Jeu vidéo / Battlefield 4

Date de sortie
Développeur
Dice
Modes de jeu
-
Thème du jeu
First Person Shooter

Test de Battlefield 4

La saga Battlefield a célébrée ses dix ans l’année dernière et elle est bien partie pour perdurer, au moins, une nouvelle décennie. Pour ceux qui auraient loupés plusieurs épisodes, il s’agit d’une série de FPS initialement consacrée aux affrontements multi-joueurs. Battlefield 4 propose une campagne solo et évidemment du multi-joueurs. C’est toujours développé par Dice et édité par Electronic Arts. Ce nouvel opus bénéficie également d’un nouveau moteur graphique que l’on annonce somptueux. Est-ce que Dice, fort de son expérience en la matière, nous délivre le FPS militaire le plus aboutie de cette célèbre saga ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Une réalisation graphique somptueuse

On se surprendra à de nombreux moments à admirer le paysage tellement ces environnements sont bien détaillés et finement réalisés.
On se surprendra à de nombreux moments à admirer le paysage tellement ces environnements sont bien détaillés et finement réalisés.

Une fois n’est pas coutume, commençons ce test par un repérage de ce que propose le titre au niveau de sa réalisation.

Battlefield 4 tourne sous une nouvelle itération de son célèbre moteur graphique le Frosbite. A l’annonce du titre le studio évoqué plus un jeu tournant sous une version 2.5. Ce qui nous a amené a penser que cette troisième génération était plus une dénomination marketing d’autre chose. Mais force est de constater que dans l’ensemble le jeu est beaucoup plus beau que son prédécesseur avec toutes les options à fond dans les deux titres.

Le Frosbite permet d’afficher des cartes de grande taille avec une excellente fluidité. Les environnements que nous sommes amenés à croiser sont de très bonne facture, riches, et assez variés. On se surprendra à de nombreux moments à admirer le paysage tellement ces environnements sont bien détaillés et finement réalisés. Les textures sont de bonnes qualités. Et on est surtout bluffé par le rendu des effets visuels comme la gestion du vent, de l’eau, de la lumière, des vagues et des différentes explosions.

Les animations sont très proches de celles du troisième opus. Et la technologie déjà utilisée dans la série des FIFA permet d’avoir des comportements bien plus réalistes. Bref, visuellement c’est un sans-faute. Même si l’on aurait préféré avoir des animations lors des morts avec plus de sang et de démembrements. Là, cela devient un peu rigide et assez fade.

Le solo est conçu comme une démo technique du moteur est il constitue une belle claque visuelle. Le multi propose des cartes toutes aussi spectaculaires et diversifiés. Même si la qualité est assez inégale, toutes les maps n’étant pas aussi superbes et richement détaillées qu’Opération Verrou ou encore Paracel Storm.

Le seul reproche provient toujours des effets liés au soleil. Dice adore le faire saturer et ils sont en plus assez susceptible sur le sujet quand on ose leur faire remarquer. Cela avait été gommé dans Battlefield Bad Company 2 Vietnam, mais sinon c’est un peu leur marque de fabrique depuis le temps. Même si on n’y adhère toujours pas. On regrettera en plus, qu’ils soient devenus des adeptes de J.J Abrams avec leurs flares à la con qui pullulent autant dans le solo que dans le multi. Un délire qui n’amusent qu’eux…

Une réalisation explosive

La grande force de la saga est de proposer des explosions et des destruction spectaculaires à grand renforts d'effets spéciaux.
La grande force de la saga est de proposer des explosions et des destruction spectaculaires à grand renforts d’effets spéciaux.

La grande force de la saga est de proposer des explosions et des destruction spectaculaires à grand renforts d’effets spéciaux. En effet, la moindre explosion provoque toujours une bonne quantité de débris qui inondent les environs de flammes, de fumée noirâtre et de poussière. La gestion des particules et à cet égard une très belle réussite.

La qualité enivrante du moteur Frostbite est la gestion de la physique qui permet la destruction de bon nombre de bâtiments en temps réel. Ces scènes de destruction sont sensationnelles et c’est ce qui donne un véritable cachet au jeu tant en solo qu’en mode multi-joueurs. Pour notre plus grand plaisir, on retrouve plus la sensation d’un Battlefield Bad Compagny 2 avec une gestion plus complète et impressionnante quand s’effondrent certaines bâtisses. C’est donc bien mieux géré que dans Battlefield 3.

