The Bug Butcher est un jeu qui reprend le concept des vénérables Pang et Super Pang que les moins jeunes d’entre vous doivent bien connaître. C’est édité et développé par Awfully Nice Studios. On espère que l’hommage sera réussi. Et que le studio saura adapter brillamment le gameplay avec nos attentes d’aujourd’hui.

Super Pang Powaa

Le gameplay est très simple à prendre en main avec un concept repris à Super Pang. Concrètement, on se retrouve dans une petite arène fermée. Notre personnage ne peut se déplacer que latéralement et il affronte divers monstres bondissants. Ces derniers ont la particularité de se diviser en deux entités de moindres circonférences lorsqu’on les touches un certain nombre de fois. L’écran devient vite rempli de bestioles et l’on dispose d’une arme qui ne peut tirer que verticalement pour éradiquer tout ce beau monde.

Un gameplay qui est donc très simple à assimiler mais aussi très fun à jouer. Les parties sont rapides et vite additives. Les déplacements sont nerveux et précis avec la possibilité d’effectuer un dash dosable. Et on a toujours la possibilité de « jongler » avec nos ennemis lorsque l’on les touches. La maniabilité est donc excellente et cela ne sera que de notre faute si on se fait toucher ou écraser par un ennemi belliqueux.

La difficulté est ajustable en trois niveaux et il y en aura pour tout le monde car débuter une partie avec une ou sept vies ce n’est pas du tout la même chose. Le scoring est également mis à l’honneur avec un système de combos efficace dans le calcul de points afin d’exhiber nos records sur un learderboar mondial.

Awfully Nice Studios a bien développer le concept général. On peut ainsi récolter divers power-up sur le champ de bataille. Ils permettent d’améliorer notre arme de base momentanément avec un tir plus rapide ou causant plus de dégâts. On peut également s’équiper d’une mitraillette, d’un tir laser large et dévastateur, d’un lance-roquettes disposant de multiples ogives ou bien encore de la possibilité de givrer les ennemis un court laps de temps.

Si nos adversaires sont au départ basiques, le bestiaire est assez varié avec des monstres aux patterns beaucoup plus spécifiques par la suite. On en croisera même qui enverront des projectiles que l’on devra éviter. Sur ce point la variété est bien présente avec quelques petits délires bien trouvés.

Enfin, les différents niveaux apportent également leurs lots de diversité. Avec l’incorporation de dangers environnementaux comme des lance-flammes accrochés aux murs, des barrières énergétiques qui compartimentent le niveau et qui ne s’ouvrent qu’en passant sur un bouton spécifique ou bien encore des parcelles flottantes qu’il faudra détruire afin de pouvoir toucher nos ennemis, etc…

Une réalisation de qualité

The Bug Butcher propose une campagne solo sur trente niveaux. Ainsi qu’un mode survival en solo ou en coop à deux. Premier gros reproche, il n’y a pas de coop online. C’est d’autant plus dommage que c’est un mode bien sympathique à faire.

La durée de vie n’est pas exceptionnelle, mais les heures que l’on passe sur The Bug Butcher sont très distrayantes. Le prix est en adéquation avec huit petits Euros demandés. Par contre, la rejouabilité est bien présente avec le système de scoring qui pousse à améliorer nos résultats.

D’un point de vue graphique, le titre est très agréable avec de jolis décors en arrière-fond et un aspect global cartoonesque du plus bel effet. On apprécie le travail effectué sur les armes et les ennemis.

Le tout est bien optimisé et cela devrait tourner sans soucis sur de nombreuses configurations.

Au niveau sonore, les bruitages sont bien pêchus ce qui permet de pleinement s’immerger dans l’action. Les musiques bien que correctes sont peu nombreuses et vite répétitives. Et on aura tôt fait de les couper.

Conclusion

The Bug Butcher fait honneur à son maître spirituel. Le ressenti est excellent et cela ravira certainement les fans de Pang et Super Pang. Pour les autres, ce gameplay frénétique devrait en réjouir une bonne partie durant quelques heures.