Jeu vidéo / The Elder Scrolls Online

Date de sortie
Développeur
ZeniMax Online
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
MMORPG
-

Test d’Elder Scrolls Online

Après chaque sortie d’un Elder Scrolls, les rumeurs annonçaient que le prochain serait un MMORPG. Il était évident qu’un jour Bethesda succomberait aux sirènes du jeu vidéo en ligne par abonnement. C’est chose faite et le studio a confié ce nouveau bébé à ZeniMax. Point de free-to-play, comme tous les autres, il fallait défier WoW et proposer un système à abonnement qui opte pour 13€ par mois. Et puis il n’y a pas trop de risque, au pire Elder Scrolls Online changera son modèle économique. Mais là tout de suite, ESO a-t-il la moindre chances de faire vaciller le mastodonte de Blizzard ? Voyons cela !

MMO oblige

Nous ne ferons pas les fous fous avec l’écriture de ce test d’Elder Scrolls Online tant il y a de détails à donner. Alors pour vous raconter ce que propose ce nouveau-né du MMORPG, nous le ferons au rythme des découvertes du jeu : de la création des personnages jusqu’à la vie après le level 50 (maximum actuel du jeu) en passant par le PvP.

The Elder Scrolls Online - Screenshot 2
Oh un joli chaton Khajiit

Le jeu débute par la création du personnage, vous pouvez en avoir huit différents. Ceux qui connaissent bien l’univers des Elder Scrolls ne seront pas dépaysés loin de là. Il y a neuf races jouables, d’abord les Hauts Elfes, les Khajiits et les Elfes des Bois qui se battent sous les couleurs du Domaine Aldmeri, ensuite les Rougegardes, les Orcs et les Brétons de l’Alliance de Daguefilante et enfin les Nordiques, les Elfes noirs et Argoniens du Pacte de Coeurébène. Si à chaque race, son alliance, il n’y a pas d’interdiction à avoir un Argonien luttant pour le compte de Daguefilante si ce n’est pour conserver un minimum de roleplay. Vous faites un peu ce que vous voulez de ce côté-là, d’ailleurs, il manque une race, les Impériaux, en fait, ils sont là, pour y jouer, les plus fortunés ont pris la version « collector » qui y donne accès. Pour le coup, l’Imperial n’a pas d’alliance de prédilection.

The Elder Scrolls Online - Screenshot 3
En voilà un personnage exubérant

Dans tous les cas, chaque alliance évolue dans une région spécifique de Tamriel avec leurs décors et leurs quêtes qui leur sont propres (pas tout à fait) et bien sûr votre choix détermine le camp pour lequel vous combattez en PvP. Si vous voulez découvrir tout l’univers d’ESO, il faudra un personnage dans chaque région. Nous en parlerons plus tard, pour le moment il faut choisir entre quatre classes de personnage : le Chevalier Dragon, le Sorcier, la Lamenoire et le Templier. Ces classes octroient des bonus de progression particuliers pour les compétences de votre personnage mais surtout des pouvoirs. Toutes les classes ne peuvent pas devenir des tanks ou des healers. Bref, c’est assez classique dans un MMO, ceci dit, il y a une liberté dans l’évolution du personnage qui n’est pas négligeable. Deux chevaliers dragons ne se ressembleront pas du tout dans les pouvoirs qu’ils maîtrisent.
Puis vient la personnalisation des traits physiques, ZeniMax a fait un beau boulot. Ce n’est pas forcément exceptionnel par rapport aux derniers MMO sortis mais par rapport aux outils d’un Skyrim, nous ne pouvons que pousser un « wahou » et se dire que TES VI pourra en profiter ! Pour résumer cette personnalisation, le visage est particulièrement mis en avant, les options sont innombrables. Le deuxième bon point est à mettre sur la cohérence du corps, nous obtenons toujours quelque chose d’assez cohérent, que vous partiez sur le soldat obèse ou la sorcière mannequin. Après, vous êtes toujours libre de faire n’importe quoi, la palme à la moustache Hercule Poirot tout bonnement ridicule.

