Jeu vidéo / Titanfall

Date de sortie
Mode de jeu
-
Thème du jeu
First Person Shooter

Test de Titanfall

Titanfall est le tout premier titre du studio Respawn Entertainment qui est conçu par l’un des co-créateurs de Call of Duty et d’autres développeurs majeurs de la célèbre franchise. Il s’agit d’un FPS multijoueurs et c’est édité par Electronic Arts. Le principe est de proposer des affrontements de méchas et de soldats. Ces derniers ont aussi la possibilité de se déplacer sur des parcours de type « Mirror’s Edge ». On nous promet « une expérience unique qui allie une action intense à des moments de bravoure jusque-là réservés aux modes Campagne traditionnels ». Est-ce que Titanfall est à même de convaincre les vieux routards du genre ainsi que les néophytes ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Un contenu assez restreint

Il n'y a pas de solo et que quatre gametypes différents très classiques
Il n’y a pas de solo et que quatre gametypes différents très classiques

Titanfall ne propose pas de campagne solo. Il y a par contre une campagne multijoueurs. Concrètement, elle propose des affrontements en Team Deathmatch et en Domination sur les même cartes que le mode multijoueurs. Cela n’a aucun intérêt, si ce n’est de voir quelques cinématiques assez quelconques. L’avantage c’est que c’est assez court, comptez environ une heure et demi pour la finir. L’inconvénient est qu’il faudra la refaire une deuxième fois, de l’autre coté, pour débloquer les deux Titans supplémentaires jouables dans le mode multijoueurs. D’un point de vue scénaristique c’est déplorable avec une trame qui tient largement sur un post-it.

Le mode multijoueurs propose des affrontements maximum en 6 vs 6. C’est bien peu en 2014, le studio aurait largement pu aller plus loin en augmentant la taille des maps, par exemple. Pour remplir l’aire de jeux, Respawn Entertainment a eu l’ignominieuse idée d’ajouter des bots. Le problème c’est que leur niveau est affligeant : ils ne bougent quasiment pas, visent mal et font très peu de dégâts. Quand le combat commence ils s’arrêtent pour attendre glorieusement leur mort… Ils sont vraiment là, pour que Kevin 8 ans fasse des frags. Un tel stade de nullité est réellement affligeant. Mais en plus cela influe le déroulement du match, car les tuer écourte le temps de production de nos méchas. Ils respam aux mêmes endroits, et faire du spam kill sur ces bots ultra débiles est en plus valorisant !

Titanfall a quatre gametypes différents très classiques : du Team Deatmatch, du Capture the Flag, du Domination et du Last Man Standing qui ne se joue qu’avec les mécha. C’est trop peu, car il n’y a rien de novateur. Au contraire, on nous refourgue les incontournables du genre vu et revu depuis quinze ans. Sur ce point c’est vraiment dommage, il n’y a aucunes prise de risque et aucun gametype d’envergure. De plus, il n’y a pas vraiment de modes qui favorisent la coopération d’équipe. Comme un Call of Duty, on joue le plus souvent pour soi sans réelle coordination d’équipe à part évidemment les actions de bases.

Dommage que le mode Domination favorise la cambouze
Dommage que le mode Domination favorise la cambouze

On notera aussi certaines règles déplaisantes qui favorisent la cambouze en Domination. Car on nous octroie de nombreux points continuellement si on reste prêt de notre zone. Au tableau des scores les attaquants seront nettement défavorisés. Toujours dans ce registre, un des modes TDM (y’en a deux) favorise les frags sur les bots en y accordant autant d’importance qu’un frag sur humain. Si vous ne faîtes pas trop attention à finir en tête ce n’est pas bien grave, mais sinon ce sont des prises de décisions détestables qui favorisent le camping et le spam kill de bots sur presque la moitié des gametypes disponibles : aberrant ! Heureusement, l’autre TDM ne prend en compte que les frags sur les humains, à vous donc de choisir le ressenti souhaité.

