Helldivers 2 est un jeu de tir coopératif à la troisième personne. C’est toujours édité par PlayStation PC LLC et développé par Arrowhead Game Studios. Le premier opus est sorti fin 2015 sur nos bécanes. On en garde un très bon souvenir. Mais, il proposait une vue, top-down, différente qui se plaçait au-dessus du joueur. Est-ce que ce changement apporte une réelle plus-value au titre ? Et est-ce qu’il a su garder son rythme effréné qui rendait nos parties bien fun ? Éléments d’explications et verdict ci-dessous.

Helldivers 2

Le jeu est donc un TPS jouable seul ou en coopération jusqu’à quatre joueurs. On affronte des hordes d’aliens belliqueux à gros coups de guns ou de diverses frappes orbitales.

Il n’y a pas vraiment de scénario élaboré. On bénéficie d’une introduction très rigolote et basta cosi. Les missions ne sont pas scénarisées. Les personnages ne sont pas du tout développés, etc.

Et pourtant ! Je n’ai rarement été aussi immergé dans un jeu. Pas besoin d’en faire des caisses. On est des Helldivers. On a rejoint le combat comme dernière ligne de défense (et d’attaque) de la galaxie.

L’humour est très présent avec, par exemple, les petites phrases que lâcheront nos acolytes durant les missions. Ainsi que dans le nom de nos armes et de notre équipement. Tout est prétexte à rire avec ce ton humoristique très second degré. Après, on aime ou pas. Mais moi, j’ai beaucoup apprécié cet emballage caustique et critique. C’est devenu MA guerre et je suis fier d’apporter ma pierre à l’édifice pour une démocratie contrôlée à travers la galaxie en tuant et détruisant tout ce qui bouge sur mon passage. Engagez-vous qu’ils disaient…

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On affrontera deux races d’aliens : des insectes et des robots. Difficile de ne pas reconnaître Starship Troopers pour les premiers. J’ai bien aimé le film (très second degré également) à l’époque. Et c’est un kif total d’affronter ces hordes d’ennemis arachnides (ou pas).

Au niveau des robots, on peut reconnaître des Terminator avec leurs squelettes métalliques et leurs yeux rouges. On croisera aussi divers AT-ST de l’univers Star Wars et moult Méchas.

Bref, si vous êtes un geek qui apprécie la science-fiction et les films d’époque, vous serez comblé. L’univers est très intéressant et il parlera au plus grand nombre.

Une direction artistique de qualité

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Graphiquement, le jeu est très joli. Les environnements sont assez variés et se renouvellent bien.

On ne trouvera pas de grandes structures « humaines ». C’est assez sommaire de ce côté-là. Mais, ces petits bâtiments sont destructibles. On va dire que ce sont des avants postes créés afin de développer la démocratie sur les différentes planètes connues.

On déambulera surtout sur des terres sauvages, arides, enneigées, ensablées ou verdoyantes. Le level-design est donc bien plat. Mais cela ne m’a pas trop gêné personnellement. Et on rencontrera sur ces mondes moult hordes ennemies.

Leurs animations sont réussies. Ils avancent, sautent et chargent de façon crédible et fluide. Il n’y a pas d’arthriteux dans le lot. On apprécie, principalement, les démembrements et le sang qui sont bien présents. Même si les robots ne saignent pas plus que cela lol. C’est efficace ! Cela n’atteint pas le niveau d’un Killing Floor 2, qui reste ma référence dans le genre, mais cela explose bien.

Les effets visuels sont légion. Les explosions, les brûlures, etc, sont bien gérées et bien rendues. On croisera de nombreux effets climatiques qui, eux aussi, sont parfaitement maîtrisés. Et affronter, une horde d’arachnides lorsqu’une tempête de sable se déclenche, par exemple, alors que l’on ne voit pas à un mètre devant nous, cela accroît la tension et la crédibilité de ces mondes.

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Enfin, les différentes textures sont nettes et bien détaillées. Ce qui embellit le tout.