Rencontre avec un prophète

The Elder Scrolls Online - Screenshot 6
Havreglace a un goût prononcé pour les mobs énormes

Personnage terminé, vous voilà propulsé dans Tamriel. En fait, pas tout à fait, le tutorial se déroule dans l’Oblivion, Havreglace, propriété du deadra Molag Bal. D’un point de vue temporel, nous nous situons vers la fin de la seconde ère c’est-à-dire avant les événements des jeux solos Morrowind, Oblivion et Skyrim. Mais cela reste intimement liés car tout ce que vous allez voir dans Elder Scrolls Online ont touché ces héros inconnus de demain. Pour la faire courte, une explosion ésotérique à la Cité Impériale a plongé Nirn dans une certaine instabilité, Molag Bal profite de l’occasion pour chaparder ce monde. Victime de cet incident, vous reprenez donc conscience à Havreglace où un prophète va vous guider vers la sortie et vous aider ensuite à sauver Nirn. Sauf que cette fois-ci, vous n’êtes pas l’élu, vous n’êtes pas seul alors certes, vous aurez quand même cette grosse impression mais tout au long du jeu vous aurez fréquemment le sentiment de devoir combattre ensemble pour atteindre un objectif commun.

Des quêtes solos à faire à plusieurs

The Elder Scrolls Online - Screenshot 5
Ouhou le Prophète, regarde moi quand tu me files une quête

Une fois votre escapade dans Havreglace terminée, vous commencez votre aventure sur une île isolée. En gros, c’est surtout ici que commence le tutorial, d’ailleurs, la phase Havreglace est incontournable seulement pour votre premier personnage, les suivants seront épargnés. Vous allez découvrir Tamriel et ses quêtes qui influencent votre environnement. C’est rare dans un MMORPG de vous laisser prendre des décisions lourdes de conséquences, devrez-vous sauver le port de la destruction ou permettre aux soldats d’une forteresse de prendre le pas sur leurs adversaires ? Vous retrouverez ce cheminement pour les toutes les quêtes principales. Oui je parle de quête principale car à chaque zone d’une province il y a sa quête principale. Un immense scénario composée d’une bonne quarantaine de quêtes. Certaines sont des quêtes secondaires et vous pourrez connaître le fin mot de l’histoire sans pour autant avoir tous les éléments en votre possession. Le résultat final est toujours le même, l’accomplissement de la quête, mais les chemins empruntés pour y parvenir seront différents selon vos décisions.

The Elder Scrolls Online - Screenshot 20
Je vois mon pote, dans 5min, je ne sais pas

Pour gérer cela, ZeniMax a fait le choix d’un mega server européen pour y coller des milliers et des milliers de joueurs, puis, de scripter une flanquée de lieux. Au départ vous arrivez dans un château paisible avec ses habitants, puis vient le siège et enfin la libération ou sa destruction. Toute la problématique pour ESO est de gérer des joueurs qui sont plus ou moins avancés dans le scénario et aussi qui ont pris des décisions variables. Et là, c’est le carton rouge, j’ai commencé par Daguefilante puis j’ai rejoint un camarade (GodsWarrior) à Coeurébène, lui level 12 alors que je partais de zéro, j’espérais pouvoir jouer immédiatement avec lui. Grossière erreur, sans arrêt je le voyais disparaître de mes écrans radars, je ne voyais de lui plus que la flèche blanche qui sert de repère. Pour lui, aucun moyen de « reculer » dans l’histoire pour pouvoir m’accompagner. J’ai donc du continuer tout seul. En fait, vous pouvez avoir le même niveau mais si vous avez parcouru la zone différemment, vous ne pourrez peut-être pas jouer ensemble. Sans organisation, il est très difficile de s’amuser à plusieurs. Seule exception, les donjons de groupe. Et encore, c’est vous dire là aussi le bordel. Vous voilà avec une belle équipe de cinq valeureux soldats, vous entrez dans le donjon et vous n’êtes plus que deux, les trois autres sont là mais dans une « instance parallèle ». Ce n’est pas la faute de l’écart de niveau entre joueurs, juste le jeu qui gère mal les chargements entre monde et donjon. L’astuce est de se téléporter près d’eux moyennant un peu d’argent, nous aurions préféré que ZeniMax prévoit le coup car la première fois ce fut fort déstabilisant (30 min pour trouver l’idée de la téléportation).