Au niveau des maps Titanfall est légèrement au dessus de ce que nous a, malheureusement, habitué les sagas des Battlefield et des Call of Duty. On bénéficie d’une quinzaine de cartes au lancement du jeu. Celles-ci proposent des environnements variés de science fiction et leurs tailles sont généralement moyennes. Cela permet des combats rapides et dynamiques ou une partie dure moins de 10 minutes. Le level-design de ces cartes est réussi. Car il y a un bon travail sur la verticalité ainsi que de nombreux segments incorporés intelligemment au décor pour enchaîner les tricks de parkour en soldat. Il y a aussi une multitude d’accès et on sera constamment sur nos gardes, le danger pouvant provenir de partout. On regrette par contre qu’aucun éléments ne soit destructible. Mais dans l’ensemble la diversité de ces maps et la qualité de leur level-design constitue un des points positifs de ce mode multijoueurs.

Titanfall n’offre pas de serveur browser, il n’y a donc pas la possibilité de choisir son serveur et sa map et divers filtres de parties : on passe par un matchmaking automatique, on décide de son gametype et c’est tout. Il n’y a pas non plus de gestion de clans et de mapvote à la fin d’une partie. C’est difficilement acceptable pour un jeu multijoueurs sur PC…

Call of Edge

Le soldat se manie et se développe comme dans Call of Duty...
Le soldat se manie et se développe comme dans Call of Duty…

Dès que la partie commence, on est balancé d’un vaisseau depuis les airs : cela met directement dans l’ambiance. Le jeu propose deux jouabilité savamment équilibrée entre les soldats et les méchas.

Le soldat évolue concrètement comme dans un Call of Duty. Il est difficile en plus de ne pas reconnaître les visuels du hub, du tableau des scores, du replay lors de notre mort et de la gestion de notre combattant. Au départ on pourra choisir entre trois catégories différentes, qui ne se sont pas réellement des classes. Mais très vite, avec l’XP gagnée, on aura des loadouts pour paramétrer comme l’on veut notre personnage avec les armes et les compétences que l’on préfère. C’est le même système que Call of Duty avec nettement moins d’armes et sans aucunes personnalisation possible.

On pourra s’équiper avec une arme principale (sur 10 disponibles), une arme anti-titan (sur un panel de 4), une arme de poing (parmi 3) et de grenades (3 types plus une mine). C’est donc peu, et l’on retrouve les habituelles mitraillettes, fusil de précision et fusil à pompe. On notera que l’on peut faire un instant kill (pas contre les titans) au corps à corps de face comme de dos avec un coup de pied…

Le studio a par contre innové en proposant un revolver principal muni d’un aimbot automatique. Pour cela, il faut avoir dans son angle de vue un ennemi pour que les balles se dirigent dans sa tête automatiquement. Il suffit d’un très bref instant contre un bot, et d’un peu moins de deux secondes contre un humain. Sérieusement, tous les autres jeux bannissent les joueurs qui trichent en utilisant des aimbots et Respawn Entertainment en incorpore un officiel ! Ils veulent vraiment plaire à Kevin 8 ans…

... à la différence qu'il peut enchainer des phases de parkour très réussies.
… à la différence qu’il peut enchainer des phases de parkour très réussies.

On peut également utiliser quatre compétences différentes afférentes aux capacités de notre soldat et à son armement. On notera là encore avec effarement que le studio, pour satisfaire son public du joueur très occasionnel (de noobs), incorpore un système d’invisibilité et de wall hack pour détecter les ennemis mêmes à travers les murs. Heureusement, ces capacités ne durent pas éternellement, même si leurs jauges se remplissent assez vite. Il n’y a pas que cela comme choix, mais cela irrite quand même pas mal le vieux joueur de FPS que je suis. Dommage, qu’il n’y ait pas de filtres pour choisir des parties sans cheats modes officiel.

Le studio a également ajouté un système de cartes qui sont autant de bonus à activer dans une partie au moment d’un respawn. On peut en utiliser jusqu’à trois par manche (pas simultanément) et elles durent le temps de notre vie. Cela ajoute un petit aspect stratégique, car il faut penser à les déclencher au bon moment pour maximiser leur utilisation et ne pas mourir trop vite. On en récolte en quantité industrielle et ce sont généralement des armes bien équipés et des compétences spécifiques. Quelques unes plus rares permettent de doubler son XP ou bien de lancer un Titan tout de suite.

