Jeu vidéo / Torchlight 2

Date de sortie
Développeur
Runic Games
Éditeur
Runic Games
Moteur
-
Modes de jeu
Type de jeu
Hack'n'Slash
-

Test de Torchlight 2

Torchlight 2 est un Hack’n’Slash disponible en téléchargement. Il s’agit de la suite directe du jeu sorti il y a trois ans. C’est toujours développé et édité par Runic Games. On nous annonce un titre plus grand, plus complet et plus fun que jamais à jouer. Ce nouvel opus arrive- t-il à combler ses fans de la première heure et les amateurs de Diablo-like en général ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Le mal est de retour

Clairement, le scénario n’est pas le point fort du jeu, c’est assez anecdotique et peu mis en valeur.

Le scénario reprend quelques années après la fin de Torchlight. Nos héros avaient sauvés le monde d’un mal ancien, Ordrak. Et maintenant quelqu’un a volé l’essence de ce pouvoir, et l’utilise pour déséquilibrer les six éléments. On sera donc amener à découvrir qui se trame derrière ces sordides desseins.

Clairement, le scénario n’est pas le point fort du jeu, c’est assez anecdotique et peu mis en valeur. On notera surtout que la campagne vous tiendra en haleine de nombreuses heures si vous furetez dans les divers recoins des quatre actes. De plus, la rejouabilité est très importante du fait des différentes classes jouables qui bénéficient de spécialisations poussées. Il y a aussi le donjon infini débloqué en fin d’aventure et la possibilité de jouer en multi.

Torchlight 1.5

ce nouvel opus n’apporte strictement rien de nouveau dans les mécaniques de gameplay par rapport à son prédécesseur.

Autant l’annoncer tout de suite, ce nouvel opus n’apporte strictement rien de nouveau dans les mécaniques de gameplay par rapport à son prédécesseur. Il y a bien la possibilité de choisir entre quatre classes, mais sinon il n’y a aucune innovations.

Ces classes ont bien entendu des caractéristiques différentes. Le Berserker est un spécialiste du combat au corps à corps. L’Embermage maitrise parfaitement les arcanes de l’Ambre. L’Outlander est spécialisé dans les armes à distance. Et l’Engineer se bat avec des robots et sa grosse clé à molette. Ce n’est pas révolutionnaire, mais ce diversifie bien la chose.

Le plus intéressant est que la spécialisation de chaque classe bénéficie de compétences spécifiques et qu’elle est vraiment bien poussée et étudiée. Il y a des points à distribuer après chaque montée de niveaux en force, vitalité, dextérité, etc… Et également dans trois différents volets de compétences pour débloquer et améliorer divers pouvoirs passif et actif. Bref, cela reste très classique, mais le mécanisme est parfaitement huilé et on prend beaucoup de plaisir à développer notre personnage. Il y a quand même un risque de ne se concentrer que sur un ou deux pouvoirs et de finir avec un héros trop puissant et peu varié. A vous de bien faire les choses afin de pleinement profiter de l’aventure surtout que l’on monte vite en niveaux.

La très bonne idée du premier épisode incorporant des familiers est ici reprise. On peut choisir entre différentes races de compagnons. Ces derniers ont leur propre inventaire, ils peuvent apprendre des sorts, partir vendre nos items et revenir avec d’autre que l’on aura commandé (sic). Ce qui fait que l’on n’effectue pas d’aller-retour pour vendre nos trouvailles, on se concentre sur l’action et l’exploration. Ils combattent à nos côtés et ils peuvent toujours être transformés en d’autres créatures plus puissantes si on les nourrit avec des poissons que l’on pourra pécher.

Un gameplay huilé, mais sans génie

Torchlight 2 reprend les bases de son prédécesseur et des Diablo-like en général. On avance on combat, on récolte du loot.

Torchlight 2 reprend les bases de son prédécesseur et des Diablo-like en général. On avance on combat, on récolte du loot. Il a beaucoup moins de sorts différents et spectaculaires comme le propose Diablo 3. Mais nos ennemis eux sont très enclins à en utiliser. On devra donc continuellement se déplacer avant d’en venir à bout afin d’éviter leurs projectiles notamment magiques. On apprécie tout particulièrement le fait de devoir affronter énormément de Boss et demi-Boss. Le bestiaire a été grandement élargit, c’est un des points fort du jeu.