The Elder Scrolls Online - Screenshot 27
En passant cette porte, rien ne garantie que je serai avec mon groupe

Pour éviter toutes ces misères, il faudra plutôt constituer son équipe au hasard des rencontres, essentiellement dans les donjons. Pour le reste, en zone « libre », vous pouvez accomplir les défis en groupe comme c’est le cas pour les Dolmens, d’immenses portes entre Nirn et Havreglace où un level 50 pourra prêter main forte à un groupe de level 15.

Une immersion ratée et un MMO solo

The Elder Scrolls Online - Screenshot 11
En plein combat, un HUD avec 3 jauges et c’est tout

Alors que ZeniMax fait le choix de s’attirer les foudres des puristes en limitant le HUD a son minimum : santé, magie et vigueur. Pas de vision sur vos buffs (clair que dans un MMO ça ne sert à rien n’est-ce pas ?) ou même sur votre montée en niveau, l’argument avancé étant cette immersion, nous y croirions presque. D’abord avec cette vue FPS qui ne sert à rien, le FOV réglé à 60 c’est à peine si vous voyez la pointe de votre épée. Le vrai travail sur l’immersion, c’est la notion de choix dans les quêtes dont nous avons parlé précédemment. Sauf que cette mauvaise gestion des joueurs détruit toute immersion sur son passage. Il y a des failles entre les « instances parallèles », il n’est pas rare de voir des joueurs disparaître en passant le seuil d’une porte de rempart (sous vos yeux), ou des personnes qui s’arrêtent bêtement car ils sont, dans leur monde, en train de parler à un PNJ, invisible dans le vôtre. Parfois, vous serez submergé par l’ennemi et vous verrez des joueurs passer à côté de vous comme si de rien n’était. Vous vous direz que c’est un gros connard à ne pas vous donner un coup de main. En gagnant en niveau vous comprendrez qu’en fait, il ne voyait pas les mobs qui vous mettez sur la tronche.

The Elder Scrolls Online - Screenshot 12
A Daguefilante, direction les temples Ayléides

Quelle tristesse de souffrir de cela alors que chaque zone vous raconte une vraie histoire et que contrairement aux MMORPG habituels, il faut aller à la recherche des quêtes, tout ne vous est pas apporté sur un plateau ou indiqué bêtement sur une carte. Certes, il y a des quêtes qui sont exactement les mêmes peu importe l’alliance choisie, c’est le cas pour les guildes (Mages, Guerriers et Indomptables), les développeurs n’ont même pas fait l’effort de changer les noms des protagonistes ou la forme du boss (qui aurait pu avoir les mêmes caractéristiques). Ce genre de détail ravage tout sur son passage, alors que le prix à payer est la difficulté à jouer avec ses amis, nous pleurons en voyant que ce qu’on y gagne est tout bugué. Pourtant il y a du potentiel, c’est carrément génial de voir des combats se faire partout autour de vous parce qu’un PNJ nous a demandé à tous d’attaquer un village ou de combattre un monstre sanguinaire. A ce moment, nous nous disons que nous ne sommes pas l’élu mais un soldat parmi tant d’autres…

