Jeu vidéo / Rocket League – Supersonic Fury

Date de sortie
Développeur
Psyonix
Éditeur
Psyonix
Modes de jeu
Type de jeu
Sport
-
Image de Rocket League

Test de Rocket League – Supersonic Fury

Image de Test de Rocket League

Supersonic Fury constitue le premier contenu additionnel de Rocket League, le jeu de Psyonix qui nous a particulièrement emballé. Ce DLC est composé uniquement d’éléments cosmétiques et il est facturé à 3,99€. Est-ce utile de passer encore à la caisse ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Du contenu gratuit et payant

Image de Rocket League - Supersonic Fury
Une nouvelle map gratuite §

En parallèle de Supersonic Fury, Psyonix a sorti du contenu supplémentaire gratuit accessible à tous. Il s’agit d’une nouvelle map (Utopia Coliseum), d’un mode spectateur pour les matches privés, de soixante-dix nouveaux drapeaux, trois antennes spéciales et une jante spéciale pour s’excuser du bug des serveurs. Et on peut dorénavant « voter pour renoncer » à un match et faire du 3vs3 en équipe sur les serveurs classés avec nos amis.

On apprécie le fait que le contenu touchant au gameplay soit gratuit en ce qui concerne les nouvelles maps notamment, le reste s’assimilant plus à un patch. Le studio prévoit de continuer ce mix de contenu gratuit et payant dans l’avenir.

Supersonic Fury ajoute donc uniquement des éléments cosmétiques : deux nouveaux véhicules (Dominus et Takumi) avec six différentes décalcomanies et cinq nouveaux types de peintures (métal brossé, fibre de carbone, perle métallique, nacrés, et bois). Il y a aussi deux nouvelles traînées de couleurs (Nitrous et Burnout) et deux nouvelles jantes (Cristiano et Spinner).

Tout ce nouveau contenu est débloqué d’un seul coup contrairement au jeu de base.

Vroom X2

Image de Rocket League - Supersonic Fury
Deux nouveaux véhicules différents.

Rocket League propose dix véhicules différents pour un prix d’environ vingt Euros. Là, les deux véhicules supplémentaires ont un prix de quatre Euros environ. Donc sur ce point, la tarification semble justifiée.

Takumi est une petite voiture compacte ressemblant aux voitures Japonaise de course de rues. Tandis que Dominus a plus le style d’une voiture américaine musclée assez plate et rectangulaire.
Cela rajoute une petite touche d’exotisme par rapport au panel existant. Et en tout cas, visuellement cela change de ce que le jeu propose déjà.

Dans Rocket League, les véhicules n’ont pas de caractéristiques propres. Par contre, la hitbox est un peu différente, mais selon les dires du studio cela n’a pas d’incidence parce que les différences sont infimes.

Les décalcomanies de la discorde

Image de Rocket League - Supersonic Fury
Des décalcomanies non adaptées à tous les véhicules.

On dispose de six nouvelles décalcomanies. Le problème est qu’elles ne sont disponibles que pour les nouvelles voitures et encore elles sont spécifiques à un modèle précis. De plus, les nouveaux véhicules ne bénéficient presque pas des décalcomanies existantes…

Il est clair que cela nécessite un travail poussé de toutes les adaptées. Mais cela sent le truc fait à la va-vite que cela ne soit pas le cas. Un peu comme les achievements supplémentaires mal détaillés dans steam… C’est difficilement pardonnable vu le prix. Devons nous attendre le DLC du DLC pour en bénéficier sur le panel complet ?

Les peintures de la paix

Image de Rocket League - Supersonic Fury
Les nouvelles peintures sont sympas.

Il y a cinq nouveaux types de peintures (métal brossé, fibre de carbone, perle métallique, nacrés, et bois). On peut les appliquer sur tous les véhicules du jeu. Et il faut avouer que cela change vraiment de celles déjà disponibles. C’est donc un plus vraiment appréciable pour se démarquer de la masse.

Traînées et jantes

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Deux traînées de couleurs réussies.

On retrouve aussi deux nouvelles traînées de couleurs (Nitrous et Burnout) et deux nouvelles jantes (Cristiano et Spinner). C’est peu, par rapport au choix de base. Mais ces quatre éléments sont suffisamment jolis et distinctifs pour plaire au plus grand monde car ils sortent vraiment du lot.
On peut regretter qu’il n’y ait pas de nouvelles antennes et chapeaux dans ce DLC même si cela ne reste pas le plus important.

Conclusion

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Un contenu à réserver aux grands fans.

Psyonix a choisi la voie de la sagesse en proposant de nouvelles maps gratuites simultanément à des DLC payants purement cosmétiques (pas de Pay to Win).

Supersonic Fury apporte son lot de nouveauté au niveau de la customisation. Avec notamment deux nouveaux véhicules atypiques et cinq types de peintures vraiment différentes. On ne peut, par contre, pas pardonner le fait que les décalcomanies ne soient pas adaptées à tous nos bolides.
Pour le reste, c’est assez chiche. Mais les éléments supplémentaires sortent bien de la masse et sont agréables visuellement.

Un DLC qui fait donc le job, mais qui reste un peu cher, avant les promos, pour ceux qui ne sont pas des fans absolus de tuning.