Jeu vidéo / Assassin’s Creed Unity

Date de sortie
Développeur
Ubisoft Montreal
Éditeur
Ubisoft
Modes de jeu
-
Thèmes du jeu
Action, Aventure

Test de Assassin’s Creed Unity

Tous les ans il y a les impôts, notre anniversaire, un nouvel Assassin’s Creed,… Et cette année est une année comme les autres c’est pourquoi Ubisoft nous sert un nouvel Assassin’s Creed tout beau tout frais. Le premier de la série sur les consoles next-gen donc utilisant leur nouveau moteur. On ne peut pas vraiment dire que le lancement soit une réussite mais nous y reviendrons dans le test. Ce titre étant vraiment le plus attendu de la saga pour nous car l’histoire se déroule en France durant la Révolution.

On prend presque le même et on recommence.

Intégrer une serpillière dans l'équipement pourrait être utile.
Intégrer une serpillière dans l’équipement pourrait être utile.

Bon alors concrètement Unity ne se démarque pas pour son scénario, l’histoire est assez bateau, vous incarnerez Arno Dorian. Celui-ci se retrouve orphelin suite à la mort de son père. Mais il est recueilli par M. de la Serre, père d’Elise avec laquelle il tissera des liens. Jusqu’à ce qu’il soit accusé de la mort de M. de la Serre.

On retrouve alors notre héros en prison où il rencontre un membre de la fraternité des Assassins. Celui-ci l’ayant rallié à leur cause, ils s’évadent durant la prise la Bastille et alors notre héros décide de partir se venger en retrouvant l’assassin de M. de la Serre et de son père biologique. En gros rien de bien nouveau, par contre contrairement aux deux opus précédents vous vous douterais bien qu’aucune phase en bateau ne prend place durant l’histoire.

Viens jouer avec moi…

De quoi s'essuyer aussi serait pas mal...
De quoi s’essuyer aussi serait pas mal…

Pour ce qui est de Unity, Ubisoft a encore une fois gardé une map ouverte et libre en y ajoutant de nombreuses chose. En effet de nouvelles améliorations sont présentes. Tout d’abord maintenant la plupart des maisons sont ouvertes, ce qui nous permet de passer d’une rue à l’autre avec plus d’aisance que de passer par les toits. D’ailleurs détail plutôt important, il n’y a plus vraiment de gardes sur les toits permettant plus de liberté pour arpenter tranquillement Paris.

On relèvera aussi lorsque l’on court le choix de privilégier les actions pour passer au-dessus des objets ou en-dessous donnant ainsi plus de contrôle au joueur. Il en est du coup fini de voir notre personnage sauter n’importe où pour grimper avec le saut automatique qui été en place.

Parmi les nouveautés on peut aussi citer la lame fantôme, cette nouvelle arme est une fusion de la lame des assassins et la sarbacane. Elle permet d’utiliser la lame comme nous avons l’habitude de l’utiliser depuis de nombreuses années maintenant mais aussi de lancer des lames pour se débarrasser des ennemis à distance.

Pour ce qui est des missions du mode scénario ou des missions secondaires rien de bien nouveau mise à part une petit évolution lors du mode histoire nous avons un semblant de stratégie d’instauré. En effet, Arno devra choisir s’il souhaite provoquer des diversions qui lui sont proposées afin de l’aider dans sa tâche.

De la poudre aux yeux

Ubisoft prépare le jeu concurrent de Call of Duty
Ubisoft prépare le jeu concurrent de Call of Duty

Sans parler des bugs qui ont provoqués la rogne lors de la sortie du titre il est important de faire remarquer Assassin’s Creed Unity fait partie des plus beaux jeux qu’il nous ait été donné de voir depuis la création des jeux vidéo.