Avec notre soldat, les déplacements sont classiques au sol, mais on peut donc effectuer des tricks à la façon d’un Mirror’s Edge. C’est très simple en fait, et la prise en main en est d’autant plus aisée. Il suffit de longer un mur et d’appuyer sur une touche pour effectuer un wall run. Si un autre élément est parallèle à ce segment on peut sauter pour enchaîner notre run et courir ainsi de suite sur une autre paroi. Notre agilité nous permet également d’escalader facilement des obstacles (en se positionnant de face et en appuyant sur une seule touche) et d’effectuer des doubles sauts. On l’a déjà souligné le level-design des cartes est généralement bien inspiré. Car il est intégralement pensé pour et autour de ces déplacements rapides et de cette verticalité. Par exemple, on peut commencer au sol, courir sur un mur, enchaîner un double saut et un wall jump sur un autre pour ensuite faire un dernier wall run avant d’accéder à un bâtiment en sautant directement par sa fenêtre. C’est très dynamique et extrêmement fun à faire lorsque l’on enchaîne les tricks et les frags. Cela constitue un des points positifs du jeu.

Un gameplay bourrin, mais bien fun

Les affrontements entre méchas sont amusants et défoulant, avec un minimum de stratégie
Les affrontements entre méchas sont amusants et défoulant, avec un minimum de stratégie

Pour faire apparaître notre mécha sur le champs de bataille, il y a un compteur qui précise le temps de production qu’il reste avant son arrivée. Pour accélérer celui-ci, on peut enchaîner les frags sur les humains et sur ces débiles de bots. Une fois prêt on choisit alors de le larguer sur la map par les airs. C’est amusant, et là encore on peut écraser ce qui se trouve en dessous. Notre Titan a un bouclier temporaire pour que l’on puisse y grimper dessus sans se faire tuer et sans qu’il encaisse de dégâts. On notera que l’on ne peut jamais voler le mécha d’un autre.

Comme pour les soldats on a le choix entre plusieurs armes (très peu) et quelques compétences à débloquer avec le temps. Mais surtout on a trois méchas aux châssis différents. Un faible qui se déplace vite, un costaud mais lent qui encaisse de lourd dégâts et un mix des deux. Pour tous les débloquer, il faut finir la campagne des deux cotés.

La jouabilité est classique, un Titan ne peut pas sauter ni escalader de parois. On se déplace bien plus lentement qu’un soldat, mais on a une jauge qui permet de déclencher de un à trois strafes successifs selon le châssis. C’est très pratique pour éviter une salve de roquette ou des coups au corps à corps.

Les affrontements entre méchas sont amusants et défoulant, avec un minimum de stratégie, si ce n’est d’activer un bouclier au bon moment pour pouvoir recharger ou éviter la grosse salve de projectiles qui arrive. On a même une compétence de style « matrix » pour les récupérer et les renvoyer sur notre agresseur ou sur un passant innocent (mais le sont t-ils vraiment).

On peut larguer notre mécha sur les opposants ^^
On peut larguer notre mécha sur les opposants ^^

La force du jeu est que l’équilibre au niveau des combats entre les différents opposants est bien maîtrisé. Les Titans sont puissants mais pas trop. Un soldat peut encaisser quelques petits dégâts sans mourir même si au sol il est très vite vulnérable et une proie relativement facile. Mais il peut aussi esquiver en ce déplaçant beaucoup plus vite vers des zones inaccessibles pour le mécha. Et utiliser son arme pour le mettre à terre après plusieurs coups au but. Ou il peut encore grimper sur lui pour faire du rodéo et le détruire à petit feu, même si c’est assez rapide. Là, le pilote sera obligé de sortir de sa machine pour essayer d’abattre l’indésirable parasite.