En effet on peut bousiller une bonne partie du décor, histoire de surprendre un ennemi ou de se frayer un chemin plus direct et à couvert dans un bloc de bâtiments. Cela a donc une réelle incidence sur le gameplay et cela dynamise énormément les combats en impliquant de constants sentiments de plaisirs destructeurs et d’insécurité qui renforce l’immersion dans cet univers dangereux. Dans le feu de l’action, l’ensemble est spectaculaire. Cela procure la sensation d’évoluer dans le chaos d’un véritable champ de bataille, et ça, ce n’est pas donné à tous les FPS.

Une des (la seule ?) nouveautés de cet opus est l’ajout d’une fonctionnalité appelée Levolution. Cette technologie permet un champ de bataille dynamique où chaque partie est véritablement unique. Car ce sont nos actions qui modifient physiquement les niveaux d’interaction en temps réel. Certaines cartes, une minorité malheureusement, proposent ainsi des structures destructibles qui vont créer une réaction en chaîne, métamorphosant complètement la physionomie du champ de bataille. Par exemple, on peut réduire en cendre entièrement un gratte-ciel et continuer de se battre dans la poussière et les décombres dans Siege of Shanghai. Ou bien, sur Flood Zone, détruire un barrage qui inondera les rues de la carte. Cela renforce encore une fois l’aspect spectaculaire, et modifier autant la physionomie du champs de bataille est quelque chose que l’on attendait depuis longtemps. Mais comme on l’a évoqué, il n’y a qu’un tiers des maps sur lesquelles cela à un réel impact. Sur les autres, c’est plus anecdotique comme fermer diverses portes au trappes, éteindre la lumière, etc…

Une symphonie auditive

Battlefield 4 est doté d’une bande-son de qualité. Les dialogues sont réussis aussi bien en français qu’en anglais. Mais ce que l’on retiendra avant tout dans la réalisation du titre ce sont les effets sonores qui font dans le très haut de gamme. Le rendu acoustique est une pure merveille. Cela reprend fortement l’ancien opus et chaque arme et chaque véhicule bénéficient de bruitages extrêmement convaincants. Les explosions, les tirs de roquettes, d’obus, de balles claquent avec une justesse inouïe. C’est orgasmique, cela envoi du très très lourd, ce qui augmente d’autant plus notre immersion. En ce qui nous concerne ce rendu acoustique constitue, encore actuellement, la référence en la matière pour ce genre de jeu.

Un jeu bien buggé

Ah mon mur, I love you so much.
Ah mon mur, I love you so much.

Comme son aîné à son lancement, on dénombre pas mal de bugs plus ou moins embêtants. Cela va du son qui se coupe (c’est pas nouveau en plus), de moult bug en solo (script qui ne se lance pas) et en multi ainsi que divers crash. Cela devrait s’arranger avec le temps mais on aurait apprécié de ne pas acheter un jeu encore en phase de bêta.

Notre plus gros reproche réside dans le netcode du jeu. C’est son plus gros défaut et cela fait de très (trop) nombreux épisodes que cela dure. On a toujours l’impression d’avoir fait un kill alors que ce n’est pas le cas. Et surtout de se prendre une balle fatidique alors que l’on est bien caché derrière un mur ou une caisse. C’est insupportable et impardonnable que cela ne soit toujours pas corrigé vu le budget et la structure du studio.

Bien conscient d’avoir un netcode assez moisit, le studio nous propose une option afin de pourrir encore plus notre connexion. Le network Smoothing (option fluidité de réseau) permettrait un «  lissage réseau ». Concrètement, on voit à l’écran quelque chose qui ne représente pas exactement l’action qui se déroule. Si on le met au maximum (100%) c’est l’expérience visuelle qui est favorisée avec moins de bugs d’affichage. Et si on calibre au minimum on voit plus réellement ce qui se passe. On vous conseille donc fortement de baisser le plus possible cette option en faisant divers tests. L’idée étant de mettre à 0% avec un bon ping, et à plus si ce n’est pas le cas. Certains vous conseilleront même de télécharger en même temps (mais en mettant à fond), comme avec certains COD… Bref, c’est chiant et toujours pas réglé !

