Jeu vidéo / Borderlands The Pre-Sequel !

Date de sortie
Développeur
Gearbox Software
Éditeur
2K
Modes de jeu
Type de jeu
RPG
Thème du jeu
First Person Shooter

Test de Borderlands The Pre-Sequel

Il n’aura pas fallu patienter bien longtemps pour voir un nouvel épisode de Borderlands. En même temps, à voir ce troisième épisode baptisé « The Pre-Sequel », nous nous doutons déjà que Gearbox nous a encore pété une petite durite et qu’ils ne se sont pas trop pris la tête. Placée entre le premier et le deuxième opus, l’aventure se focalise sur l’ascension du Beau Jack, le méchant préféré des gamers dans Borderlands 2. Le studio ne s’en cache pas, gameplay et moteur de jeu ne vont pas franchement bouger, c’est surtout un délire pour tous les fans de la licence.

Borderlands 2 sur la lune

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 1
Toujours une petite intro pour se mettre en bouche

Borderlands The Pre-Sequel réutilise tout de Borderlands 2, son moteur n’a pas bougé d’un iota. L’IA des ennemis n’a pas été améliorée et vous ferez toujours route avec 4 nouveaux personnages jouables (et d’autres s’ajoutent via des remorques de DLC) des murs invisibles continuent de vous bloquer sur votre passage (sensation accrue ici vous verrez pourquoi). Après une brève rencontre avec le Beau Jack, vous êtes propulsé sur Elpis, la lune de Pandore, un caillou irrespirable et à faible gravité. Ce nouveau théâtre est l’occasion d’en savoir plus sur le Beau Jack et son ascension en incarnant l’un de ses lieutenants.

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 2
Première rencontre avec le Beau Jack

Nouveau décor mais les habitudes restent. La lune Elpis a son Sanctuary, Concordia, une capitale remplie de PNJ qui passent leur journée à ne rien glander, vous ressortent toujours les mêmes propos et de temps à autres vous proposent une quête quand ce n’est pas le tableau des affichages qui le fait pour eux. Il y a toujours deux véhicules, un buggy lunaire et le Stingray qui envoie des pluies de missiles sur vos ennemis. Et enfin, Borderlands ne serait pas Borderlands sans la course au stuff pour briller en multijoueur. On retrouve les mêmes familles d’armes que dans Borderlands 2 auxquelles s’ajoutent les armes à rayon et l’effet élémentaire de glace dont vous devinerez aisément le principe. Dernier détail et pas des moindres, The Pre-Sequel apporte un système de création d’outils de destruction. Pour l’utiliser, rien de plus simple, il suffit de combiner deux flingues et voir le résultat.

Gravity

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 3
Un bestiaire proche de Borderlands 2 avec son lot de nouveautés

L’environnement lunaire apporte deux évolutions côté gameplay, la gravité et la gestion de l’oxygène. Sur Elpis, la gravité est moins forte que sur Pandore ce qui vous laissera le loisir de faire des sauts gigantesques, le tout aidé par des jump pads façon Quake et Unreal Tournament. Forcément, cela s’accompagne d’un level design nettement plus vertical qu’à l’accoutumée avec toutefois le défaut de favoriser les murs invisibles. Pendant que vous bondissez comme une puce, il faut faire attention à votre jauge d’oxygène car l’air de cette lune est irrespirable, ce que notre cher Beau Jack avait oublié de mentionner avant de vous y propulser. Vous aurez donc avec vous votre bonbonne d’oxygène que certains artefacts pourront booster. La carte est parsemée de geysers d’oxygènes qui permettent de remplir les stocks, les bases et autres bunkers sont des lieux hospitaliers où vous n’aurez pas de problèmes pour respirer.

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 4
Un véhicule particulièrement explosif

Cette jauge d’O2 a une seconde utilité puisqu’elle peut alimenter un jetpack qui vous propulsera en avant par à-coups. Cela permet notamment d’atteindre des plateformes autrement inaccessibles mais aussi de percuter le sol à toute vitesse, provoquant des dégâts aux alentours, je vous laisse imaginer la combinaison avec l’effet élémentaire de glace. Inconvénient toutefois, pour se diriger vers le sol, il faut le regarder, dommage de ne pas avoir fait deux touches différentes, l’une activant la propulsion dans la direction de notre regard, l’autre vers le sol. Car ici, l’action est extrêmement confuse et finalement nous ne profitons que rarement de ce redoutable combo.

A l’inverse, l’IA s’en sert volontier et pourra vous surprendre quand les ennemis sont en grand nombre et qu’il devient difficile de tous les surveiller. On a tôt fait de lever la tête pour vérifier que personne ne va s’écraser sur nous. En parlant de l’IA, le bestiaire de The Pre-Sequel s’inspire de Borderlands 2, forcément, mais rajoute aussi tout un lot de monstres et de soldats en scaphandre et jetpacks. L’ensemble est bien fourni et le dépaysement est total.

Vive Clap-Trap

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 5
Les skill tree ne vous déboussoleront pas vraiment

Borderlands The Pre-Sequel ne change pas de crémerie, son scénario est déjanté, les développeurs ont même eu la folie de vous laisser jouer Clap-Trap dont le skill tree incompréhensible vous donnera tantôt entière satisfaction grâce à son compétence aléatoire en boostant vos compagnons de manière over abusay, tantôt en réduisant drastiquement leur puissance de feu, de quoi vous faire détester en plein combat contre un boss.

Borderlands The Pre-Sequel - Screenshot 6
Il fallait bien placer un chat

Les autres personnages sont bien moins loufoques et si les classes changent de Borderlands 2, nous retrouvons néanmoins les mêmes mécaniques avec des archétypes portés sur le combat, le soutien, la défense etc. Toutefois, on ne boude pas son plaisir à faire des quêtes toutes plus absurdes les unes que les autres. Certaines sont meilleures que d’autres et le marqueur de map est pas toujours évident à appréhender avec ce nouveau gameplay tout en verticalité (la flèche pour dire si c’est en-dessous ou au-dessus de nous à tendance à faire des siennes) mais qu’importe, Borderlands The Pre-Sequel conserve l’aspect délirant des précédents opus et son multi en coop est efficace en tout point. Les joueurs trouverons, à juste titre, que le début de partie est un peu longuet pour celui qui maîtrise déjà très bien l’univers mais faire preuve d’un peu de patience en vaut clairement la chandelle.