Au niveau sonore, Helldivers 2 fait également le taf. Les bruitages sont crédibles et bien pêchus. Ce qui dynamise bien l’action. Les musiques sont aussi de bonnes qualités. Le tout nous immerge totalement dans cet univers dangereux.

Pour la technique, le titre devrait tourner sur de nombreuses bécanes. C’est bien optimisé. Il n’y a pas de grosses chutes de framerates lorsque l’écran affiche de nombreux ennemis en même temps.  

Par contre, il y a encore quelques bugs. Rien de bien handicapant, mais une couche supplémentaire de polissage ne serait pas de refus.

De l’action, du fun et des rires

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Helldivers 2 ressemble beaucoup au premier opus en fait. On enchaîne les missions afin de monter en niveau et en équipements.

Notre vaisseau fait office de hub. On y consulte la carte spatiale : la Super Terre est au centre, les robots (Automatons) sont à l’ouest et les insectes (Terminides) sont à l’est. On sélectionne une planète, le mode de difficulté (de 1 à 10) et on se loge seul ou avec des amis et/ou des inconnus dans notre pod avant d’être balancé à la surface.

Le passage en vue à la troisième personne est très positif. Cela rend le titre bien plus immersif et c’est bien maîtrisé, car on ressent d’excellentes sensations. Personnellement, je préfère les FPS aux TPS. Mais Helldivers 2 est clairement une référence dans le genre TPS coopératif. J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à y jouer.

C’est fun, très dynamique avec un bon ressenti aux niveaux des armes ainsi que des affrontements survitaminés. Que demander de plus ?

On a un large choix d’armes à débloquer, même si on ne peut en emporter qu’une lourde et une d’appoint au sol. On a la possibilité, par contre, de s’en faire larguer de plus puissantes, ou bien encore de ramasser celle de nos acolytes morts au combat, ou d’en trouver à de rares endroits.

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On a aussi des grenades, des stimpack (pour se soigner) et jusqu’à quatre avantages à choisir parmi un large panel à débloquer. On se fait donc larguer des accessoires, des armes (lance-flamme, lance-roquettes, etc), un jetpack, des tourelles de défenses ou bien encore de nombreuses frappes orbitales.

Il y a un temps d’attente entre chaque utilisation. Dans les difficultés les plus hautes, cela devient stratégique de s’armer correctement et complémentairement à ses coéquipiers. De plus, on devra utiliser ces avantages à bon escient et au bon moment.  

Les combats sont jouissifs et procurent d’excellentes sensations. C’est bourrin, cela pète de partout et le danger arrive de tous les côtés. Les insectes nous chargent alors que les robots ont plus tendance à tirer des projectiles de loin.

Le niveau de difficulté augmentera la résistance et les dégâts des ennemis. Mais, ils seront surtout plus nombreux. Il apparaîtra également des ennemis spécifiques plus puissants. Cela n’a donc rien d’anecdotique. Et cela augmente bien la courbe d’apprentissage du jeu.

On notera que le friendly-fire est activé et ne peut pas être enlevé. Faites attention avec qui vous jouez ^^. On peut, par exemple, mourir en passant devant sa propre tourelle, par une grenade ami, ou bien encore un largage orbital mal maîtrisé. Dans ce cas, on bénéficie de plusieurs réanimations et c’est à nos partenaires de les déclencher (via des QTE comme pour tous les largages).

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Théoriquement, les parties durent jusqu’à 40 minutes. Mais en général, cela oscille entre 15 et 30 minutes.

Les missions sont assez semblables avec essentiellement du capture et défense de points. On se déplace donc souvent sur des cartes assez grandes, pour le genre, afin de rejoindre les différents points d’intérêts. Le mini-plan est fréquemment indispensable.

Le titre regorge de bonnes petites idées. Car c’est très classique, mais c’est aussi très bien assemblé et très bien maîtrisé.

Sur la carte, il y a des objectifs prioritaires, mais aussi facultatifs. Vous gagnerez bien plus de composants utiles à votre développement en fouinant de-ci de là. Cela évite un peu trop le rush et je trouve que c’est bien pensé.