Le solo : un benchmark sans grand intérêt

Il y a ainsi quelques rares gunfights bien sympathiques dans certaines arènes, mais c'est surtout du fait de la beauté des lieux et de la destruction massive du décor.
Il y a ainsi quelques rares gunfights bien sympathiques dans certaines arènes, mais c’est surtout du fait de la beauté des lieux et de la destruction massive du décor.

Cette nouvelle campagne nous fait incarner Recker, un membre d’une escouade d’opérations spéciales américaine dont l’objectif principal est de sauver quelques hautes personnalités de Shanghai. L’action se déroule en 2020 et les tensions sont très tendues entre les Russes, les Chinois et les Américains. L’histoire est centrée sur la relation qu’ont les personnages avec les événements qu’ils ont déclenchés. Mais ils manquent encore de charisme, ce qui fait que l’on se fiche éperdument de ce qui peut bien leur arriver.

On va devoir parcourir sept niveaux, ce qui est assez court, pour une durée de vie de cinq à six heures. Il y a une petite notion sociale avec le fait de pouvoir comparer nos scores avec ceux de nos amis origin. Ou de se lancer des défis comme récupérer le plus de dogtags dans une partie. C’est agréable pour la rejouabilité, mais faut-il encore en avoir envie…

Le gameplay est toujours le même, mais cela progresse depuis le dernier opus. Il faut dire que nous avions trouvé la campagne de Battlefield 3 complètement nulle. Malgré tout, même s’il y a du mieux cela reste assez faible.

On avance dans une succession de couloirs/arènes où l’on doit vider les zones pour pouvoir progresser. Alors, c’est un peu moins cloisonné que dans Battlefield 3 car on peut opter pour divers chemins ou approches pour se rendre au prochain script. L’IA est aussi en progrès, elle vient nous chercher, dès fois, et elle nous lance de nombreuses grenades. C’est peu, mais il faut avoir joué à l’opus précédent pour comprendre les progrès ^^. Il y a ainsi quelques rares gunfights bien sympathiques dans certaines arènes. Mais c’est surtout du fait de la beauté des lieux et de la destruction du décor dans les salles lorsque les balles pleuvent. Notre héros, ne manquera jamais d’armes et de munitions et sa santé se régénère très vite. On avancera donc très vite sans prendre trop soin de nous et de notre arsenal. Le titre n’utilise quasiment pas les possibilités offertes par son moteur. On pilotera peu d’engins, les maps ouvertes sont très mal utilisées et les destructions n’influencent pas sur le gameplay.

Au final cette aventure reste assez terne, car elle échoue en plus totalement dans sa gestion du rythme. On s’ennuie ferme entre deux zones de combats et dans certaines missions qui sont entrecoupé de cinématiques aux dialogues caricaturaux au possible. L’action est très hachée ce qui ne nous permet pas de nous immerger bien longtemps. c’est très loin du dynamisme du solo des COD…

Le studio a jeté aux oubliettes ses missions en coopération du troisième opus : on ne les regrettera pas.

Le multi : un Battlefield 3.5

Au niveau du gameplay, Dice n’a pris aucun risque en terme d’innovations et il s'est contenté de proposer de légères améliorations à un ensemble déjà bien rodé.
Au niveau du gameplay, Dice n’a pris aucun risque en terme d’innovations et il s’est contenté de proposer de légères améliorations à un ensemble déjà bien rodé.

Bien évidemment, c’est avec son multijoueurs que Battlefield 4 donne sa pleine mesure. Le jeu est similaire à son prédécesseur sur bien des points. Au niveau du gameplay, Dice n’a pris aucun risque en terme d’innovations et il s’est contenté de proposer de légères améliorations à un ensemble déjà bien rodé.

