Jeu vidéo / Wolfenstein : The New Order

Date de sortie
Développeur
Machine Games
Moteur
id Tech 5
Mode de jeu
-
Thème du jeu
First Person Shooter

Test de Wolfenstein : The New Order

Wolfenstesin : The new Order est un First Person Shooter qui est développé par MachineGames, leur premier FPS, et édité par Bethesda Softworks. Les nazis et la seconde guerre mondiale vous ont manqué ? Non, et bien pourtant Blazkowicz est de retour pour mettre un terme à la menace du troisième Reich. Après avoir installé les 44 GO du jeu, vous pourrez reprendre les aventures de notre bon vieux Blazkowicz qui n’a pas pris une seule ride !

Le retour d’un des pères du FPS

Une version alternative de la fin de la seconde guerre mondiale
Une version alternative de la fin de la seconde guerre mondiale

Suite de l’épisode précédent, intitulé Wolfenstein, nous retrouvons au cours de l’histoire certains personnages comme Caroline Becker du Cercle Kreisau ou Wilhem Strasse. Celui-ci encore plus fou qu’auparavant est le principal antagoniste du jeu. Il a réussi à faire basculer le cours de la seconde guerre mondiale en faveur des Axis en dénichant une ancienne technologie et en s’en servant pour fabriquer de nouvelles armes pour les nazis.

A l’issue d’un premier niveau assez musclé et ayant reçu plusieurs coups de shrapnel à la tête, Blazkowicz se retrouve dans un asile, prisonnier de son propre corps. Après quatorze longues années où les nazis ont réussi à remporter la guerre, vous vous réveillez et décidez de rejoindre la résistance pour anéantir la menace une bonne fois pour toute.

Le contexte historique est assez original et il vous propose donc de vivre une version alternative de la fin de la seconde guerre mondiale où les nazis, l’ayant emportés, dominent le monde avec une technologie et des armes avancés. Le III Reich possède des soldats robots dotés de grosses armes et armures, ainsi que des méchas.

Des méchas nazis
Des méchas nazis

Les hauts responsables SS tel que Frau Engel sont complètements dépravés et sadiques, rendant l’ambiance de ce FPS old school bien particulière et propre à lui-même. Le studio a pris le pari de mettre le paquet sur le scénario solo au détriment d’un multijoueur inexistant. Et cela se ressent bien avec notamment une multitude de cinématiques qui viennent ponctuer l’avancée de Blazkowicz parcourant le monde pour arrêter ses ennemis.

A première vu le scénario peut paraître banal mais il n’en est rien : on se prend vite au jeu et on a envie d’avancer pour connaître le dénouement de l’histoire. Le personnage bad-ass de Blazkowicz plaira aux joueurs FPS de l’ancienne école qui recherche une bonne aventure solo.

Quand à la durée de vie comptez pas moins d’une quinzaine d’heures de jeu en prenant son temps et plus si vous voulez le finir à 100% et dans les différents modes de difficultés.

Schnell Schnell !!!

Un Gameplay très old-school
Un Gameplay très old-school

Le gameplay, assez brute et rapide, rappelle immédiatement que nous somme dans un FPS old school. Blazkowicz, à l’aise aussi bien au couteau qu’aux doubles shootguns, vous offre la possibilité de faire les niveaux en adoptant soit une approche furtive soit une méthode plus bourrine. Les ennemis, pas forcement très intelligents, mettront du temps à vous détecter même si vous tuez discrètement un de leur camarade à moins d’un mètre d’eux.

Bien que le choix de stratégie soit laissé aux joueur, on est clairement plus tenté par l’ouverture bourrine que propose le jeu avec une multitude d’armes partant du simple Handgun pour aller au SMG jusqu’à la Machine Gun. Malgré cette liberté d’approche on peut observer que certains niveaux sont clairement étudiés pour enchainer les meurtres furtifs et d’autre pour pulvériser des méchas à grands coups de double SMG.

Point assez jouissif : la plupart des armes sont disponibles en paire (Akimbo), vous laissant donc la possibilité de porter la même arme sur chaque main et là attention les dégâts !

Akimbo mon amour
Akimbo mon amour

Le jeu prendra une toute autre tournure quand vous mettrez enfin la main sur le laser qui vous permettra non seulement de découper moult éléments du décor mais également de tuer vos ennemis en l’améliorant automatiquement au cours de la narration. Vous trouverez également d’autres armes non négligeables comme le classique lance grenade sur la SMG. Malheureusement, il n’y a pas de réelle évolution du personnage ou des ces armes, seul un arbre d’atouts est disponible permettant de débloquer des bonus en effectuant différentes tâches comme par exemple : effectuer un certain nombre de headshots avec un shootgun sur des nazis.

Les récompenses seront variées selon votre manière de jouer, si vous êtes du genre discret vous pourrez débloquer des atouts améliorant votre discrétion ou à l’inverse augmenter vos chargeurs de grenades si vous êtes du genre à tout faire péter! Comme dans tous les Wolfenstein, vous aurez des éléments à rechercher, trésors, documents nazis et divers choses pas vraiment utiles mais nécessaires pour les puristes désirant finir le jeu à 100% en découvrant tout les secrets et easter-egg (comme la possibilité de rejouer au premier niveau de Wolfenstein 3D). Ces éléments permettent également de sortir du train-train des niveaux assez linéaires sans pour autant nous faire croire que l’on est dans un monde ouvert.

L’art du III ème Reich

Graphiquement cela a un peu évolué depuis le bon vieux temps
Graphiquement cela a un peu évolué depuis le bon vieux temps

Doté de graphismes qui clairement ne nécessiteront pas une machine dernière génération, ceux-ci sont loin d’être moches sans être magnifiques pour autant. Votre œil sera plus attiré par les effets visuels et animations qui fourmillent sur la plupart des champs de batailles que par les textures qui auraient pu être nettement plus belles pour un jeu moderne. En comparaison graphique le jeu se place au même niveau qu’un Crysis 1 à sa sortie.

Le point fort coté technique vient des bruitages et de la bande son qui accrochent parfaitement à l’univers et au style de jeu : assez rock/métal pour les scènes d’actions et doux pour les scènes émouvantes ou complètement déjantés comme avec Frau Engel. Les musiques sont bien travaillées et en adéquation avec les scènes du jeu. Le bruitages des armes et des explosions sont assez classiques mais toujours efficaces !

Conclusion

Un FPS old-scholl bien sympa pour les fans de genre
Un FPS old-scholl bien sympa pour les fans de genre

Avec l’annonce d’un nouveau Wolfenstein les anciens joueurs et la communauté de la série avaient espérés retrouver un multi-joueurs digne du FPS gratuit Wolfenstein : Ennemy Territory mais MachineGames a pris le pari de tout donner sur son solo. Pari gagné même s’il présente quelques fautes et défauts, ce Wolfenstein : The new Order offre une nouvelle fraîcheur à la série qui essayait dans le passé de s’aligner avec les grands du multi-joueurs FPS au détriment de leur campagne solo (particulièrement le Wolfenstein de 2009).

Ayant tout misé sur son côté old school efficace avec une mise en scène assez sombre avec ces nazis fous, pervers et assez clichés, Wolfenstein : The New Order n’est peut-être pas le FPS de l’année mais représente un achat de choix pour les amoureux de la licence ainsi que les amateurs de ce type de FPS (ce qui est notre cas) qui pourront s’offrir pas moins d’une quinzaine d’heures de bonnes sensations !