Square-Enix fait de nouveau équipe avec les développeurs de Airtight Games après le disjoncté Quantum Conundrum en 2012. Ainsi ils reviennent avec une nouvelle licence qui se veut être totalement différente de ce qui est proposé sur le marché à ce jour. C’est comme ça qu’assez discrètement le 6 juin est sorti Murdered Soul Suspect.

Quand on voit notre vie défiler sous nos yeux

Murdered Soul Suspect est en fait un jeux interactif où l’on incarne le fantôme de Ronan O’Connor un policier de la ville de Salem qui vient d’être assassiné. Ainsi, il nous est donc possible en tant que fantôme de nous déplacer à travers les murs, de posséder les gens (afin de lire leurs pensées, leurs soumettre une idée, etc…) ou encore même faire un poltergesit (éteindre une télé par exemple). C’est en utilisant tous nos pouvoirs de fantôme que durant le jeu nous allons mener notre propre enquête sur le tueur à la cloche. Le serial killer qui sévi dans Salem et qui se trouve être l’homme nous ayant ôté la vie. Pour y parvenir, l’aide d’une jeune médium, Joy nous sera particulièrement utile.

Au niveau du scénario, on sent un réel travail derrière ce jeu, avec une enquête principale (notre mort) qui nous occupe durant toute la partie. A cela s’ajoute sur notre chemin de nombreuses âmes égarées que l’on aidera avec des minis enquêtes. Il est regrettable d’ailleurs que l’on ne puisse pas perdre une enquête.

Partons à la chasse aux objets à Salem

Bien que d’habitude la chasse à la sorcière soit plus commune à Salem, ici il se trouve que l’on part à la chasse aux objet. En effet, c’est pas moins de 242 objets qu’y se trouvent dissimulés au cœur de Salem. Le jeu est quand même assez court et on sent que les objets sont là pour combler un vide, honnêtement sans chercher à récupérer les secrets que referment Salem et Ronan le jeu peut être très facilement finit en 3 heures.

Lors de la promotion du jeu, il est venu à nombreuses reprises le fait de pouvoir explorer librement la ville. Alors là, désolé sur ce point je reste dubitatif, le jeu est divisé en plusieurs zones (la zone principale étant la ville nous permettant de visiter à nouveau les autres zones dans le cas où on voudrait recherchez des objets oubliés) que l’on peut visiter plus où moins librement.

Cela nous amène à un point négatif du jeu, la linéarité. En effet, le jeu est très linéaire et la difficulté est faible. Les énigmes se résolvent très vite et ne demandent pas une réflexion des plus importante à contrario de L.A. Noire par exemple. Le scénario est travaillé et il est donc dommage de s’ennuyer autant en jouant. Les seuls moments “d’actions” étant quand un démon nous détecte mais encore une fois il est fort facile de s’en débarrasser (si on arrive à gérer les touches correctement).

La mort incontrôlable

Car c’est un autre point noir pour ce titre et il est pas des moindres, on ne peut pas réaffecter les touches comme on le souhaite et c’est vraiment dommage. Heureusement, il y a toujours l’option manette qui fait qu’il devient très facile de renvoyer un démon ou encore de se balader, de se téléporter, etc…

Cela n’aurait rien changé au jeu, si ces démons n’avaient pas été incorporés. Car on a juste à se dissimuler derrière eux et à effectuer une manipulation douloureuse pour les exécuter. La possibilité de pouvoir régler au moins la sensibilité de la souris aurait été intéressante.

Suivons la lumière au bout du tunnel

Un des bons points de ce titre quand même est l’ambiance. Déjà graphiquement le jeu est loin d’être moche sans être beau non plus, il est correct. Les différents bruitages et la bande originale sont un plaisir pour les oreilles. Il est vraiment très plaisant aussi de se balader dans un mélange entre Salem d’aujourd’hui et le vieux Salem. On ne tombe jamais dans le jeu de type horreur, on reste vraiment à la frontière par l’ambiance et c’est parfait.

Conclusion

Au final on retiendra de Murderer Soul Suspect que c’est une sorte de point and click en 3D avec un scénario appréciable et un environnement prenant. Mais que le portage du jeu sur nos machines de guerres n’est guère réussi malheureusement.