Il y a toujours quatre classes différentes comme depuis Battlefield Bad Company 2, contrairement à Battlefield 2 qui en proposait sept. Les classes sont donc : la classe Assaut qui fait office de Medic, la classe Soutien qui ravitaille en munitions, la classe Ingénieur qui répare les véhicules et l’Éclaireur qui fait son sniper de base. Chacune à ses capacités propres en plus d’un arsenal et de spécialisations spécifiques. Le problème avec ce système de classes et de trouver le bon équilibre. Ce n’est jamais simple. Personnellement, il m’a semblé que l’on a vraiment de gros atouts dans chaque classe. Il faut juste savoir les utiliser au bon moment. De toute façon on ne peut pas trop briller en se la jouant soliste. Ici, c’est le jeu en équipe qui prime avec l’obligation d’aider ses camarades pour progresser et de réaliser des actions plus coordonnées qu’à l’accoutumée pour les fans du genre.

Les joueurs sont organisés au sein d’une escouade de cinq. L’intérêt est de pouvoir respawner auprès de vos collègues, et non plus seulement dans les bases contrôlées par votre équipe. Avec des amis organisés cela amène toujours un plus stratégique non négligeable.

Les gametypes sont donc similaires à ce que proposé Battlefield Bad Company 2 et Battlefield 3. Il y a toujours du Team Deathmatch en équipe et en escouade. On apprécie par contre de voir arriver le mode Domination qui se joue aussi sur des versions plus retreintes des cartes avec trois points à capturer et à défendre. Une mini Conquest donc, mais sans véhicules. Cela rappelle le contenu du DLC Close Quarters de Battlefield 3. Et le plaisir de ces combats rapprochés ou l’infanterie règne en maître est toujours là. On ne cesse de se déplacer, il n’y a aucun temps mort, on est continuellement sur le qui-vive car le danger est partout. C’est donc extrêmement fun à jouer en équipe car on fragg sans cesse. Cela permet aussi de monter rapidement des classes ou des armes.

Pour des affrontements plus imposants jusqu’à 64 joueurs avec des véhicules terrestres, aériens et maritimes, il y a bien sûr le mode Conquest, et l’éternel Rush. Dans lequel, on doit prendre ou défendre le contrôle d’une série de relais de communication en les détruisant au fur et à mesure. Au niveau des nouveauté, il y a les deux modes Obliteration et Diffuse qui impliquent tous deux la récupération et la pose de bombes à des endroits distincts : une sorte de Capture du drapeau. On aurait aimé un gametype plus ambitieux, mais c’est toujours mieux que rien.

Un multi très intense et spectaculaire

Quake 3 Arena 4 Life.
Quake 3 Arena 4 Life.

Il a pour l’instant seulement dix cartes pour accompagner ces différents gametypes. On regrette évidemment que la communauté ne puisse pas modder et proposer de nouvelles choses… Pour cela, il faudra passer à la caisse encore une fois avec le premium qui proposera 20 nouvelles maps, et quelques gametypes pompés sur le premium de Battlefied 3 (eux même pompés sur d’autres Battlefield).

Toutefois, ces dix cartes sont plus diversifiées et mieux maîtrisées que les neuf de base du dernier épisode. Elles sont relativement égales au niveau de la réalisation avec un travail sur la verticalité notamment. Il y a ainsi une multitude d’accès et on sera constamment sur nos gardes, le danger pouvant provenir de partout. Il y en a pour tous les goûts avec des affrontements en milieu urbain, en campagne, sur des îles, etc…

Le système d’expérience qui permet de débloquer des gadgets, des armes et des spécialisations a quelque peu évolué. Il y a toujours un système de progression central pour le joueur qui peut monter jusqu’au grade cent (mais le jeu compte au delà). Et un système de progression pour chaque classe et chaque véhicule. Le principe est toujours le même : si on joue qu’en Ingénieur on ne débloque que des améliorations pour cette classe. Idem pour les véhicules : on ne débloque que des spécialisations pour le jet si on joue avec, etc… Il n’y a pas beaucoup d’items supplémentaires.

Le système de progression des armes a, quant à lui, légèrement évolué. Elle sont maintenant rangées en catégorie (fusil à pompe, de précision, mitraillettes, etc…). Chaque classe a accès à une catégorie propre et à trois catégories communes à toutes les autres. Sachant que chaque catégorie comprend entre huit et onze armes cela fait un bel arsenal de disponible. De plus, il faudra jouer avec une catégorie pour pouvoir débloquer au fur et à mesure les différentes armes qui la compose. Et on peut toujours débloquer aussi des améliorations à chaque armes en enchaînant les frags (viseur, poignée, canon, etc…).

