Joyau du Nil est le premier contenu additionnel pour Serious Sam 3. On nous annonce trois nouvelles missions contre les hordes incessantes des forces de Mental. Croteam a-t-il réussi son coup et les fans doivent-ils passer encore une fois à la caisse ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Serious Ennui

Cette extension de la campagne solo ne change pas spécialement les mécaniques de jeu que avons déjà testé, nous n’y reviendrons donc pas. Le scénario nous place directement à la fin du jeu et nous propulse sur l’île de Philae. Cette aventure dure environ trois heures selon le niveau de difficulté choisit.

La première mission nous mènera sur une île mystérieuse. On devra sans cesse se mouvoir sur cette carte pour trouver et placer, aux bons endroits, diverses clés égyptiennes, afin de pouvoir poursuivre l’aventure. On débute sans armes, mais on va assez vite les retrouver. Cela commence doucement.

La deuxième mission, est plus classique on avance sur une très grande map. Il y a des dangers à chaque coins, mais pour autant, il n’y a pas encore de « horde incessante des forces de Mental ». On trouvera deux « anciennes » nouvelles armes que les fans connaissent bien : le fusil sniper et le fusil laser. D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de munitions durant toute la campagne, sauf pour le sniper. Le seul problème, c’est qu’à la base sniper à tout va n’est pas du tout le gameplay auquel on s’attend en jouant à un Serious Sam. Le fusil laser lui, se vide vite et on ne trouve que rarement de quoi le remplir. La fin de cette mission nous emmènera sous d’anciens temples antiques dans lesquels il faudra activer divers mécanismes.

Bon, on a bien fait mumuse avec divers « casse-têtes », on n’a rencontré que quelques petites vagues d’ennemis (pour un Serious Sam) et voilà que l’on est déjà à la dernière mission. Ici, on va arpenter un canyon, y trouver un jetpack (wouhou) faire trois tours avec et arriver au boss final. Il y a bien quelques ennemis, mais pas encore assez ! Ce Boss final constitue la goutte d’eau qui va mettre le feu aux poudres. On nous a annoncé un ennemi gargantuesque et en fait il s’agit juste d’un ennemi de base agrandi ! C’est à des années lumières du combat sublime et mythique que propose Serious Sam 3.

Au final, on s’est bien ennuyé. On a attendu de pouvoir affronter « les hordes incessantes des forces de Mental » et ce n’est jamais arrivé. Ces mêmes missions, mais avec deux autres missions supplémentaires bien délires on aurait déjà plus apprécié. Il n’y a pas d’affrontements épiques qui sont la marque de fabrique de la franchise. En fait, cela ne décolle réellement jamais, même avec un jetpack. Dommage Eliane.

Serious Bugs

Graphiquement, on a droit à des environnements très classiques que l’on a déjà aperçu dans Serious Sam 3, une fois sorti de la ville. Vu le prix demandé, on aurait apprécié visiter de nouveaux environnements, mais cela ne sera pas le cas.

On ne peut pas non plus ignorer que le titre est extrêmement buggué. Par exemple, l’IA nous aperçoit, la mini vague se lance, mais une partie des ennemis ne bougent pas. Et il y a un nombre incalculable de bug de collisions. Les ennemis ailés adorent venir s’encastrer et se frotter sur différentes parois : sales petites perverses !

De plus, au milieu de la campagne, si vous n’êtes pas sur un 64Bits, vous risquez d’avoir un sérieux problème de mémoire. C’était déjà le cas pour certains sur le jeu de base, mais je ne l’avais alors pas rencontré. C’est juste mal optimisé, ce qui occasionne de sérieux crashs et freeze à des endroits spécifiques. Pour enfoncer le clou, le bug empêchant le jeu de se lancer sous Zonealarm, sans désactiver le processus, n’a toujours pas était solutionné.

Serious Conclusion

Jewel of the Nile est une immense déception. On a vraiment l’impression d’avoir était pris pour des jambons. C’est court, c’est cher, c’est du déjà vu, c’est super mal optimisé, rempli de bugs, il n’y a pas de combat dantesque et le Boss final est une galéjade. Il y avait moyen de faire bien mieux, mais en l’état actuel et à ce prix on ne peut que vous conseiller de passer votre chemin amis bourrineurs.