Pour autant le mécha n’est pas faible, car son armement est redoutable et il peut aussi écraser facilement des soldats proche de lui. De plus, quand il encaisse des dégâts son bouclier se régénère mais pas son armure, il faudra donc savoir se mettre à l’abri le moment venu. Quand le Titan est proche de la fin, cela ne signifie pas automatiquement la mort du pilote qui peut s’éjecter très haut dans les airs (il n’y a pas de dégâts de chute) avant que sa machine n’explose. Pour en piloter un autre, il faudra attendre un nouveau cycle de production.

Les parties sont donc très rapides et dynamiques, il y a beaucoup d’action et c’est extrêmement bourrin (à part en Last Man Standing cela va de soi). Au début de la manche tout le monde est à pied, après 2/3 minutes arrive un combat entre de nombreux Titans, et par la suite c’est relativement alterné. Il y a de bonnes sensations de jeu et beaucoup de fun grâce à ce gameplay bien équilibré. La prise en main est immédiate, avec une courbe d’apprentissage très courte et une de progression assez rapide. Il faut environ 15 heures (22 pour toi Kevin) pour arriver au niveau 50. On peut par la suite faire des rerolls pour perdre son équipement et recommencer sa progression du début (ou presque). Même si on sera alors légèrement plus puissant et plus efficace (on ne nous précise pas de combien) tout en gagnant de l’XP plus vite.

C’est donc très plaisant de faire quelques parties, car les sensations sont bonnes et immédiates. Mais il y a un réel risque que le titre s’essouffle rapidement pour de nombreux joueurs au vu du peu de gametypes différents. Et surtout car on en fait vite le tour, l’action pouvant devenir répétitive plus rapidement que pour d’autres FPS.

Une réalisation moyenne

C'est graphiquement moyen. Mais on croise quelques endroits bien sympathiques.
C’est graphiquement moyen. Mais on croise quelques endroits bien sympathiques.

Le jeu, bien qu’édité par Electronic Arts, ne bénéficie pas des meilleurs moteurs graphiques du moment. Par exemple, il est bien en retrait par rapport à Crysis 3 et à Battlefield 4 sortis pourtant l’année dernière.

Néanmoins, l’ensemble reste très correct. Ce n’est ni très bon ni très mauvais. Les différentes cartes offres des paysages et des environnements variés. Mais, elles n’ont pas toutes le même rendu visuel. Certaines sont jolies avec des skybox du plus bel effet qui proposent des couchers de soleil, des paysages de science-fiction ou des planètes en contre fond. D’autres, sont beaucoup plus ternes et sans aucun attrait.

On apprécie le fait que le studio ait cherché à donner vie à ces environnements avec pas mal d’objets dynamiques comme des vaisseaux et des créatures extraterrestres qui virevoltent de-ci de-la. Malheureusement, c’est trop rarement le cas.

Le gros point noir provient de la qualité des textures qui varie de très moyennes (peu détaillées) à vraiment dégueulasses. On aurait aimé des textures HD sur PC ou tout du moins digne d’un jeu AAA de 2014.

Sur certaines maps, il y a quelques effets sympathiques d’éclairage (avec le couché de soleil surtout) et de fumée volumétrique (dans quelques tunnels), mais cela reste trop rare et le plus souvent il n’y a rien au niveau des effets de lumières.

Le chara design des méchas est réussi.
Le chara design des méchas est réussi.

Le Chara Design des méchas est très réussi. Ils dégagent un bon rendu et ils sont vite identifiables, selon leurs classes, sur le champs de bataille. Les animations de nos soldats sont convaincantes surtout lors des phases de parkour. Par contre, le coup de pied au corps à corps est très rigide à la limite du risible.

L’optimisation du moteur Source n’est pas ce que l’on a croisé de mieux en la matière. Et il se peut que vous rencontriez des chutes de framerates par moment

Au niveau sonore, Titanfall est un titre très bruyant qui ne fera pas le plaisir de votre entourage si vous jouez sans casque. Il y a beaucoup d’explosions et de bruit de tirs entre autres, mais ces différents bruitages offrent un rendu acoustique acceptable. Même s’ils sont loin derrière Battlefield 4, roi en la matière au niveau du rendu des armes.