Opération Verrou propose une multitude d'effets visuels somptueux.
Opération Verrou propose une multitude d’effets visuels somptueux.

Le calcul est vite fait, il vous faudra énormément d’heures de jeu pour tout posséder. Les kits de classes sont plus rapides à atteindre. Il nous aura fallut, par exemple, accéder au grade 27 pour tous les avoir. Mais ce système est très efficace. Et après une demi-douzaine d’heures vous devriez avoir un arsenal qui permet de ne pas trop être désavantagé face à des vétérans. Il est bon de noter que lorsque vous tuez un ennemi vous pouvez récupérer son matériel (tant que vous restez en vie) ce qui atténue aussi les disparités d’arsenal entre un nouveau venu et un joueur chevronné.

On soulignera aussi la possibilité de personnaliser un peu plus nos armes en choisissant leur couleurs et en leur ajoutant notre emblème (qui apparaît aussi à l’écran de notre victime et sur les véhicules). C’est sympathique.

Qu’est-ce qui change alors ? Et bien quasiment rien, à part quelques nouvelles grenades (incendiaires notamment), de nouveaux gadgets, et quelques véhicules terrestres et aériens. On aura juste la possibilité de se pencher lorsque l’on est derrière une couverture. C’est une très bonne idée bien exploitée et bien mise en œuvre.

Il y a bien le retour du mode Commandant qui était absent depuis Battlefield 2. Ce dernier permet de superviser les troupes au sol. Vous aurez donc une interface de commandement vous permettant de donner des ordres basiques pour l’assaut de points stratégiques. Dans notre mémoire, l’interface était plus ergonomique avant. Et rassurez vous cela n’influe quasiment pas sur le déroulement d’une partie. Vous gagnerez plus de points en suivant les ordres de votre commandant, il peut apporter son aide à certains moments, mais cela n’est pas primordial. Cela n’a rien à voir avec un Natural Selection 2 par exemple.

On apprécie également le fait de mieux pouvoir gérer nos réanimations, et de ne plus trouver des joueurs encastrés de moitié dans un mur en position couché. Bref, c’est plus un patch qu’autre chose à ce niveau.

Au final les parties sont nerveuses, extrêmement dynamiques, explosives, spectaculaires et jouissives. Les cartes sont peu nombreuses mais très bien conçues et avec un gameplay qui se renouvelle relativement bien. Le titre favorise le jeu en équipe et il est assez bien équilibré. Il y a néanmoins par moment un petit sentiment de frustration qui peut ressortir. En effet, les armes sont puissantes, on meurt vite sous le feu des balles et on n’a pas toujours l’occasion de riposter lorsque l’on se fait surprendre. C’est pourquoi partir seul sans coordination est suicidaire et inutile. Cela rend le jeu en escouade primordial et là les combats deviennent de petites merveilles à savourer sans modération.

Conclusion

Selon nous Battlefield 4 est de loin le meilleur FPS multi-joueurs militaire de cette fin d’année. Et on y jouera encore pendant longtemps.
Selon nous Battlefield 4 est de loin le meilleur FPS multi-joueurs militaire de cette fin d’année. Et on y jouera encore pendant longtemps.

Battlefield 4 ressemble énormément à Battlefield 3. Le solo est toujours relativement insignifiant tandis que le muti est spectaculaire, dynamique et apporte son lot de sensations fortes même s’il ne se renouvelle pas.

Dice a su peaufiner un gameplay déjà bien rodé pour nous proposer des affrontements intenses et très explosifs. On apprécie d’avoir des cartes de jeu diversifiées. Même s’il faudra repasser à la caisse avec le premium pour avoir un contenu à ce niveau plus acceptable.

La réalisation artistique est tout simplement exceptionnelle. Elle est accompagnée par un rendu acoustique de tout premier plan. On en prend constamment plein les yeux et plein les oreilles. Mais on regrette que le titre soit aussi bâclé dans sa finition avec ses nombreux bugs et son netcode toujours aussi moisit.

Selon nous Battlefield 4 est de loin le meilleur FPS multi-joueurs militaire de cette fin d’année. Et on y jouera encore pendant longtemps. Mais attention quand même à ne pas nous abreuver annuellement de suite sans plus d’innovations.