Jeu vidéo / Badland : Game of the Year Edition

Date de sortie
Développeur
Frogmind
Éditeur
Frogmind
Moteur
-
Modes de jeu
-
Thèmes du jeu
Action, Aventure
Image de Badland : Game of the Year Edition

Test de Badland : Game of the Year Edition

Badland est à l’origine un jeu iOS ayant remporté de nombreuses récompenses. Il arrive maintenant sur nos bécanes avec une version « Game of the Year Edition » totalement retravaillée pour Steam. C’est développé et édité par Frogmind, un petit studio indépendant. Alors est-ce que Badland tient ses promesses et arrive à captiver un large public ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Un gameplay simple est addictif

Image de Badland : Game of the Year Edition
Une prise en main immédiate.

Badland ne propose pas de campagne scénarisée. Mais on incarne une petite bestiole qui se ballade tout au long de la journée dans une étrange forêt. Notre aventure nous emmène dans cent niveaux différents qui s’enchaînent rapidement.

En effet, il s’agit d’un jeu d’aventure et de plate-forme à défilement horizontal. Dans lequel, les niveaux se terminent en quelques minutes. Les sessions de jeu peuvent donc être très courtes. Mais le pouvoir d’immersion et le côté addictif sont bien présent dès les premières minutes.

La campagne est assez longue car il vous faudra quand même entre 12 et 15 heures pour achever votre périple. C’est surtout dû au fait que la progression est parfois millimétrée et qu’il y a un net esprit de « die & retry ».

La prise en main est rapide et aisée. En effet, il suffit de diriger notre petit animal avec quatre touches directionnelles. Et on dispose également d’une dernière touche afin de faire voler ou planer (plus précisément) notre compagnon de route.

Pour autant, notre périple est semé d’embûche et l’objectif est d’éviter les pièges qui sont de plus en plus nombreux. Mais on devra aussi faire attention à ne pas se faire distancer par la vitesse de défilement. On est ainsi amené à esquiver divers éboulement et écrasement, à ne pas toucher des sphères meurtrières et des scies circulaires, etc. Certains passages sont assez serrés, et il faudra donc bien maîtriser notre compagnon. Cela demande de bons réflexes et un positionnement précis. Si on meurt (cela arrivera souvent) la créature réapparaît au dernier point de passage franchi.

Les mécaniques de jeu se renouvellent bien

Image de Badland : Game of the Year Edition
Notre animal peut se multiplier.

Il s’agit d’un gameplay simple mais diablement efficace. La difficulté est croissante et le studio a en plus varié et renouvelé les situations et les mécaniques de jeu. Ce qui fait que la monotonie ne s’installe pas durant ces cent niveaux.

De plus, même si on meurt souvent, c’est plus distrayant que réellement « hardcore » car il n’y a rien de vraiment insurmontable. Si vous voulez juste progresser tranquillement dans les niveaux cela reste très accessible. Et si vous voulez plus de challenge vous pouvez opter pour les terminer sans mourir ou en sauvant le plus de bestioles possibles.

Car oui, tel un Mogwai, notre animal peut se multiplier. Il n’y a pas besoin de le mouiller, il suffit de ramasser le bonus adéquat. La variété du jeu provient clairement de ces divers éléments que l’on doit récolter (ou éviter) afin de pouvoir progresser. Certains rétrécissent ou font grandir la créature, d’autres accélèrent ou ralentissent le temps. On croisera encore des bonus qui nous transforment en balles rebondissantes ou collantes ou bien encore en cubes indestructibles.

Image de Badland : Game of the Year Edition
On s’amuse bien pendant 100 niveaux.

Le fait de multiplier le nombre de bestioles ne permet pas que de faire un meilleur score sur un niveau si on en sauve le maximum. C’est également intrinsèquement lié au gameplay. On peut être amené à gérer le vol de plusieurs créatures en même temps. Le principe est que si une d’entre elles touche un bonus, elles sont alors toutes affectées.

Le jeu propose plusieurs passages qui nécessitent des sacrifices. Avec des zones, qui se divisent et dans lesquelles on devra accéder simultanément avec nos petits soldats. C’est phases de réflexion et d’action sont particulièrement savoureuses.

Le plus gros reproche que l’on puisse faire au jeu est qu’il n’y a pas de mode Online. C’est d’autant plus rageant car le studio propose en plus un mode coopération en local jusqu’à quatre joueurs. Il s’agit des cent niveaux du solo qui sont modifié pour plus de joueurs et des puzzles co-op. Il y a également vingt sept autres niveaux pour du versus (à deux). Vous essayez d’obtenir plus de points que vos amis, ou être le dernier qui survit (last-man-standing style). Mais si vous n’avez pas d’amis sous la main vous ne pourrez pas vous y distraire…

Une direction artistique excellente

Image de Badland : Game of the Year Edition
Des environnements qui nous immergent dans l’ambiance.

Les environnements sont très réussis. Et les décors se décomposent en deux parties distinctes. Les éléments qui sont situés au premier plan sont entièrement noirs et l’arrière-plan et brillamment dessiné et coloré. Cela rappelle un peu le jeu des ombres chinoises, avec des fonds crépusculaires de NightSky.

Cela confère une réelle atmosphère au jeu. De plus, l’action est extrêmement lisible et rien ne viendra entraver notre bonne progression.

Techniquement, le jeu devrait tourner sur de nombreuses machines car c’est en plus bien optimisé.

L’ambiance sonore n’est pas en reste avec des bruitages convaincants. Ils sont rares, mais distillés au bon moment et les musiques accompagnent merveilleusement bien l’atmosphère du titre. C’est un bon point et cela nous permet de nous immerger complètement dans ce monde étrange mais enivrant.

Conclusion

Image de Badland : Game of the Year Edition
Un petit jeu très prenant.

Badland : Game of the Year Edition constitue une belle réussite. La prise en main est simple, mais certains passages nécessitent une bonne habilitée. On s’immerge facilement et rapidement dans ce titre qui propose un gameplay addictif.

Les mécaniques de jeu se renouvellent bien durant la centaine de niveaux différents. Et la durée de vie est bonne.

Le titre bénéficie en plus d’une direction artistique de très bonne qualité qui nous immerge complètement dans cet univers captivant.

Bref, c’est un jeu qui devrait plaire au plus grand nombre et l’on vous conseille chaudement.