Jeu vidéo / The Walking Dead – Saison 2

Date de sortie
Développeur
Telltale Games
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
Point & Click
Thème du jeu
Aventure

Test de The Walking Dead S2E1 : All that remains

Pfiou, ce que je peux déjà vous dire, c’est qu’écrire le titre est plus complexe que le jeu lui-même. Trêve de plaisanteries, Telltale Games revient en mode Père Noël avec un beau cadeau dans sa hotte. Le premier épisode de la seconde saison (le fameux S2E1) de The Walking Dead (TWD), dès le générique d’entrée le studio annonce la couleur, vous êtes dans une histoire interactive ! Comme les épisodes sont relativement courts, j’irai droit au but côté scénario pour ne rien spoiler. Toutefois, tous ceux qui n’ont pas joué à la première saison, rebroussez chemin pour commencer l’aventure par le début ! Pour les autres, c’est parti pour faire le point sur ce All that remains.

I am still. NOT. Bitten

Vous pourrez utiliser votre ancienne sauvegarde
Vous pourrez utiliser votre ancienne sauvegarde

Nous nous la faisons avec le moins de spoilers possibles et je ne vous voudrai pas vous faire l’affront de résumer la première saison, vous vous en souvenez sûrement. Je me contenterai de rappeler que l’aventure continue avec Clementine, plus seule que jamais. Si j’ai commencé par renvoyer vers les premiers épisodes de cette série vidéoludique, c’est que vous allez pouvoir réutiliser votre sauvegarde même si vous n’aviez pas terminé le jeu pour définir les choix qui ont été pris à cette époque. Cela ressemble ni plus ni moins au système d’un Mass Effect par exemple. Si vous n’avez plus de sauvegarde, il y a un scénario de secours. Dans tous les cas, si votre mémoire vous fait défaut, un résumé de ce qu’il s’est passé vous est présenté.

Les options de dialogues sont mieux présentées
Les options de dialogues sont mieux présentées

C’est alors parti pour vivre une nouvelle histoire avec Clementine. Les mécaniques n’ont pas bougé d’un iota et cet épisode est particulièrement facile, les puzzles étaient déjà à la portée de tout le monde dans la première saison, ici c’est encore plus accessible. Au pire vous ferez vous avoir par les QTE car les touches à l’écran s’affichent en QWERTY et pas AZERTY et il n’est toujours pas possible de configurer les commandes. Troublant la première fois, vous vous y ferez vite, ce n’est pas comme si ce n’était pas déjà le cas dans le précédent opus. Vous dire que la seule nouveauté serait donc le scénario reviendrait cependant à mentir un peu car le studio californien a fait un effort pour rendre le tout un peu plus ergonomique. Manette, clavier et même tactile, tous les outils sont performants. Le choix des actions sont disposés sur une roue, rien à faire de particulier si ce n’est cliquer sur l’action elle-même (regarder, ramasser, taper, fouiller…), pour les dialogues, les options suivent un schéma carré avec un max de 4 possibilités sans oublier le silence qui parfois fera partie des 4 et parfois sera un supplément. En gros, chaque coin du carré représente un dialogue, c’est plus simple que la liste. Toujours est-il que les anglophobes seront susceptibles de ne pas avoir le temps de tout lire. Notez qu’All that remains nous amène un anglais relativement simple et que même les plus récalcitrants à la langue de Shakespeare réussiront à comprendre ce qui leur arrive.

Une empathie toujours plus présente

Oh le QTE piège
Oh le QTE piège

Du côté de la narration, rien à dire, c’est toujours aussi prenant. Votre empathie pour Clementine sera à son sommet, pour certains, vous aurez peut-être davantage mal pour elle que pour Lee, c’est dire ! Et puis vous allez contrôler une gamine qui n’a pas la carrure de son ancien père de substitution, forcément, vous allez devoir employer d’autres moyens comme votre agilité ou votre discrétion. Une petite fille qui a néanmoins pris de l’assurance et fera tout pour survivre et aider ses compagnons. Bien sûr, c’est toujours avec le même talent que Telltale a su choisir ses acteurs. Tout est crédible, de l’ambiance aux dialogues, il n’y a rien à foutre à la poubelle.

//Mode bourrine on
//Mode bourrine on

Les plus exigeants pourraient accuser le vieillissant moteur graphique dont le gros défaut est sûrement l’aliasing, d’autant plus que le cel-shading n’est pas dans ce domaine… Toujours est-il que ce n’est pas ce que nous attendons d’un tel jeu, pardon, d’une telle histoire interactive. Nous voulons juste grincer des dents, sursauter, lâcher une larme, avoir le cœur serré en choisissant qui devra vivre et mourir. Comme dans la première saison, vous devrez opposer votre esprit de survie à votre compassion, votre pragmatisme à votre humanisme bien que les dilemmes proposés dans All that remains sont moins engageants que les précédents épisodes. En même temps, c’est l’introduction du jeu, introduction d’une durée de 1h30 max, du démarrage de la partie jusqu’au moment où TDW, fidèle à ses habitudes, prend un malin plaisir à comparer vos décisions aux restes des joueurs.

Ndlr : je ne m’engage pas trop sur la note, j’attendrai un ou deux épisodes de plus pour engager notre rédaction. 🙂