Jeu vidéo / Hell Yeah! : La Fureur du Lapin Mort

Date de sortie
Développeur
Arkedo
Éditeur
SEGA
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
Plates-formes
-

Test de Hell Yeah!

Hell Yeah! : La Fureur du Lapin Mort est un jeu de plateformes disponible en téléchargement. C’est développé par Arkedo, un studio français et édité pour l’occasion par Sega. On nous annonce un univers décalé avec un humour à base de blagues salaces et de l’hémoglobine à profusion. Ce titre arrive-t-il à nous divertir durablement ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Un scénario loufoque

Ce ton humoristique est assez agréable, il générera de nombreuses répliques amusantes

Vous incarnez Ash, un lapin-diable, prince de l’enfer. Vous êtes en pétard après qu’un paparazzi du dimanche se soit amusé à poster vos photos intimes sur l’Enfernet. Faut dire que vos relations sexuelles avec un petit canard de bain affichées aux yeux de tous, ça la fou un peu mal. Autant dire que cet abruti mérite une mort lente et douloureuse. Et pendant que vous le cherchez, vous allez passer vos nerfs sur tous ceux qui ont le malheur de croiser votre chemin. Vous contre l’enfer : c’est ça, Hell Yeah!

Vous l’aurez compris, le jeu se veut très décalé. Ce qui est de coutume dans les jeux de plateformes. Ce ton humoristique est assez agréable, il générera de nombreuses répliques amusantes. Cela reste divertissant, ce qui est le principal.

Cette aventure comprend une dizaine de niveaux. La durée de vie oscille entre huit et dix heures. Ce qui est relativement correct par rapport au prix de vente. Par contre, la rejouabilité n’est pas au rendez-vous. Il faut plus d’heures pour tout débloquer à 100%, mais cela devient vite redondant.

Un gameplay nerveux

La prise en main n’est pas aisée de prime abord. On n’a effectivement pas l’habitude d’utiliser un jetpack. Les mouvements sont donc bien différents.

Il y a deux phases distinctes dans Hell Yeah!. La première consiste à arpenter à pied et sans armes le niveau. On est donc très exposé. Il faudra souvent éviter les petits lieutenants. Et anéantir leurs boss en jouant avec le décor, afin de les écraser sous un bloc de roche, ou en les attirant dans un piège par exemple.

L’autre phase est plus dynamique. Car vous êtes alors équipé d’un « scie-jetpack » et d’un arsenal conséquent pour faire le ménage et assouvir votre vengeance. On peut, par exemple, tirer sur tout ce qui bouge avec nos mitraillettes, notre lance-roquettes, nos lance-missiles, etc… Mais on peut aussi rouler sur de nombreux ennemis sans avoir à cliquer sur un seul bouton. Ces séquences d’actions sont nerveuses et constituent notre lot quotidien. Les phases de plateformes sont ici assez succinctes. On cherche surtout à se défouler. Et à collecter suffisamment de joyaux, pour ensuite les dépenser dans un magasin, afin d’améliorer nos armes ou d’acheter des munitions et des déguisements.

La prise en main n’est pas aisée de prime abord. On n’a effectivement pas l’habitude d’utiliser un jetpack. Les mouvements sont donc bien différents. On s’y habitue au bout d’un moment et au final cela reste assez maniable, même si les wall jumps ne sont pas toujours évident à sortir. On se déplace avec les touches du clavier et l’on vise et tire avec la souris.

On notera également les mini-jeux de « Finish Him » qui viendront conclurent les affrontements avec la centaine de mini-boss. Il s’agit le plus souvent de séquences de QTE ou d’appuyer sur un seul bouton mais dans le bon timing. Si vous réussissez votre adversaire éclatera en diverses gerbes de sang, sinon il faudra l’affronter à nouveau.

Au final, les phases de plateformes ne sont donc pas les plus poussées que l’on a croisé dans le genre. L’action est-elle bien plus présente. On s’amuse quand même durant cette aventure. Mais c’est plus un jeu dans lequel il faut avancer et tirer qu’un titre qui vous fera réfléchir et mettra votre dextérité à l’épreuve. Toutefois cela peut devenir vite redondant puisque on fait toujours finalement la même chose.

Une réalisation de qualité

On est plongé dans un univers très coloré et bourré de détails. Et c’est un réel plaisir de déambuler dans cet environnement très agréable à l’œil.

On est plongé dans un univers très coloré et bourré de détails. Les environnements se renouvellent bien et sont assez variés. Cet aspect graphique est très bien réalisé et maitrisé. C’est un des gros points forts du jeu. Les ennemis sont bien modélisés. Et c’est un réel plaisir de déambuler dans cet environnement très agréable à l’œil.

L’ambiance sonore est elle aussi de qualité. Les musiques sont parfois un peu répétitives, mais elles collent très bien avec l’atmosphère du titre. Les différents bruitages sont eux aussi à la hauteur.

Conclusion

Le titre dispose d’assez d’atouts pour que vous y jetiez un coup d’œil dès maintenant ou plus surement lors de promotions.

Hell Yeah! : La Fureur du Lapin Mort est un petit jeu fort sympathique. Il saura vous distraire une dizaine d’heures, ce qui pour le prix de vente est correct. Toutefois, c’est plus un jeu d’action frénétique qu’un jeu de plateformes. On apprécie l’humour décalé et la réalisation artistique de très bonne qualité. Ce gameplay assez linéaire peut devenir un peu redondant et répétitif car il n’y a pas de réelle courbe de progression. Malgré cela, le titre dispose d’assez d’atouts pour que vous y jetiez un coup d’œil dès maintenant ou plus surement lors de promotions.