Des attributs et des compétences

The Elder Scrolls Online - Screenshot 14
Pendant 15% ? Je n’ai pas compris

En attendant que les développeurs corrigent ces aberrations, nous continuons notre progression. A chaque niveau, un point d’attribut à mettre sur votre santé, vigueur ou magie, classique. Un point de compétence et là, il faut faire des choix car il y a des tonnes d’orientations possibles. Votre classe donne des compétences, votre race donne des compétences, les guildes vous donnent des compétences, l’artisanat donne des compétences et enfin il y a les compétences classiques (combat, protection…). Pour améliorer une compétence il faut des points mais il faut aussi avoir bossé la catégorie de la compétence ou lire des bouquins sur le sujet. On ne s’improvise pas expert en armure lourde du jour au lendemain, il faut avoir combattu avec ce type d’armure. Si bien que la répartition de vos points se fait aussi avec votre style de jeu. Vous pouvez exploiter des pouvoirs uniquement en lien avec vos armes et non la magie et forcément, cela va déterminer votre voie. En gros, vous êtes totalement libre mais votre style détermine vos possibilités. Rajoutons à cela qu’un pouvoir se divise souvent en deux branches, en choisissant l’une des deux branches, vous vous interdisez l’autre. Pour un pouvoir de jet, vous pourriez par exemple privilégier la distance d’action plutôt que la puissance. Le gros inconvénient est que pour le moment c’est mal traduit et les paramètres sont mal gérés, on vous sortira des descriptions du type : augmentation de la zone d’effet de mètres. Oui oui, il manque le chiffre…
Dommage car l’ensemble du système est quand même très sympa, d’autant plus que vous serez vite à court de points de compétences. Il faudra en gagner, un point par niveau, les quêtes peuvent vous en donner et enfin, il y a des cristaux trouver dans les zones, 15 par zone et 3 cristaux assemblés donnent un point de compétence. A level 50, vous aurez beaucoup moins le sentiment d’être contraint à condition que vous ne vouliez pas maîtriser tous les artisanats car ils sont nombreux : alchimie, enchantement, forge, travail du bois, couture, cuisine…
Pendant que nous parlons d’artisanat, expliquons comment ça fonctionne. C’est simple, vous récoltez, vous transformez. Votre progression dans les zones vous donnera accès à du craft de plus en plus rare et cher. Pour le transformer, il faudra par contre distribuer des points de compétence dans le domaine visé. Au départ vous pouvez tout faire mais progressivement vous n’aurez plus accès à l’artisanat si vous n’y consacrez aucun point. S’il y a des artisanats simples comme la cuisine, apprentissage de recettes puis préparation avec les ingrédients, d’autres sont plus complexes. L’alchimie vous poussera à tester pour trouver les effets des plantes. L’enchantement fonctionne de la même manière, il faut assembler trois pierres aux attributs variés pur obtenir un glyphe que vous pourrez associer à votre matériel (armes et armures). Si vous pouvez construire, vous pouvez aussi détruire pour en récupérer la matière première mais aussi des objets spéciaux qui peuvent améliorer votre matériel. Enfin, vous pouvez aussi réaliser des recherches sur les objets pour en connaître leurs traits. Qu’est-ce qu’un trait ? C’est par exemple un boost d’expérience lorsque vous utilisez une compétence particulière. Une sorte d’enchantement qui n’en est pas un. Si vous utilisez une forge spéciale, vous pourriez fabriquer une armure dont le set complet vous donnera des bonus uniques, vous pourriez y ajouter des traits spécifiques à chaque item puis les enchanter un par un. Cela promet du bon et avant de trouver l’artisanat parfait il faudra faire pas mal de tentatives.

