Preview de Jotunnslayer: Hordes of Hel

Jotunnslayer: Hordes of Hel est un rogue-like de survie inspiré de la mythologie nordique. C’est développé par Games Farm et ARTillery et c’est édité par Grindstone. Le titre est actuellement en accès anticipé et on l’a testé via sa version 0.4.4. Jotunnslayer: Hordes of Hel peut-il prétendre à une place à côté des meilleurs survivor-like ? Saura-t-il plaire et satisfaire les amateurs du genre ? Ainsi que les néophytes ? Élément d’explication et verdict ci-dessous.

Jotunnslayer: Hordes of Hel

Image de Brouillon auto

Pour présenter Jotunnslayer: Hordes of Hel, je dirais qu’il s’agit d’un mix entre un rogue-like et un survivor-like. Il reprend le principe de vampire survivors, cela se joue (un peu) comme un hack and slash. On retrouve également des éléments de gameplay similaires à Hades.

On a une vue isométrique avec des composantes d’un diablo-like. La prise en main est instantanée, car on ne fait pas grand-chose. On va déplacer notre personnage sur une carte avec le curseur de la souris (ou le clavier). On peut lancer des esquives et utiliser un seul sort qui est lié à notre arme.

Pour le reste, tout se déclenche tout seul. Nos tirs, nos sorts, ceux des divinités ou bien le combat au corps à corps. C’est succinct, mais cela fonctionne bien.

Personnellement, j’ai bien aimé, mais cela occasionne évidemment de la répétitivité. Il n’y a pas une grande profondeur dans les mécaniques de gameplay. 

On évolue sur une carte et il faudra se déplacer sans cesse pour remplir des missions, éviter et détruire les hordes d’ennemis et ouvrir des coffres. Le rythme est élevé et il faudra bien farmer et développer son build pour espérer vaincre le boss final dans les difficultés élevées.

Il y a plusieurs classes disponibles et elles ne se ressemblent pas trop. On ressent bien la sensation de puissance qui découle de la progression.

On gagne de l’XP qu’il faut récolter sur la carte, elle est représentée par des sphères. À chaque niveau, notre personnage peut choisir une amélioration entre deux divinités et trois pouvoirs. Cela ressemble, pas mal, à Hades sauf que l’on n’est pas dans la mythologie grecque, mais bien nordique.

À chaque fin de partie, on récolte de l’or que l’on peut ensuite utiliser pour acheter des points de compétences permanents. Un passage obligé pour progresser et améliorer les attributs et les compétences de nos personnages.

Les parties durent 15-30 minutes selon le niveau de difficultés. On prend plaisir à faire et refaire des parties, car le rythme est endiablé et que l’on a envie de tout débloquer et de progresser. J’ai bien aimé cet aspect du jeu.

Au départ, on va essayer un peu tous les sorts à notre disposition. On va farmer de l’or (sur la première carte). Pour ensuite, souvent utiliser le même build afin de résister aux  difficultés les plus hautes.

Il y a actuellement cinq cartes. Cela fonctionne un peu comme des biomes, car les ennemis et le boss final sont différents selon la map choisie. La première est simple, tandis que les dernières ont moins d’espace avec des goulots d’étranglement qui vont occasionner des embouteillages.

Il y a encore de nombreuses améliorations, des ajustements d’équilibrage et du nouveau contenu à apporter avant la sortie finale. Mais cela s’annonce vraiment bien si vous aimez le genre. C’est aussi un bon titre pour débuter grâce à sa prise en main immédiate.

Une direction artistique divine ?

Jotunnslayer: Hordes of Hel puise profondément dans la mythologie nordique et les légendes des guerriers damnés.

L’histoire se déroule dans un univers où Hel, la déesse des morts, a libéré ses hordes infernales pour envahir les royaumes des vivants. Les joueurs prennent le rôle de guerriers maudits, condamnés à lutter éternellement pour prouver leur valeur et gagner la bénédiction des anciens dieux.

La qualité visuelle est très bonne. L’atmosphère est immersive, avec des environnements artistiquement conçus qui capturent l’essence d’un monde légendaire en pleine tourmente.

Les effets visuels liés aux pouvoirs divins (feu, glace, électricité, etc.) sont réalisés avec brio et enrichissent l’expérience. Les textures sont fines et détaillées. Les modèles sont soigneusement travaillés et bien animés. Les squelettes explosent en morceaux et les monstres avec des gerbes de sang. Ces effets ajoutent une dimension spectaculaire aux combats, tout en renforçant l’identité visuelle du jeu.

Les boss bénéficient d’un chara-design de qualité.

Jotunnslayer privilégie une esthétique réaliste et soignée, comparable à celle des titres AAA du même genre (diablo-like).

L’ambiance sonore est cruciale pour l’immersion du joueur. La bande-son s’inspire des sonorités nordiques, avec des percussions profondes et des chœurs épiques qui intensifient la tension des combats.

J’aime bien ces sonorités en général et celles du jeu rendent vraiment bien. Les musiques varient en fonction des situations, alternant entre des mélodies mystérieuses lors de l’exploration et des rythmes frénétiques pendant les affrontements contre les Jotunns. Toutefois, cela peut aussi devenir répétitif après plusieurs heures de jeu.

Les bruitages sont particulièrement réussis, chaque coup porté résonnant avec un impact satisfaisant, tandis que les cris des ennemis contribuent à créer une atmosphère oppressante. Dans l’ensemble, le design sonore contribue de manière efficace à l’identité du jeu, accentuant son caractère mythologique et brutal.

Je n’ai pas rencontré de bugs majeurs ni de chutes de framerates. Alors que par moment, l’écran affiche des dizaines de mobs et de sorts.

 

Jotunnslayer: Hordes of Hel nous a vraiment plus. On a apprécié son ambiance immersive, inspirée de la mythologie nordique, ainsi que pour son système de combat rapide et intense.

La sensation de puissance qui découle de la progression, notamment grâce aux bénédictions des dieux, permet de personnaliser son style de jeu.

La réalisation artistique est de très bonne qualité grâce à ces graphismes charmeurs et à son sound-design immersif.

Après, les mécaniques de gameplay peuvent apparaître répétitives et manquer de profondeur.

Il y a encore pas mal de choses à faire, à ajouter et à améliorer, mais en l’état, pour dix euros, cela vaut largement le coup si vous aimez ce genre de jeu.

 

Points positifs
  • Prise en main
  • Action frénétique
  • Graphismes
  • Bande-son
  • Développement de ses personnages
Points négatifs
  • Répétitif
  • Pas de coop