Jeu vidéo / Splendor

Date de sortie
Développeur
Days of Wonder
Moteur
-
Mode de jeu
Types de jeu
Jeu de cartes, Stratégie tour par tour
-
Image de Splendor

Test de Splendor

Splendor constitue l’adaptation sur nos bécanes du jeu de société du même nom. C’est édité et développé par Days of Wonder, un studio spécialisé dans ce domaine. On nous promet une adaptation fidèle du jeu de société qui s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires à travers le monde. Mais est-ce que Splendor est un jeu adapté au PC qui plaira au plus grand nombre ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Pas de campagne ni de Online

Image de Splendor
Une bonne adaptation du jeu de société.

Il n’y a pas de campagne scénarisée, mais on incarne un riche marchand de la Renaissance. Les parties se jouent à deux et jusqu’à quatre joueurs en local ou contre l’IA. Elles sont généralement courtes avec des sessions de moins de dix minutes. L’énorme point noir est qu’il n’y a pas de mode on-line pour affronter d’autres joueurs en ligne. C’est une décision incompréhensible pour un titre sortant en 2015 et cela plombe totalement l’intérêt du jeu…

Afin de proposer un peu de variété et d’améliorer la durée de vie ainsi que la rejouabilité, il y a également un mode qui permet d’effectuer des défis. Généralement, il faudra gagner la partie avec un jeu et un nombre de tours prédéfinis. Il y en a pas mal, et cela diversifie un peu la chose si vous adhérez au concept.

Un gameplay simple mais divertissant

Image de Splendor
Mais pas adapté au monde du PC sans Online !

Il est vrai que l’adaptation est fidèle et bien réussie. On nous propose de jolies illustrations de cartes et les règles reprennent totalement celles du jeu de société. Il s’agit donc d’un jeu de cartes au tour par tour. On peut effectuer à chaque fois une de ces quatre actions. Prendre deux gemmes de la même couleur ou trois de couleurs différentes. Réserver une carte afin de l’acheter plus tard (cela nous donne aussi un joker or qui remplace n’importe quelle gemme). Ou bien acheter une carte si on a les fonds suffisants.

Il y a quelques petites subtilités supplémentaires, mais globalement c’est très simple à comprendre. Et il ne faut que quelques parties avant de bien tout assimiler.

Les cartes sont posées sur le plateau à la vue de tous, comme notre jeu. Chacune ont une valeur d’achat différente et elles proposent toutes un bonus de gemme. Une fois qu’on la possède ce bonus permet d’économiser ladite gemme de couleur.

Au début de la partie, l’idée est donc de s’approprier les gemmes nécessaires afin de pouvoir acquérir la/les cartes voulues. Mais assez vite, on ne joue qu’avec ces fameux bonus pour acheter les autres cartes.

Image de Splendor
Les défis augmentent la durée de vie.

Le principe du jeu est d’arriver en premier au niveau quinze de prestige. Ces points s’obtiennent sur diverses cartes mais pas toutes. Celles-ci sont donc très visées par les différents joueurs. Enfin, il y a trois marchands qui sont sur le plateau et qui offrent également des points de prestiges aux joueurs qui les attirent en premier dans leurs échoppes. Pour y parvenir, il faut avoir un montant de bonus de diverses gemmes prédéfini.

La prise en main est donc rapide et aisée. Mais le jeu est bien plus profond qu’il n’y paraît. Il propose diverses stratégies qui se croisent et s’affrontent. On peut et l’on doit ainsi imaginer plusieurs plans d’attaques afin d’arriver en tête. Cela inclut de mettre des bâtons dans les roues de nos adversaires.

Le jeu en lui-même même est donc divertissant. Même si l’intérêt s’étiole un peu avec le temps. Le problème est qu’il n’y a pas de Online. Et que l’IA est franchement pas au niveau. Elle est sensée avoir différents comportements. Mais globalement, elle effectue toujours les mêmes actions : prendre les cartes gratuites et celles de prestiges sans jamais réserver. On a l’impression fâcheuse qu’elle joue toute seule mais pas contre nous. C’est assez vite frustrant.

Conclusion

Image de Splendor
Mais seul on s’en lasse vite…

Splendor est une adaptation fidèle du jeu de société du même nom. Le concept est simple à comprendre mais assez profond pour que l’on s’y intéresse un certain temps.

Cela tourne bien sur les bécanes les plus vieilles, mais à vrai dire cela serait surement plus adapté pour des tablettes. Car le jeu est plombé par le fait qu’il n’y ait pas de Online. On est donc obligé de jouer avec des amis à la maison ou plus surement contre l’IA. Malheureusement celle-ci n’est pas à la hauteur. Les nombreux défis spécifiques augmentent la durée de vie, mais seul on s’en lasse vite.