En plein combat

The Elder Scrolls Online - Screenshot 28
C’est l’heure de combattre avec des gobelins

Nous ne passons pas notre temps à jouer les apprentis alchimistes dans Elder Scrolls Online, il faut aussi se battre. Le système est simple, vous avez vos pouvoirs que vous utilisez quasi exclusivement. Il y a les coups classiques au clic gauche, les coups forts avec un clic long et l’esquive avec le clic droit. Pour obtenir un semblant de dynamisme, ZeniMax a eu l’idée de vous permettre de faire un enchaînement après un coup de l’ennemi, si vous bloquez son coup vous pouvez contre attaquer et l’immobiliser quelques instants. Pour bloquer, cela dépendra du type d’attaque, soit le clic droit contre une attaque classique, soit les deux boutons pour une attaque spéciale. Voilà. Rien de génial. Ah si ! Au niveau 15 vous avez le droit de porter un deuxième set d’armes (cela peut être les mêmes) et y associer des pouvoirs différents.
Et sinon, il ne faut pas faire les cons, les ennemis sont en groupe et peuvent vite vous casser la gueule. Nous retombons sur le fait que c’est bien de s’associer avec d’autres joueurs au fil de l’eau. Surtout pour profiter des buffs des autres classes (le healer est presque indispensable !) et d’une synergie entre les compétences. En effet, il est possible d’activer des actions spéciales grâce à l’association de pouvoirs avec une autre classe que la vôtre.

Un univers riche mais versatile

The Elder Scrolls Online - Screenshot 8
Jolie vue

Des quêtes, des affrontements, du craft, vos pérégrinations vont vous emmener dans un univers riche. Toutefois, chaque région ne donne pas l’impression d’avoir profité de tout le savoir faire du studio. Pour tout dire, la région du pacte de Coeurébène est de la loin ma préférée avec ses cendrés, ses champignons, ses volcans ou ses sombres forêts. L’alliance de daguefilante et sa zone font vite pale figure en termes de level design, du désert puis un cimetière. Si un château reste un château et que nous avons l’impression de toujours voir les mêmes, les zones ont toutes leurs caractéristiques qui leur sont propres mais selon la destination de départ, vous vous lasserez plus ou moins vite et vous serez plus ou moins impressionnés par le travail réalisé.

The Elder Scrolls Online - Screenshot 15
Une vraie auberge, c’est plaisant

Globalement, les textures sont correctes même si vous beuglerez sûrement en voyant les herbes en 2D. Nous ne pourrons pas accuser ZeniMax d’avoir fait un jeu lourd, le tout s’avère fluide et stable, les petites configurations seront ravies. Avec Elder Scrolls Online, il ne faut pas s’attarder sur ce genre de choses, il faut se laisser porter par la musique et vivre l’ambiance à fond. D’abord il y a la musique dont seul le thème principal est de Jeremy Soule, fidèle à la série, il a piloté deux autres compositeurs : Brad Derrick et Rik Schaffer. Sympathique mais pas passionnante, à croire qu’il est impossible d’avoir une bande son aussi envoûtante que pour Morrowind. Passons, dans un MMO, on en fait vite le tour de la musique, le véritable atout du jeu, c’est l’ambiance des rues. Les bars sont bondés, les PNJ se déplacent, même un commerçant n’est pas statique. Cela aurait même pu être sympa de voir les commerçants fermer boutique la nuit (plusieurs journées du jeu s’écoulent en 24h réelles), pour le côté roleplay tout ça tout ça mais ZeniMax n’a pas osé. Quitte à faire un jeu solo…

Du solo au MMO

The Elder Scrolls Online - Screenshot 25
Sympa les petites excursions au dolmen du coin

Car Elder Scrolls Online propose surtout une expérience de jeu solo, quelques détails vous font plonger dans un univers multi comme la possibilité d’appartenir à 5 guildes en même temps mais cela reste effleuré. Il faut alors s’attaquer au PvP et aux donjons où votre groupe dépasse la dizaine d’hommes. Toutefois, avant de donner notre avis sur le sujet, nous souhaitons passer un peu plus de temps dans ESO. Nous reviendrons donc très bientôt avec une mise à jour de ce test !

Ndlr : la note est temporaire et pourrait être influencée par notre balade prolongée sur le PvP et les visites de donjons en groupe. D’ici-là, ZeniMax aura peut-être corrigé les soucis d’instances entre joueurs.