Baldur’s Gate est une série de jeux vidéo commencée en 1998 avec Bioware aux commandes. Une suite était sortie en 2000 (toujours par Bioware), mais depuis mis à part des spin-offs et des enhanced editions plus rien… Jusqu’à l’annonce d’une suite en 2019 durant une conférence Stadia Connect, service de cloud gaming par Google qui finalement aura fermé ses portes avant l’arrivée de Baldur’s Gate 3.
Après 23 longues années, dont six années de développement et quasiment trois années de Early Access : il est là Baldur’s Gate 3 ! L’attente valait-elle la chandelle ? Est-ce que Larian Studio prouve sa maitrise totale du C-RPG ?

Nostalgie FM

Fort de son expérience en C-RPG avec sa saga Divinity, Larian Studio doit, avec ce Baldur’s Gate 3, réussir à toucher moult publiques. En effet, il faut réussir à convaincre les nostalgiques des deux précédents titres, attirer un nouveau public n’ayant jamais mis les pieds dans cet univers (C-RPG/Donjons et Dragons) et rameuter les fans de la saga Divinity…

Ainsi l’atmosphère BG reste, une vue isométrique, l’histoire se déroule sur le continent de Faêrun, multitude de choix, liberté, confrontation de sujets du monde réel,.. Tout est là… Tout ce qui faisait la grandeur de Baldur’s Gate durant l’ère de Bioware est toujours présente et c’est fortement agréable ! Et le tout en arrivant à se sortir de Divinity.

Partons à l’aventure !

Toute aventure possède un personnage principal, et c’est à vous de créer le vôtre ! Le choix dans la classe, race, sous-classe ainsi que l’aspect visuel va vous prendre du temps afin de créer votre personnage. Sachant que certains choix auront un impact direct après sur le jeu au niveau du gameplay aussi bien que de l’histoire.

Des races permettent de voir plus ou moins loin dans le noir par exemple, tout comme des races ne seront pas perçues de la même façon dans les différents villages que vous visiterez. Néanmoins, il y a sept personnages « Origines » qui sont préconçus, la différence étant qu’ils ont déjà un nom, une histoire et des caractéristiques.

Sachez que chaque décision, chaque action, parole aura un impact immédiat ou non à tous les niveaux. Augmentant ainsi la rejouabilité à son maximum ! Aucun choix n’est bon ni mauvais, c’est tout simplement une autre branche. C’est ainsi que BG3 vous racontera une histoire, celle de vos aventures !

Quand JdR et JV se rencontrent

Tout du long de l’aventure, nous pouvons composer notre équipe avec les personnages de notre choix, afin de créer des affinités et maitriser l’équilibre des classes composant le groupe. Le groupe est composé de quatre personnages maximum, chacun ayant ses habilités, son inventaire (partageable très facilement), ses sorts…

Les combats sont en tours par tours avec une gestion des points d’actions et de concentration pour certains sorts. Il vous est fidèle au modèle, de n’engager qu’une partie du groupe dans un combat (pendant que l’autre partie du groupe se faufile par-derrière ou en hauteur), ouvrant ainsi une multitude de possibilités dans vos combats. Un camp est à disposition pour vous reposer (des sorts, aptitudes, vous demande un repos court ou long pour pouvoir être utilisés à nouveau), désencombrer votre inventaire ou encore changer la composition de votre groupe.

D’ailleurs niveau stuff, moult objets sont dissimulés dans les recoins du monde et de nombreux marchants vous permettent d’acquérir/échanger votre panoplie du bon aventurier. La frontière entre JdR et JV est tellement fine… La seule limite est celle imposée du JV, évidemment que vous ne pouvez pas choisir de vous foutre à poil pour foncer sur un minotaure… Quoique, ça, c’est possible !

De l’or, littéralement

La musique est composée par Borislav Slavov avec qui Larian Studio avait déjà eu le plaisir de travailler pour Divinity Original Sin 2 et c’est grandiose ! Rien à redire, les musiques nous plongent dans une aventure épique !
La carte est immense, il y a une multitude de décors très variés. C’est une véritable force du titre, surtout que le tout est sublimé par des graphismes au top ! La qualité de capture des expressions faciale est magistrale et permet de se plonger encore plus dans le jeu. Tant de détails présents à l’écran, avec des multitudes de choses dissimulées, de pièges, d’énigmes,… La richesse des décors et l’exploration vous feront profiter tout du long de votre périple de l’immensité des Royaumes Oubliés en open world.

Chacun sa route, chacun son chemin

Il est possible de jouer au jeu avec des amis, jusqu’à quatre joueurs au maximum. Dans un cas à quatre joueurs, chacun joue son propre personnage, autrement dit, vous pouvez définir qui contrôle les autres protagonistes du groupe.

La liberté est toujours de mise dans ce mode, vous pouvez aussi bien rester groupés que vous séparez pour aller faire vos propres bouts de chemins chacun dans vos coins. Avec la possibilité de faire des comptes rendus à vos compagnons. Néanmoins, cette liberté peut amener à donner moins de goût sur l’expérience narrative, il est plus intéressant de rester groupés que de suivre chacun sa route.