est papa ! C’est génial !
Fatima : Ouais ouais, c’est super. Tu peux me dire où il est maintenant ?
Stéphane : Non, mais je te promets de le contacter le plus rapidement possible.
Stéphane : Quelle journée…
Jean : Difficile ? (Un seul mot pour une seule réplique, à 400 000 simflouz par épisode, je mériterai d’être pendu comme les traders)
Stéphane : Ouais, mais j’ai appris des choses te concernant, il faut que nous en parlions.
[tab: Interlude]
Faucheuse 007 vous souhaite un Joyeux Noël !
Malheureusement, le prochain épisode ne sera que pour la rentrée, les examens de faucheuse annuels de Jean ont eu raison de lui et les vacances des fêtes ne sont jamais les plus reposantes. Nous reviendrons à la rentrée avec plein de surprise, Tendance Geek va bouger et pas qu’un peu. Bientôt, vous découvrirez toute l’actualité du jeu vidéo PC (dans un premier temps) et nous continuerons nos tests de jeux chers à notre cœur en cherchant toujours, à pointer le doigt sur ce qui ne va pas et en soulignant les atouts.
Je ne partirai pas comme ça sans vous dévoiler un secret sur Faucheuse 007. Souvent dans les commentaires, vous cherchez à savoir comment je fais fonctionner ma Faucheuse. Plutôt que chercher à m’encanailler avec la véritable Faucheuse et n’avoir aucune possibilité de les dédoubler, j’ai créé ma propre Faucheuse. Celle-ci n’est désormais aux yeux de mon jeu, qu’une simple tenue vestimentaire (complète). Ce qui explique la disparition de la faux et nos subterfuges pour éviter des incohérences de scénar’.
Si cette astuce n’a été employé par aucun autre joueur et si vous souhaitez avoir cette tenue vestimentaire, je pourrai éventuellement la mettre en ligne.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de joyeuses fêtes et une bonne fin d’année.
[tab: Episode 8]
Précédemment dans Faucheuse 007
Jean a appris par Stéphane que Fatima était enceinte, ni une ni deux, en un coup de fil, Jean était dans un taxi prêt à quitter la ville. Ce qui tombe bien en fait parce qu’il y a de la place à Sunset Valley et surtout, Stéphane dit avoir trouvé un moyen de redonner la vie à Jean. Stéphane demande alors au taxi de partir vers sa maison en bord de mer mais Clotilde ne l’entend pas de cette oreille, si Jean peut guérir, alors elle veut être de la partie.
Faucheuse 007 : Episode 8 – Oulalala, la mission
Jean : Ça ne vous fait pas flipper d’être assise à côté d’un porteur de mauvaises nouvelles.
La conductrice : Non pas du tout, vous savez, j’en vois des vertes…
Stéphane : Des aliens ?
La conductrice : Non jamais, je voulais parler de l’expression avec les pommes.
Stéphane : Oh, et les pas mûrs c’est genre Jean avec sa tenue de Faucheuse ?
La conductrice : Bah non, lui, il est du genre pomme pourrie.
Jean : Attends de me voir en humain tu ne diras plus la même chose, tu succomberas à mon charme comme toutes les autres.
Clotilde : Toutes ?
Jean : Ou… presque quoi.
Nous sommes arrivés à Sunset Valley en début d’après-midi, la ville est plutôt jolie avec sa plage et sa montgolfière. J’imagine bien la maison de Stéphane, une belle villa avec piscine et un intérieur moderne qui respire la classe.
Jean : Wahou, la belle paire de… Je suis impatient de redevenir humain.
Clotilde : Oui Jean, ce garçon a une belle paire de lunettes, promis, je t’achèterai la même dès que tu auras de la peau sur les os.
Jean : Rho je rigolais…
Stéphane : Bienvenue chez moi !
Jean : Ah… Hé bé j’imaginais pas ta baraque comme ça.
Clotilde : N’écoute pas Jean, il passe sa vie à se plaindre, ça doit être le fait qu’il n’a aucun cœur, du moins, un qui bat.
Stéphane : On ne le changera pas, même en vie, il est chiant.
Jean : Ok c’est bon, j’ai compris, je serai plus gentil.
Stéphane : Clotilde, tu peux attendre dans la maison, si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à te servir. Quant à toi Jean, suit moi, il faut que je te montre quelque chose.
