STAR WARS : Squadrons nous propose de maitriser l’art du pilotage dans des combats spatiaux. Cela reprend le concept aperçu dans Star Wars: Battlefront 2 en incorporant en plus une campagne solo. C’est développé par Motive Studios et édité par Electronics Arts. On avait bien apprécié ce mode de jeu dans Battlefront 2, on espère donc qu’avec un jeu totalement dédié au DogFight cela sera encore plus intéressant. Alors est-ce que ce STAR WARS : Squadrons relève brillamment le challenge ? Et pourra-t-il plaire aux néophytes comme aux joueurs plus aguerris ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Une réalisation sans faille

Pas de mauvaises surprises sur ce point. La modélisation des différents vaisseaux est fidèlement reproduite. Visuellement, les environnements sont variés et plutôt tape à l’œil. De jolies Skybox parsèment les décors. Les effets visuels lors des tirs font honneurs à la franchise. Et le tout, est ponctué par de sympathiques effets d’explosions. On en attendait pas moins, mais Motive Studios a réussi, sur ce point, a délivré un produit de bonne qualité. C’est graphiquement très joli à regarder et cela respecte avec panache la saga Star Wars.

Dans ce style de jeu, il est capital d’avoir une bonne fluidité lors des combats en solo et en ligne. De notre côté, nous n’avons rencontré aucun problèmes techniques. Et le jeu nous a semblé bien optimisé. Cela devrait tourner dans de bonnes conditions sur un grand panel de machines.

Au niveau sonore, là aussi rien à dire de négatif. On retrouve les bruitages et quelques musiques de la célèbre franchise.

Au final, cette excellente réalisation nous permet de nous immerger parfaitement dans cet univers cher à de nombreux fans de George Lucas.   

Un gameplay affiné

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Si vous avez joué au mode spécifique de Star Wars: Battlefront 2. Vous serez en terrain connu. Il n’y a rien de bien nouveau. On constatera seulement un réajustement des différentes compétences. Les satanées cartes ne sont plus de la partie : il doit y avoir un dieu finalement dans cette galaxie très très lointaine. Le gameplay nous a paru plus peaufiné et agréable à jouer ainsi. D’un autre côté, c’est normal qu’un jeu propose un socle plus abouti que simple mode de jeu…

 La prise en main est simple, les vaisseaux réagissent bien et vite : le tout est vraiment intuitif. Néanmoins, je ne peux que vous conseiller l’usage d’une manette. Même les plus réfractaires (un peu comme moi) devront s’y résoudre tant l’ergonomie clavier/souris ne semble pas la plus adaptée.

Au menu de ce gameplay affiné, on retrouve donc une utilisation de notre vaisseau plus aboutie. On bénéficie de bien meilleures sensations de pilotage. Adieu cartes à trouver et à améliorer ! On ne pouvait en choisir que trois (il me semble) ce qui cloisonné, en plus, vraiment notre usage.

Maintenant, on peut choisir de répartir (ou pas) la puissance de notre vaisseau selon notre bon vouloir et surtout selon les différentes situations qui se proposent à nous. Ainsi, on peut opter pour plus de puissance dans le tir afin de faire plus de dégâts. Ou bien dans le bouclier et chose intéressante on peut même répartir ce bonus de résistance à l’avant de notre vaisseau ou à l’arrière. Enfin, on peut aussi adopter un surcroit de vitesse afin d’effectuer des virages plus rapides et serrés mais aussi afin d’utiliser un boost. Si on privilégie un critère aux autres, il est évident que c’est en contrepartie compensé (donc un malus) par les deux autres.

