Gearbox Software vient à peine d’annoncer son second DLC pour Borderlands 2 que nous réalisons le test du premier, Captain Scarlett and her pirate’s booty. Un titre incroyablement long comme le studio aime si bien les faire. Proposé à un tarif de 10€, ce DLC vous embarque pour une chasse au trésor ou vous obtiendrez gloire, argent et loot.

Pas de la piraterie

Captain Scarlett and her pirate’s booty ajoute une nouvelle zone au nord de la carte baptisée Oasis, comme son nom laisse supposer, c’est un environnement désertique qui vous attend. Rien de franchement révolutionnaire bien que nous trouvions de temps en temps quelques chouettes lieux. Dans cette région, le Chasseur de l’Arche que vous êtes pourra s’y rendre à partir du niveau 15, vous rencontrerez alors des personnages toujours aussi atypiques comme Scarlett, la fameuse pirate qui donne son nom à ce DLC. Le studio n’a pas changé ses habitudes : des personnages déjantés et bourrés d’humour couplé à des quêtes secondaires qui permettent toujours autant de défourailler du mobs à gogo seul ou en compagnie de joyeux lurons trouvés sur le Net. Sans oublier l’essentiel, la quête principale qui consiste en une longue chasse au trésor, celui du Capitaine Blade. Sur votre parcours vous attends quelques boss titanesques, pas d’inquiétude, plus c’est gros, plus c’est facile à viser. Plus sérieusement, il faut faire très attention lorsque l’on parcourt ce DLC, en mode normal (Parcours 1), le niveau des mobs est bloqué à 30, si vous l’avez donc déjà atteint, attendez le second parcours (True Volt Hunter Mode), ce ne sera pas beaucoup plus compliqué mais les ennemis seront au moins calé à votre niveau. Les boss promettent surtout d’être coriaces au moment où tout le monde profite du niveau maximal du jeu qui reste le level 50.

En termes de contenu, là encore il n’y a pas de changements majeurs, les ennemis sont nombreux mais il s’agit le plus souvent de re-skin d’ennemis connus. Quant au loot, chasse au trésor oblige, il est particulièrement conséquent, à commencer par l’argent qui peut surgir d’un coffre comme une fontaine de fric dans laquelle se baigner ensuite. Les armes pendant ce temps là sont souvent outrageusement puissantes si bien que l’on déséquilibre facilement la suite de sa partie une fois sortie de ce DLC (en premier parcours). A l’inverse, si vous le faites en P2, le loot n’a plus franchement d’intérêt à l’exception de la chambre au trésor où vous pourrez ramasser de l’item carrément dantesque. Bref, c’est le genre de déséquilibre que l’on pouvait déjà rencontrer dans le premier Borderlands.

Bien mais pas top

Avec cinq à six heures de jeu, Captain Scarlett and her pirate’s booty vous plonge dans une histoire sympathique, pas des plus mémorables certes, mais qui reste dans la ligné de ce que sait faire Gearbox. Intéressant pour les petits niveaux qui veulent faciliter la suite de leur aventure ou pour les joueurs ayant un P2 bien avancé et un level 50 révolu qui voudrait se la mettre avec un boss bien costaud qui fait en plus une entrée avec classe. Bref, c’est un peu plus de Borderlands à se mettre sous la dent, de préférence à plusieurs histoire de se marrer davantage, avec du loot qui pourra bouleverser votre vie. Sans grandes nouveautés, le DLC reste plutôt mignon à 10€, disons que l’on a vu bien pire. Inclus dans le season pass à 30€, le prix s’en trouve un peu plus abordable et ce n’est pas un mal, le risque que vous trouviez que ce DLC est du contenu réchauffé étant relativement grand.