Stéphane : Voilà ce qui pourrait bien te sauver.
Jean : Ooooooohhhhhhhh. Plein d’ordinateurs et… et ? Une douche…
Stéphane : Une douche ! Une douche ! Ce n’est pas qu’une douche ! C’est ce qui pourrait bien te faire redevenir humain !
Jean : Excuse-moi Stéphane mais tous tes trucs de geek et de scientifique fou, ça me dépasse complètement. Pourquoi ce n’est pas qu’une simple douche ?
Stéphane : Et bien c’est très simple, cette douche, grâce à mes nombreuses retouches pourrait bien te redonner forme humaine. La technologie, couplée à un objet ancien capable de ressusciter les morts, nous pourrions peut-être avoir entre nos mains la solution pour te sauver et aussi celle pour détruire le monde.
Jean : Fauch’ va pas être content. Heu. Tu as dit détruire le monde ? Je pose la question car j’ai vu comme des flammes dans tes yeux et il ne manquait que le rire machiavélique genre Muahahahahah !
Stéphane : Peu importe, pour le moment, il y a un problème qu’il nous faut résoudre.
Jean : Lequel ?
Stéphane : Bah en fait, ce fameux objet ancien… je ne sais pas ce que c’est.
Jean : Tu sais quoi à propos de cet objet ?
Stéphane : Bah à part qu’il est en Egypte…
Jean : Pas grand-chose. Bah tu sauras peut-être répondre à ma question. Tu sais pourquoi les plans des photos sont toujours braqués sur toi et que l’on me voit toujours de dos ?
Stéphane : Je ne sais pas, essayons pour voir.
Stéphane : Je sais maintenant, c’est parce que tu n’as aucune expression. C’est tout noir sous ta capuche.
Jean : Ahhhh… l’avantage, c’est que l’on peut faire appel à un cascadeur pour les scènes difficiles sans que les lecteurs s’en aperçoivent.
Stéphane : Oui mais là, tu es en train de tout leur avouer !
Jean : Beuarf, on doit avoir dix ou quinze lecteurs à tout casser. Qui pourrait perdre autant de temps à lire une histoire aussi naze ?
Stéphane : On va en Egypte ?
Jean : Ok ok, on va en Egypte.
Jean : Clotilde, c’est décidé, on va en Egypte !
Clotilde : Que ? Quoi ?! Mais pourquoi ?
Jean : Parce que c’est notre mission. Si tu veux revoir ma splendeur, il faut aller là-bas.
Clotilde : Je veux voir un Jean plus gentil et attentionné mais si je peux déjà avoir le Jean super beau, pourquoi pas.
Pendant ce temps-là, en Egypte…
Kratapatra : Hmmpppffff…
David Lafro : Ça ne va pas Cléo ?
Kratapatra : Je sens qu’un grand malheur va s’abattre sur nous…
David Lafro : Mais tu vas nous protéger grande Kratapatra…
Kratapatra : C’est toi la grande Kratapatra désormais !
[tab: Episode 9]
Précédemment dans Faucheuse 007
Pas le temps de rester dans la bicoque en bord de mer, Jean, Stéphane et Clotilde décident de partir en Egypte à la recherche de ce qui pourrait rendre la vie à Jean.
Faucheuse 007 : Episode 9 – La momie ou pas loin.
Indy : Oh mais j’vous connais vous, vous êtes la Faucheuse !
Jean : J’en suis une parmi tant d’autres.
Indy : Han, si mes amis pouvaient voir ça, et dire que j’ai oublié mon appareil photo. Vous pourriez me signer un autographe ?
Stéphane : Bon, je vais regarder les pistes qui pourraient nous mener à cet objet sacré.
Jean : Pas de soucis… Voilà.
Indy : Merci, bonne journée alors.
Jean : A vous aussi. Où doit-on aller Stéph’ ?
Stéphane : Un gars du nom de Youssef Nagi cherche des aventuriers pour une quête, peut-être pourra-t-il nous aider ensuite à trouver ce que nous cherchons.
Jean : C’est parti.
Youssef : Bonjour. Comme un gros nul et parce que les scénar’ des Sims 3 Destination Aventure c’est pas la joie, j’ai perdu sans faire exprès de précieux documents dans un tombeau.
Clotilde : Pas de bol.