Malheureusement, la difficulté est assez basse. Et il faudra, commencer directement le jeu avec la difficulté la plus haute pour avoir du répondant. Si vous faîtes cela, cela démarrera plus vite que Diablo 3 (ce n’est certes, pas bien dur). Et les combats seront assez dynamiques par moment. Surtout que si vous perdez vous avez le choix entre payer pour reprendre au début du niveau (c’est assez cher et on n’a pas beaucoup d’argent) ou alors réapparaitre au village. Ce qui fait parfois une bonne petite trotte pour revenir au lieu de notre défaite. Cela ajoute un peu de stress par moment, car mourir à vraiment un coût élevé.

Il y a pas mal d’armes différentes. Il y a toujours la possibilité de switcher rapidement entre deux sets d’armes. Et on peut même s’équiper de deux armes en même temps pour doubler le plaisir. Le système de loot est bien réalisé. On prend là encore beaucoup de plaisir à développer l’attirail de notre personnage. On pourra assembler des gemmes, les sertir, dessertir, créer des chasses à un objet, enchanter chaque partie de notre équipement, faire évoluer certains objets sous conditions (tuer 50 gobelins avec l’arme par exemple). Bref, c’est aussi un point fort du jeu car il y a pas mal de possibilité et d’attirail à notre disponibilité.

La grosse nouveauté réside dans le fait que l’on peut maintenant combattre en ligne et en LAN en coopération avec cinq autre personnes en même temps. C’est un plus indéniable. On regrettera la lourdeur nous obligeant à créer un compte spécifique, devoir le lier à notre compte steam et s’y connecter obligatoirement via le jeu. Ce n’était vraiment pas nécessaire. Malgré, une ergonomie qui n’est pas compatible avec steamworks cela fonctionne plutôt bien.

Une réalisation artistique de qualité

Les graphismes ont toujours un aspect donnant dans le cartoon. Les environnements sont variés, bien détaillés et assez riche.

Graphiquement si vous avez déjà joué au premier opus vous ne serez pas dépaysé. Les graphismes ont toujours un aspect donnant dans le cartoon. Les environnements sont variés, bien détaillés et assez riche. On peut maintenant évoluer dans des espaces ouverts. Les différents effets des pouvoirs sont eux aussi sympathiques. Et les différents monstres sont bien animés. Le tout reste très fluide, même si le rendu ne plaira pas à tout le monde.

La bande sonore est elle aussi de qualité. Les différentes musiques composées par Matt Uelmen sont agréables à écouter, bien que pas assez nombreuses. Elles collent bien à l’atmosphère du jeu. Les bruitages sont relativement convaincants. On regrette que le jeu ne soit pas encore traduit en français.

Conclusion

le titre corrige la plupart des nombreux défauts présents dans le premier épisode. Et on ne peut que constater que le studio s’est efforcé de proposer beaucoup plus

Rien de bien neuf du côté de Torchlight 2 qui reprend l’intégralité de ce qui avait fait le succès du premier opus sans y apporter de véritables innovations. On a vraiment l’impression de jouer à une version 1.5. Toutefois, le titre corrige la plupart des nombreux défauts présents dans le premier épisode. Et on ne peut que constater que le studio s’est efforcé de proposer beaucoup plus : d’ennemis, de boss, d’armement, de loot, d’environnements, de classes, un multi, etc… Au final si vous avez aimé Torchlight vous devriez trouver votre bonheur avec cette suite. Les fans de Diablo-like apprécieront également ce titre au gameplay old-scholl bien réalisé qui repose sur des mécaniques bien huilées. Si on regrette que Torchlight 2 ne soit pas encore traduit en français, on apprécie l’éditeur de niveaux qui apportera son lot d’améliorations communautaires. Bref, pour le prix de vente, il reste difficile de se plaindre vu la qualité intrinsèque du jeu, même s’il ne fait pas avancer le Schmilblick.