Les musiques et les quelques doublages sonores sont d’un niveau tout aussi acceptable sans être géniaux non plus. Disons que cela nous immerge bien dans l’action et que c’est le principal. Mais quand on sait que l’on a téléchargé, via l’édition digitale, 35 Gigas rien que pour le son, on s’attendait à bien mieux en la matière. Mais en fait non, c’était juste pour avoir le jeu en 69 langues ^^

Conclusion

Titanfall un jeu fun, mais qui s’essouffle sur la durée.
Titanfall un jeu fun, mais qui s’essouffle sur la durée.

Avec Titanfall, on bénéficie enfin d’un épisode de Call of Duty qui ose innover depuis dix ans. Pour raviver notre flamme, encore une fois, Respawn Entertainment a ajouté à son bébé la possibilité de combattre également avec des méchas. Et ce n’est pas tout, non c’est même Byzance avec l’opus de cette année, car le studio a également modifié la gestion des déplacements de nos soldats en incorporant le principe de parkour de Mirror’s Edge. Après tous ces efforts, s ‘il y a encore des mauvaises langues (oui toi le fanboy de Battlefield) pour déclarer que la vache à lait d’Activision s’enlise et ne sait plus se renouveler…

Trêve de plaisanterie (quoique), difficile de ne pas reconnaître que Titanfall est très fortement inspiré de Call of Duty auquel on a ajouté des Méchas et du parkour. Visuellement, on est en terrain connu avec un Hub, des replays et un tableau des scores quasi identique. Cette similitude se confirme également dans le fonctionnement même de la gestion de nos soldats et de nos titans. Avec un panel d’armes, par contre, bien plus faible et sans aucune personnalisation possible. Un petit retour en arrière donc depuis COD 10.

Et au niveau des déceptions continuons avec le peu de gametypes proposés qui sont tous plus classiques les uns que les autres. Il n’y a aucune prise de risque et aucun mode d’envergure : du TDM, du CTF, du LSD et du Domination. Là encore, il n’y a pas vraiment d’obligation de coopération pour réussir, et c’est plus un jeu pour soi qu’en équipe.

Et que dire de ces règles qui valorisent la cambouze (Domination), le frag de bots (un des TDM) et les séquences de Spam Kill sur ces mêmes Bots encore plus débilitantes que lucratives (tous les modes or LMS pour déployer plus vite son Titan).

Parce que oui, pour meubler ces parties limitées à 6 vs 6, le studio a eu l’ingénieuse idée de rajouter des bots (Seriously…). Mais ils n’ont pas souhaités les faire plus habiles que des plots. C’est détestable… Tout comme les cheats officiels que sont le aimbot sur le smart pistol, et le wall hack en compétence (perso j’ajouterais aussi l’invisibilité, mais bon).

Respawn Entertainment aime ces noobs et il en prend soin. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de serveurs browser et de filtres pour accéder à des parties sans Skill-Less pour ceux qui le souhaitent.

C’est vraiment dommage car le jeu a quand même pas mal de charmes. Son gameplay est ainsi bien maîtrisé avec des maps variées au level-design pensées pour le parkour et la verticalité. Le studio est parvenu à parfaitement équilibrer la jouabilité en tant que soldat et celui à l’intérieur d’un Titan. La prise en main est aisée et les affrontements sont dynamiques, rapides et très fun. C’est très plaisant de faire quelques parties, on se défoule bien car c’est quand même très bourrin.

Titanfall est malgré tout un FPS multijoueurs que l’on vous conseille. C’est bien fendard un temps, et il n’y a pas trop de titres dans le genre annoncés pour cette année. Le casual gamer prendra encore plus de plaisir que le joueur chevronné qui recherche un défi sûrement plus élevé. C’est très défoulant sur le moment, mais le titre manque quand même de profondeur sur la durée. Adaptez votre achat en fonction du prix et des sensations que vous recherchez dans un FPS multijoueurs.