Il est, en effet, impressionnant de voir le réalisme de ce titre, nous avons l’impression d’être réellement dans Paris tellement l’univers créé est vivant, ouvert et beau. Les rues de Paris sont réaliste au maximum, l’intérieur des maisons dans lesquelles nous pouvons rentrer maintenant sont pleines de vie mais ce n’est pas tout, tout un travail a été fait pour que nous puissions aussi nous déplacer au cœur de Paris via des souterrains.

Mais là où Unity fait fort c’est dans le nombre de PNJ à l’écran, du jamais vu. On peut avoir plus de 10 000 PNJ à l’écran ce qui est impressionnant dotant plus qu’ils sont très vivants et n’effectuent pas les mêmes actions. Bien évidemment d’aussi beaux graphismes et autant de choses à générer, afficher à l’écran demande énormément de ressources en plus d’un très bon matériel.

C’est clairement un mauvais point pour ce titre qui du coup demande beaucoup de ressources même pour une grosse configuration. Et c’est aussi à cause de cela que lors du test notre expérience de jeu a été quelque peu gâchée par des chutes de framerates énormes, nous forçant à recommencer à plusieurs reprises une mission. Des patchs ont été mis en place par Ubisoft et bien qu’ils aient à ce jour régler de nombreux soucis il reste encore du travail pour optimiser le jeu.

Le saut du pigeon

Rourou
Rourou

Ubisoft a choisi d’intégrer du micro payement au sein de son titre. Dans la personnalisation d’Arno, il est en effet possible d’acheter des armes ou tenues avec des XXX obtenus en mettant la main au portefeuille, certains diront que ce n’est pas dérangeant étant donné que nous ne sommes pas forcés de payer. D’accord mais le jeu coûte déjà 60€ sans compter les DLC alors est-ce vraiment nécessaire d’ajouter du micro paiement ? C’est quelque chose qui devient de plus en plus répandu dans les titres. Et on peut se poser la question de savoir si au final cela n’a pas pour effet de détériorer l’expérience de l’utilisateur.

L’unité… ou pas

Certains y ont perdus leur tête.
Certains y ont perdus leur tête.

Encore un mauvais choix de la part de Ubisoft consiste à forcer les joueurs à utiliser l’application Unity Compagnion App. En effet, durant l’exploration de Paris vous rencontrerez certains coffre ne pouvant être ouverts que si vous utilisez cette application. Elle invite également à mettre la main au portefeuille. Il y a aussi des coffres par rapport à notre niveau dans Assassin’s Creed Iniate qui favorise ceux ayant déjà fait la plupart des titres de la saga et délaissera ceux ne les ayant pas fait ou qui ne les ont pas reliés à leur compte Uplay.

Plus on est d’assassins plus il y a de morts

Dommage il n'y a pas les musiciens comme dans le métro de nos jours.
Dommage il n’y a pas les musiciens comme dans le métro de nos jours.

Toutefois Ubisoft a aussi appris de ses erreurs, en effet il était reproché à Assassin’s Creed le mode multijoueur qui était vraiment pas un plus du jeu. Là Ubisoft nous propose un mode coopération avec nos amis avec une multitude de missions prévues à cet effet. C’est ainsi plus vivant et totalement intégré au mode solo, comme on avait déjà eu le plaisir de jouir de ce multijoueur dans Watch_Dogs.

Alors guillotine ou pas ?

Il y a pas mort d'homme, mais de femme...
Il y a pas mort d’homme, mais de femme…

Au final ce nouvel Assassin’s Creed marque un tournant dans la saga non pas pour son histoire mais pour son gameplay, ses graphismes et le mode coopération. Bien que la sortie du titre fût entachée de nombreux problèmes Ubisoft semble avoir appris de ses erreurs et travaille d’arrache-pied encore sur Unity afin d’améliorer l’expérience de jeu. Attention toutefois à l’essoufflement de la licence surtout avec la sortie de Assassin’s Creed Rogue au même moment. Malgré tout cela Unity vous fera passer de très longues heures au cœur de Paris, comptez une bonne dizaine d’heures en rushant le mode histoire et plus de trente heures en explorant bien la capitale et avec les missions secondaires.