Ce n’est pas grand-chose au final, mais cela nous libère de la contrainte astreignante du système des cartes. On est plus libre de changer rapidement les aptitudes de notre vaisseau dès que le besoin s’en fait sentir.  C’est vraiment excellent, en comparaison de Star Wars: Battlefront 2. On switch régulièrement, c’est plus tactique et technique. Et on se croirait presque en pleine bataille spatiale ^^

Un Solo sans Han

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STAR WARS : Squadrons propose une campagne scénarisée composée d’un prologue et de quatorze missions. L’action se déroule après la destruction d’Alderaan et elle suit les événements de la première trilogie, après la bataille d’Endor. On est propulsé dans la Guerre Civile Galactique durant laquelle s’affronteront des pilotes de l’Empire Galactique et de la Nouvelle République. Nous n’avons pas le choix du camp mais on alternera au fur et à mesure.

La durée de vie n’est pas spectaculaire mais elle reste correcte avec en moyenne 7-9 heures pour terminer l’aventure selon le niveau de difficulté choisi.

Personnellement, j’ai trouvé le début un peu mou. C’est normal, c’est un jeu grand public il faut bien placer le didacticiel quelque part. Mais ce n’est pas super passionnant. Par la suite, les affrontements et les situations de jeu sont plus intéressantes. Même si les missions sont un peu répétitives dans leurs objectifs. Entre chacune d’entre elles, on a droit à des séquences de discussions ou de préparation de missions bien soporifiques. Ce n’est pas très folichon. Cela a été implanté pour être joué aussi en VR mais cela casse totalement le rythme du jeu.

Au final, cela se laisse jouer, c’est plaisant le temps de la partie mais cela n’a rien de grandiose. Il manque certainement une âme à cette campagne pour nous donner ne serait-ce que l’envie de la relancer. Comme d’habitude, je dirais qu’il aurait été plus utile de s’en abstenir et en contre partie d’offrir plus de contenu pour le multi qui se doit d’être le cœur du jeu. Même si je ne suis pas sûr qu’il est était conçu comme tel…

Un multi un peu chiche

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Pour moi, ce multi c’est clairement une déception. Alors pas au niveau du gameplay, j’y prends plus de plaisir que sur  Star Wars: Battlefront 2 et j’y ai longtemps joué. Non, ce que j’attendais c’est beaucoup plus de contenu. Là, on se retrouve avec quasiment le même nombre de cartes et de vaisseaux que sur le mode du titre sus-cité. Pour un jeu entièrement pensé pour le Dogfight c’est insuffisant. Le pire étant que le studio a confirmé qu’il n’y aurait pas de DLC de contenu dans le futur. Il faudra donc se contenter de ce que l’on a…

Les modes de jeu : il y en a deux. Un Team-Deathmatch. Et un autre ressemblant au mode Rush (Attaque/Défense) de Battlefield. Le tout avec des matchs en 5 VS 5 au maximum.

On peut choisir entre quatre type de vaisseaux : soit les chasseurs (X-Wing & Tie-Fighter), les intercepteurs (A-Wing & Tie-Interceptor), les bombardiers (Y-Wing & Tie-Bomber) ou des vaisseaux de soutien (U-Wing et Tie-Reaper). Une équipe peut évoluer avec cinq engins similaires mais ce ne sera forcément pas le plus complémentaire. Cela fonctionne plutôt bien, on retrouve le système de classe de Battlefield.

Il est possible de sélectionner son armement au départ de la partie avec un choix (restreint) pour l’arme principale et les deux armes auxiliaires. On peut également modifier le système de la contre-mesure, de la coque, du bouclier et du moteur. Là encore, il n’y a plus le système de cartes de Star Wars: Battlefront 2 (Merci mon Dieu) mais on retrouve peu ou proue les mêmes composants. Chaque élément propose un système de bonus/malus. Au joueur de s’adapter selon ses préférences.

Au final, on se retrouve avec le gameplay et les gametypes du mode de  Star Wars: Battlefront 2. C’est trop peu dans le contenu mais je trouve cela plus peaufiné et surtout moins cloisonné. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir dans ces affrontements en lignes. Cela repose pas mal sur la coordination et la coopération entre coéquipiers. C’est dynamique et très récréatif si on aime le style. Après, je n’y jouerais pas une journée entière mais j’y reviendrais de temps en temps avec bonheur.