Revenge of the Battle-Cars constitue le deuxième contenu additionnel de Rocket League, le jeu de Psyonix qui nous a particulièrement emballé. Ce DLC est composé uniquement d’éléments cosmétiques et il est facturé à 3,99€. Le studio a également sorti un troisième contenu « Back to the Future » en hommage à la saga cinématographique facturé, lui, à 1.99€. Est-ce utile de passer encore à la caisse ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Revenge of the Battle-Cars

Revenge of the Battle-Cars ajoute donc uniquement des éléments cosmétiques : deux nouveaux véhicules (Scarab et Zippy) avec douze nouveaux Stickers (six pour chaque nouvelle voiture). Il y a également trois nouveaux types de peintures (Toon Glossy, Toon Matte, Toon Wood), deux nouvelles roues, deux nouvelles traînées de couleurs (Accelerato et Battle-Stars), quatre nouveaux chapeaux (Cavalier, Locomotive, Teintes pixelisées, Aileron De Requin), deux nouvelles antennes (Balles Rétro Du Jeu Original) et cinq achievements supplémentaires.

Tout ce nouveau contenu est débloqué d’un seul coup contrairement au jeu de base.
En parallèle deux variantes d’arènes existantes : Urban Station (Nuit) et Utopia Coliseum (Crépuscule) sont rendues disponibles simultanément à tous les joueurs, qu’ils aient acheté le DLC ou non.

Vroom X2

Rocket League propose dix véhicules différents pour un prix d’environ vingt Euros. Là, les deux véhicules supplémentaires ont un prix de quatre Euros environ. Donc sur ce point, la tarification semble justifiée et elle se calque sur le premier DLC.

Scarab et Zippy sont deux véhicules issus du prédécesseur de Rocket League : Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars (SARPBC). Vu qu’il n’est jamais sorti sur PC la nouveauté est là pour ceux qui ne touchent pas aux consoles.

Du panel existant, Zippy est relativement proche du modèle X-Devil. Il s’agit d’un modèle compact qui devrait plaire au plus grand nombre. En ce qui me concerne, c’est clairement un de mes préférés.

Scarab est lui particulièrement atypique et ne ressemble à rien de connu. Il s’agit d’un modèle en hauteur de forme ovale avec un châssis futuriste. Il est, pour le moment, assez peu usité. Et il ne plaira clairement pas à tout le monde. Mais au moins, il sort du lot.

Globalement, ces deux voitures supplémentaires ajoutent une petite touche d’exotisme par rapport au panel existant. Et en tout cas, visuellement cela change de ce que le jeu propose déjà.
Dans Rocket League, les véhicules n’ont pas de caractéristiques propres.

Par contre, la hitbox est un peu différente, mais selon les dires du studio cela n’a pas d’incidence parce que les différences sont infimes. À l’usage, le ressenti diffère quelque peu et cela sera à chacun d’apprécier, ou non, tel ou tel véhicule.

Les décalcomanies de la discorde : le retour

On dispose de six nouvelles décalcomanies par véhicules. En pratique, il n’y a en a que cinq de « nouvelles » car le sticker « flamme » est déjà présent de base.

Le problème est toujours le même qu’avec Supersonic Fury ! Les stickers sont spécifiques à un modèle précis. Et les nouveaux véhicules ne bénéficient donc presque pas des décalcomanies existantes…

Il est clair que cela nécessite un travail poussé de toutes les adaptées. Mais cela sent le truc fait à la va-vite que cela ne soit pas le cas. On ne peut pas adhérer à ce concept et c’est difficilement pardonnable vu le prix. Devons nous attendre le DLC du DLC pour en bénéficier sur le panel complet ?

Des peintures assez bof

Il y a trois nouveaux types de peintures (Toon brillant, Toon Mat et Toon Bois). On peut les appliquer sur tous les véhicules du jeu. À part le « Toon Bois », elles sont assez quelconques cette fois-ci. Celles qui sont proposées dans « Supersonic Fury » sont plus intéressantes selon moi. Là, elles ne changent pas grand-chose. Et elle ne permettent donc pas de se démarquer de la masse.

Traînées, jantes, chapeaux et antennes

On retrouve aussi deux nouvelles traînées de couleurs (Accelerato et Battle-Stars) et deux nouvelles jantes. C’est peu, par rapport au choix de base. Et là encore, selon moi, ces quatre éléments sont moins intéressants que ceux du DLC précédent. À part, la traînée musicale, ils ne sont pas assez distinctifs.

Cette fois-ci, par contre, on retrouve quatre nouveaux chapeaux et deux nouvelles antennes. Ce n’est pas le plus important au niveau du tuning, mais c’est normal d’en bénéficier dans un contenu payant d’items cosmétiques.

Un Revenge of the Battle-Cars très décevant

Au final, ce deuxième DLC payant à du mal à convaincre. On a vraiment l’impression du truc fait à la va-vite. Avec ces véhicules importés de l’opus précédent, ces maps (gratuites certes) où il n’y a que la skybox qui change, ces décalcomanies que l’on ne peut pas appliquer à l’ensemble du panel de véhicules, ces peintures quelconques au même titre que le reste des items. Bref, on ne vous le conseille pas spécialement à ce tarif. De notre côté, on aura conservé uniquement le véhicule Zippy.

Back to the Future

Ce DLC est assez différent des deux précédents car il ne propose qu’un seul véhicule jouable : La fameuse Dolorean des films Retour vers le Futur. Une voiture basse, plate et pas très large.

De plus, on ne peut absolument pas la customiser à part au niveau des néons de couleurs. C’est bien le seul point négatif. Car cette voiture emblématique est parfaitement modélisée et elle bénéfice de divers effets visuels. Par exemple, lorsque l’on atteint les 88 Miles à l’heure ou bien lorsque l’on décolle avec des roues qui se rétractent. C’est une grande et belle réussite qui est accompagnée par des bruitages, eux aussi, fidèlement reproduits.

Bref, un must have pour tous les fans de la saga filmographique et les autres. C’est vraiment la classe de retrouver ce véhicule dans le jeu. Et on espère qu’il y en aura d’autres du même genre (Batman, Sos Fantômes, Mad Max, etc…).