Jeu vidéo / Downwell

Date de sortie
Développeur
Moppin
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
Plates-formes
-
Image de Downwell

Test de Downwell

Downwell est un petit jeu indépendant conçu quasi exclusivement par un seul créateur, Ojiro « Moppin » Fumoto. Il s’agit d’un mix entre un plateformer 2D et un Rogue Like. C’est édité par nos amis poètes de Devolver Digital. Ne vous fiez pas à une première impression négative en regardant uniquement quelques screenshots. Car on peut vous le dire : Downwell constitue un excellent jeu pour trois Euros seulement.

De jolis Pixels

Image de Downwell
Un hommage aux jeux 8bits.

Le titre reprend un style rétro de type 8bits. Cela peut en rebuter certains et plaire à d’autres pour le côté nostalgique. Mais dans le genre le jeu est très agréable. Avec des décors plaisants et bien retranscrits en plus d’animations bien détaillées.

De plus l’action est très lisible cela va vite, mais on visualise et conceptualise aisément vite ce que l’on doit faire. Avec le temps, on débloquera des goodies afin de changer le ton de la palette des couleurs.

Évidemment s’est bien optimisé et cela ne demandera pas de machines performantes pour bien tourner.
On regrette un peu que seulement la moitié de l’écran soit utilisé. On peut le comprendre, par rapport, au style de jeu (rétro) mais cela aurait été plus agréable de jouer dans la totalité de l’écran.

Notre réel reproche est que l’on aurait apprécié une gestion de la vue inclinée à 90° ou 270° afin que les écrans qui gèrent le pivot puissent eux afficher l’action en plein écran. Cela aurait, en plus, super bien rendu : dommage éliane !

Au niveau des bruitages c’est correct et les musiques s’intègrent parfaitement à l’action et l’univers du jeu.

Well Down

Image de Downwell
La chute infernale.

Il n’y a pas vraiment d’histoire, mais ce n’est absolument pas nécessaire pour le style de jeu. On dirige un jeune héros qui s’aventure dans les profondeurs d’un puits à la recherche de grands trésors. Et on devra s’enfoncer de plus en plus dans les ténèbres qui regorgent de terribles créatures afin de récupérez des gemmes de grandes valeurs.

La prise en main est très aisée. Il n’y a que trois touches à utiliser : gauche, droite et une dernière qui permet de sauter et de tirer en même temps.

Il s’agit d’un plateformer en 2D avec un scrolling vertical dans lequel on ne cesse de tomber. Il faut esquiver ou tuer les différents ennemis en leur tombant dessus ou à l’aide d’un tir bien placé. Lorsque l’on se trouve sur un surface solide le troisième bouton nous permet de sauter. Et lorsqu’on est en l’air on tire des projectiles sous nos pieds ce qui permet de ralentir immédiatement notre chute. Nos munitions ne sont pas infinies et l’on devra obligatoirement poser un pied sur le sol pour les recharger. Ce concept est très simple, mais c’est diablement efficace. La maniabilité est excellente et notre personnage réagit au quart de tour.

Image de Downwell
On pourra changer la palette de couleurs.

L’action est endiablée avec de nombreuses séquences frénétiques. On est tout de suite propulsé dans la bataille. Cela va vite et il faut être très précis dans nos tirs et nos déplacements.

On retrouve différents ennemis au comportement spécifique. Certain nous fonce dessus, d’autres ne peuvent pas être écrasé ou sont plus imposants et obstruent le passage, etc… Bref, le panel est très correct et varié pour le style. On ne ressent pas de redondance prononcée durant nos parties.

Dans notre quête de survie, on pourra choisir après chaque niveau un power-up (point de vie, compagnon, cartouches explosives, possibilité de manger les cadavres pour reprendre de la vie, jetpack, meilleure précision, etc…). Ils deviennent vite indispensables et ils changent également notre façon de jouer. On peut également améliorer notre personnage durant le niveau si on trouve un marchand dans une des rares cryptes. Il faudra évidemment avoir récolté assez de gemmes afin de pouvoir s’offrir des armes plus puissantes (trois tirs, shotgun, tir laser, etc…) ou des points de santé.

Image de Downwell
Un challenge rapidement corsé.

Il y a quatre mondes différents, plus un dernier avec un Boss. Chacun est composé de trois à quatre niveaux différents générés aléatoirement. Et la difficulté est vraiment au rendez-vous car on ne dispose au départ que de quatre points de vie et que la mort est définitive. Ce challenge corsé pourra en rebuter quelque uns, mais c’est conçu de telle sorte que la faute en incombe plus au joueur qu’au jeu. On ressent des moments de frustrations mais aussi de contentement après avoir réussi des passages très dangereux.

Ce titre est très addictif avec une excellente rejouabilité. Les parties ne durent pas longtemps car il faut environ une minute pour terminer un niveau. Mais on prendra plaisir pendant de nombreuses heures à arpenter ce monde étrange et dangereux. Downwell constitue clairement un des tous meilleurs jeux indies de l’année 2015.