Youssef : En effet… Pourriez-vous les récupérer ?
Stéphane : D’accord, mais nous cherchons un objet sacré qui pourrait guérir notre ami encapuchonné.
Youssef : Qu’a-t-il ?
Stéphane : Disons qu’il est entre la vie et la mort.
Youssef : Oh je comprends, dans notre pays, on appelle ça des momies, et dans notre pays, ils sont plutôt du genre bandelettes en tout genre plutôt que robe noire. Question de goût je pense.
Jean : Plutôt question de métier, l’un lance des malédictions, l’autre envoie les vivants dans l’au-delà.
Youssef : Hum… Soit. Je ne sais pas ce que vous cherchez mais j’ai un ami scientifique avec qui je pourrai vous mettre en relation.
Stéphane : Très bien, nous allons chercher vos documents.
Clotilde : Oh mais que vois-je ? Un fan de disco dans un rectangle.
Jean : Ne nous barrez pas la route.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Je dois protéger notre cité des malheurs que vous apportez !
Jean : De quoi qui cause ?
David ‘Kratapatra’ Lafro : Ce ne serait pas un débile ton copain ?
Stéphane : Non.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Je sais très bien ce que vous faites ici ! Vous allez réveiller Imothep, ce grand prêtre de Thèbes momifié vivant pour avoir défié le pharaon en se tapant sa copine Anck-Su-Namun.
Jean : Tu te goures de film là. Nous, on est là pour me redonner forme humaine.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Ah ? Au temps pour moi. N’en dîtes pas plus j’ai trop honte de m’être trompé.
Jean : J’aimerai bien mais j’adore trop ma voix. L’histoire, c’est que…
Quinze minutes plus tard…
Jean : Et donc voilà, on se retrouve ici à la recherche d’une solution.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Je peux vous accompagner ?
Jean : Pourquoi pas. Entrons dans ce tombeau !
Stéphane : Hum… Un coffre, voyons ce qu’il y a dedans. Une clé de voûte !
Jean : Stéphane, j’ai joué à des tas de jeux dans lesquels il y des tas de pièges…
Stéphane : Et ?
Jean : Moi, je suis déjà mort, je n’ai qu’à ouvrir, comme ça, si la porte est piégée, on s’en fout.
Stéphane : Je ne suis pas convaincu mais pourquoi pas.
Jean : Ouais bon, pas de piège.
Clotilde : Il est pas terrible ce tombeau.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Ne te moque pas de notre patrimoine. Tiens, il faut déplacer cette statue sur ce mécanisme, c’est un travail pour moi ça.
Quelques salles et trésors plus tard.
Stéphane : Il faut ouvrir cette porte.
Clotilde : Ah, il faut se poser sur cette dalle. Ca marche ?
Stéphane : Non.
Clotilde : Aarrhhhhh ! Et là ?
Stéphane : Toujours pas.
Clotilde : Beeuuuuuaaaaarrrrrgggggghhhhhh !!!!
Stéphane : Ca marche !
Jean : Très belle onomatopée ma chérie.
Clotilde : Merci Jean.
Clotilde : Ce mur est louche, il doit y avoir une pièce secrète derrière.
Jean : Ah oui ? C’est intéressant…
David ‘Kratapatra’ Lafro : Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Jean : Tu regardes le physique affolant presque racoleur de Clotilde et tu baves.
David ‘Kratapatra’ Lafro : C’est vrai qu’on vend pas des shorts comme ça par chez nous et je le regrette.
Jean : Note à moi-même, coucher avec Clotilde quand toute cette histoire sera terminée.
Clotilde : Tu peux toujours rêver.
Jean : Pardon Clotilde mais ma phrase faisait partie d’un soliloque. Tu n’étais pas censée l’entendre.
Jean : Voilà, tu fais mieux de pousser ton mur.
Stéphane : J’ai trouvé les documents ! Ils étaient rangés dans ce coffre.
David ‘Kratapatra’ Lafro : Youssef, il perd ses documents dans un coffre ? C’est un bon.
Stéphane : Je fonce rapporter ces documents.
Jean : Pourquoi courir ?
Stéphane : Notre visa expire bientôt !
Jean : Fonce fonce fonce !
Stéphane : Mince, il fait déjà nuit, pourvu que Youssef ne dorme pas.
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Et oui…