Il y a certains jeux dont on peut suivre l’évolution sur indidb.com, Project Temporality est de ceux là. Après avoir été sélectionné dans Steam Greenlight, il est désormais présent dans le magasin Steam depuis le 20 mai. Il n’est disponible que pour les machines tournant sous Windows.

Docteur Qui ?

Bon on va directement rentrer dans le vif du sujet comme le jeu le fait. En effet, on se retrouve dans la peau du cobaye n°87 qui évolue dans des salles de tests rappelant fortement le titre de Valve, Portal. #87 est un homme seul sur une sorte de station spatiale, nous sommes suivis et guidé par un Amiral. Bien que l’identité de #87 soit inconnue de nombreux journaux de bords sont dissimulés dans les niveaux nous permettant de comprendre pourquoi nous sommes seuls sur cette station spatiale.

Spaaaaaaaaaaaace

Au dessus je vous disais que le jeu rappelait Portal, il en est très clairement inspiré. Néanmoins ce n’est pas un vulgaire copié collé, ici il n’est pas question de portails pour se déplacer dans les différents niveaux mais de contrôle du temps et on ne retrouve pas le charisme des personnages emblématiques de Portal.

En effet, vous vous rendez compte que vous vous êtes trompés de chemin ? Pas grave, on remonte dans le temps et on recommence (en évitant de refaire la même erreur bien évidemment). Mais remonter dans le temps a ses limites, se placer sur un bouton permet d’ouvrir une porte mais celle-ci se ferme lorsque nous ne sommes plus sur le bouton, on a beau remonté dans le temps c’est impossible. C’est pourquoi Project Temporality nous permet de modifier notre time line (ligne temporelle) de façon à en plus pouvoir créer un clone de nous, permettant alors de résoudre les énigmes. C’est aussi ce qui permet à Deforst Games de dire que son titre est un jeu de coopération solo.

Gameplay

Bien que tout ce qui se rapporte aux voyages temporels est souvent compliqué le gameplay de Project Temporality est très intuitif, mise à part le fait qu’il faut changer la langue de son clavier étant donné que les options ne permettent pas de réattribuer les touches.

Le contrôle du temps se fait très facilement avec les boutons de la souris, on arrête le temps on rembobine, on créé un clone et hop tout ça avec la souris. Les niveaux se complexifient très très vite. Il est parfois utile de prendre un crayon et un bout de papier pour essayer de planifier au mieux nos actions, si l’on veut atteindre la fin du test. Mais pour encore complexifier la chose quoi de plus rigolo que de créer des objets qui ne peuvent pas êtres affectés par les manipulations temporelles ? Des champs temporels sont ainsi placés afin de corser les choses un peu plus à travers les salles de test.

Il est possible de créer jusqu’à 11 clones (crayon + papier old school mais diablement efficace) afin de nous permettre de réussir les 14 niveaux. Les niveaux sont notés suivant le nombre de clones utilisés et autant vous le dire le 3 étoiles se mérite.

Conclusion

Au final Project Tempo ravira les fans du genre avec des graphismes propres et épurés, une histoire bien pensée et des énigmes parfois bien ardues.