Histoire d’une construction

[tab: Partie I]
Grand fan des city-building, j’aime réaliser des villes grandioses. En l’occurrence, il s’agit d’une cité. Nous sommes dans Grand Ages : Rome dont j’ai réalisé un test il y a peu et que vous trouverez en suivant ce lien. Le nom de cette cité est Actium, pour faire un petit retour historique. Ce fut le lieu d’une grande bataille navale le 2 septembre de l’an 31 avant Jésus Christ, avec un empire romain en pleine guerre civile. Cette bataille concerna les forces d’Octave contre celles de Marc Antoine et l’alliée de ce dernier : Cléopâtre VII. Les amants les plus célèbres de l’Antiquité.
Dans Grand Ages : Rome, vous êtes sous les ordres d’Octave et vous devez donc gagner cette bataille. La partie se présente comme la construction d’une cité afin d’obtenir les troupes et les navires nécessaires à la victoire. Bien entendu, je n’ai pratiqué aucune triche durant cette partie ou autre pouvoir divin ! Voici dans un premier temps la carte des lieux…

Notre cité d’Actium naît donc au Nord-Ouest de la carte, les différents cadres sont les points d’insertion que je me suis donné. Ainsi, ma cité évoluera vers le Nord puis le Nord-est. Ensuite, c’est au Sud et au Sud-est que j’implanterai ma cité pour enfin m’étendre vers le Sud-ouest. Nous commençons cette partie avec déjà quelques bâtisses, fier de mes conquêtes précédentes, je possède de nombreuses qualités pour contrôler mes citoyens. A l’inverse, mes troupes n’ont aucune expérience et n’ont que leur courage pour se défendre, à l’instar des fourmis, c’est le nombre qui fait la force dans ma stratégie de survie au départ, puis de conquête. Pour satisfaire au mieux mes plébéiens, j’ai rapidement fait bâtir un temple en l’honneur de Saturne et une arène pour leur offrir des jeux. Une boulangerie s’ajoute au marché et à la boucherie pour fournir de la nourriture. L’école déjà en place ainsi que mes capacités de recherches me permettent de découvrir les technologies indispensable à ma survie qu’il s’agisse de l’aspect militaire pour me défendre que celles qui me permettront de maintenir l’ordre au sein du peuple qui me suit.

Rapidement, je fais installer equites et praticiens dans ma cité afin de profiter des qualités de chacun. Le commerce me permet alors de financer tous mes projets tandis que mes troupes me protègent sur deux fronts, sur la côte où Cléopâtre tente inexorablement de débarquer pour anéantir ma cité et sur la terre ferme depuis le nord où les troupes de Marc-Antoine s’écroulent devant mes remparts.


Octave m’a envoyé des fonds supplémentaires, ce qui me permet d’envisager une contre-attaque, pour frapper un coup fort, je traverse la mer pour frapper en plein cœur les troupes de Marc-Antoine. Notre première frappe doit être chirurgicale, elle se passe près d’une ancienne cité en ruine, un camp ennemi est situé non loin de là. Arrivé au crépuscule, nos troupes composées uniquement de romains sans aucun appel aux mercenaires dont on ne peut pas faire réellement confiance, s’installent près des ruines. Les troupes ennemies se mettent en alerte, c’est durant la nuit que nous décidons de lancer l’assaut qui fut notre première grande victoire. Alors que les troupes ennemies sont démoralisées, nous investissons entièrement notre île afin de n’être dérangé que par les mers.

Notre cité d’Actium s’accroît très rapidement, afin de répondre efficacement aux besoins de la cité mais aussi pour assurer la bonne progression de mes troupes contre les armées de Cléopâtre, je décide de bâtir, au milieu de la forêt un camp d’esclaves. Capturé récemment lors de nos premières batailles, ils se sont soumis sans aucune résistance. Mes esclaves travaillent donc pour récupérer du bois, de l’argile et du marbre.

Pour éviter toute insurrection, j’installe notre première base militaire en contrebas de la falaise qui surplombe l’île. Caserne, académie militaire, armurerie… tout y est pour développer l’armée qu’il me faut pour mettre un terme aux affrontements terrestres. Un temple à l’effigie de Mars est évidemment bâtie et un arc de triomphe symbolise nos victoires passées et encourage nos troupes à continuer leur combat. Dans le même temps, nous bâtissons le Circus Maximus au Nord de l’île en faisant travailler comme des forcenés les plébéiens de la cité, profitant de l’état d’euphorie de nos citoyens. Une fois bâtie, je commence ce qui sera mon point d’encrage pour s’étendre jusqu’au Nord-est de l’île. De là, vous pourrez même apercevoir l’autre extrêmité de l’île avec son phare.



[tab: Partie II]
Le périple de cette cité d’Actium continue, notre cité militaire fin prête, nos troupes ont mené notre cité à la victoire. Il ne reste plus que quelques renégats et pirates qui tentent de nous attaquer par les mers. Notre puissance navale, dévastatrice, ne fait qu’une bouchée de ces vils rebelles.


Parce que notre cité ne peut prospérer qu’à travers la guerre, notre activité commerciale vient répandre notre pouvoir sur toute la région. Toutes nos ressources circulent à travers le monde et font la richesse du peuple. Nos navires viennent de Rome, de Chypre, d’autres de Grèce et même, de Carthage !


Alors que la nuit, tout est calme dans les rues, quelques gardes circulent pour éviter toute économie souterraine…

Le jour est une toute autre histoire et la cité reprend vie à une allure folle. Il le faut d’ailleurs, nous pourrions sans cela nous targuer d’être l’égal de Rome dans notre région.

Malgré une criminalité très faible, symbole de justice, Actium a fait bâtir son Tribunal, surplombant sur ses hautes marches les quartiers riches de la ville et notre colonne de la victoire. A proximité du Tribunal, le Panthéon qui fait gracieusement face à l’un des nombreux temples en l’honneur de Jupiter disséminés dans toute la cité.



Au loin, depuis d’anciennes ruines à proximité de la côte. Nous voyons Actium s’étendre et envahir progressivement les terres de l’île. Ces ruines resteront-elles ?

Tandis qu’à l’autre bout de l’île Nord, un pêcheur rentre de sa journée fructueuse…