Jeu vidéo / Cities in Motion : Tokyo

Date de sortie
Développeur
Colossal Order
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
Gestion
-
Jaquette PC de Cities in Motion : Tokyo

Test de Cities in Motion Tokyo

On ne peut décidément pas dire que Paradox Interactive et Colossal Order délaissent leur jeu Cities in Motion. Après trois DLC dans lesquels vous retrouviez des véhicules de chacune des cinq catégories à ajouter à la base du jeu. Le studio suédois nous propose cette fois-ci de découvrir Tokyo, une nouvelle ville où implanter sa petite entreprise ainsi que son lot de futurs usagers dans un DLC sobrement nommé Cities in Motion Tokyo.

Rencontre avec les gratte-ciels

Cities in Motion Tokyo - Screenshot 2
Tokyo se joue de nuit

La capitale japonaise ne vous laissera pas indifférent, les panneaux lumineux, les immenses tours de métal, les bords du Pacifique, ainsi que le décors et l’environnement en général sont particulièrement bien travaillés, tout aussi bien que l’était les villes comme Berlin ou Vienne dans la version originale.

Pour ce qui est du cadre, tout n’est malheureusement pas parfait, ne serait-ce que les têtes des personnes qui vous donnent des objectifs à accomplir, apparemment l’équipe de Paradox n’a pas eu beaucoup de japonnais à prendre pour modèle, en effet les visages de ces derniers sont tout simplement repoussants. Même la petite écolière asiatique stéréotypé est à faire peur. À tel point que personne ne voulait s’arrêter à l’arrêt de bus que cette demoiselle m’avait missioné de construire pour rendre son lycée plus vivant.

Le Monorail, la mononouveauté

Cities in Motion : Tokyo - Screenshot 1
Le monorail est utilisable uniquement dans Tokyo

Passons très vite sur l’aspect graphique, qui n’a pas changé, pour en arriver à la principale nouveauté qu’apporte ce DLC, à savoir le monorail. Qu’est-ce donc que cette bête là ? Le monorail porte bien son nom, c’est un train aérien qui se déplace sur un seul rail et qui ne gêne pas la circulation routière, c’est le remplaçant du tramway sur la carte de Tokyo. Vous ne le retrouvez donc pas dans les quatre autres villes que vous aviez avec le jeu complet.

Dans Cities in Motion : Tokyo, le monorail, c’est tout simplement le rêve et le cauchemar du joueur… Le monorail contrairement au tramway, peut se placer n’importe où. Il serait un cadeau du ciel si nous pouvions le mettre en place dans une ville comme Berlin avec des habitations assez basses et sans aucun immeuble. Mais ici, on parle de Tokyo, de 1970 à 2030, c’est-à-dire que la ville comprend toute sorte de route qui se superposent et des immeubles de centaines de mètres qui, outre le fait de gêner sensiblement la vue, oblige à construire les rails plus ou moins hauts, à créer toutes sortes de slaloms et obligent finalement, après qu’on se soit cru libre de faire toutes sortes de trajets plus rapides ou plus économiques, à suivre le tracé initial de la route, sans quoi la beauté de notre monorail serait aussi subtile que le dernier spaghettis au fond de la casserole.

Moins onéreux que le métro, le monorail, il s’avère plus pratique au niveau de la circulation que le tramway et est plus esthétique en tous points (véhicule, voie, station, etc.), c’est plutôt un bon investissement tant que vous ne sortez pas de votre îlot de prédilection pour allez voir du côté des grandes tours et des autres îles qui vous causeront alors beaucoup de problèmes de construction et engendreront des coûts imprévus.

Un défi intéressant mais un packaging vide

Pour ce DLC, les types de missions restent inchangés et collent toujours aussi bien avec l’ambiance du jeu, il s’agît de relier tel parc à tel musée ou alors de faire affluer les gens vers un endroit clé comme une exposition ou un centre commercial. La carte de Tokyo permet une autre expérience du jeu, la construction de lignes reliant toutes les îles de la capitale s’averrera être une tâche difficile. Le sentiment d’importance qu’on les Tokyoïtes pour leurs emplois plus que pour leurs loisirs vous obligera également à adapter vos stratégies occidentales.
Nous regretterons en revanche l’absence d’autres nouveautés, notamment dans la gestion de nos lignes où il est toujours impossible par exemple, de demander à ses véhicules de conserver une ou deux stations d’écarts entre eux. On ne peut pas assembler plusieurs stations de métro entre elles. Un bus se limite à une vingtaine de passagers alors qu’il pourrait en contenir facilement le double. Heureusement, des mods créés par les joueurs corrigent quelques uns de ces défauts.
En définitive, ce petit DLC reste un défi intéressant pour les fans de Cities in Motion, cette Tokyo nocturne apporte une difficulté légèrement à la hausse. Mais ceux qui téléchargent de nombreuses maps et modifications trouveront certainement son prix de base, trop cher et son contenu, trop léger.