Penny’s Big Breakaway est un jeu de plateformes dynamique en 3D. C’est édité par Private Division et développé par Evening Star. Il s’agit de l’équipe derrière l’excellent Sonic Mania. Ils ont donc une bonne maîtrise de ce genre de jeu, même si cela concerné des remakes ou remasters en 2D. On espère le meilleur avec cette nouvelle licence qui semble avoir de bonnes idées de gameplay. Est-ce réellement le cas ? Et ce titre plaira-t-il aux fans du genre ainsi qu’aux plus néophytes ? Éléments d’explications et verdict ci-dessous.

Une histoire sans intérêt

Au niveau du scénario, Penny est une artiste de rue avec de grands rêves. Et lorsque l’empereur Eddie appelle de nouveaux artistes à sa cour, elle se retrouve emmêlée dans une audition qu’elle n’est pas près d’oublier. Une rencontre étrange avec la ficelle cosmique transforme le yo-yo de Penny en une créature vivante qui apprécie la nourriture… et le chaos !

Cela ne se déroule pas super bien, l’empereur est vener, car notre yo-yo à manger ces vêtements. On va donc se retrouver pourchasser par toute une bande de pingouins vengeurs. Bon, c’est pas fou, ce n’est pas vraiment développé durant notre périple, mais ce n’est pas très important pour le style de jeu !

L’idée du Yo-Yo comme personnage à part entière est bien plus intéressante. Il forme un vrai duo avec Penny. On pourra l’utiliser comme véhicule afin de se déplacer plus vite. Il fera office d’arme en frappant de grands cercles. Il permet de faire un dash ainsi que des doubles saut.

C’est original et c’est ce concept qui a attiré mon intérêt au premier abord.

Penny’s Big Breakaway

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Penny’s Big Breakaway est un jeu de plateforme en 3D. Le gameplay se focalise totalement sur des séquences de plateformes. En effet, il n’y a qu’un type d’ennemi différent (sic) les pingouins. On ne peut pas les tuer, juste les repousser. Il faut ainsi s’échapper avant de se faire encercler.

Les affrontements sont donc assez sommaires et l’accent est mis uniquement sur les déplacements. Il y a pas mal de bonnes idées. Elles se renouvellent assez bien au début de l’aventure. Mais sur la fin, on remarque vite qu’il s’agit d’un recyclage de ces techniques. Cela devient plus redondant du coup.

Le level-design est lui plutôt sympathique et intelligent tout au long de notre périple.

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La prise en main n’est pas aisée. En effet, il faut un petit temps d’adaptation avant de bien maîtriser les différentes techniques. Ce n’est pas conventionnel, car on lance le yo-yo qui va nous attirer par la suite. On est souvent en l’air en train d’enchaîner les sauts.

Le jeu met à l’honneur le scoring, puisque justement au plus, on fait de combos et au plus notre score augmente. Ce n’est pas obligatoire de faire des highscores pour progresser, mais si vous aimez cela, le titre offre une réelle profondeur à ce genre.

Le contenu est généreux, car on parcourra une dizaine de mondes avec trois à quatre niveaux par biome. Et on rencontrera également une quinzaine de niveaux bonus.

Une absence de direction artistique

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L’univers est très coloré. Mais les couleurs sont un peu ternes. Surtout en comparaison des titres comme Mario Bros. Cela manque d’intensité. C’est plus délavé de flashy.

Globalement, je n’ai pas trouvé le titre très beau. Après, justement, les goûts et les couleurs hein ^^

Les textures sont baveuses et peu détaillées.

Ce monde est assez vide. À part quelques pingouins et deux pnj posés là de temps en temps, il n’y a pas de vie. Le décor est basique et sommaire. Des plaques assemblées les unes aux autres sans aucun sens artistique. Bref, c’est un jeu indé ok, mais cela aurait pu être un minimum travaillé.

D’un autre côté, il n’y a pas de superflu, de gestion d’effets next-gen et l’action est donc très claire.

Au niveau sonore, le titre s’en sort mieux. Il n’y a pas vraiment de dialogues, mais les bruitages font bien le job. Tandis que les musiques dynamisent bien les niveaux et sont agréables à écouter.

Un jeu exigeant, mais truffé de bugs

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Les niveaux sont assez longs, il faut une dizaine de minutes pour les terminer. Il y a des trucs à collecter et diverses petites missions secondaires à faire si on le souhaite. Plusieurs Pnj, nous proposerons des défis à réaliser.

Par contre, si on ne les réussit pas, il faudra refaire le niveau en entier afin de les retenter. C’est un peu lourd parfois. Mais si vous êtes du genre complétiste cela augmentera nettement la durée de vie, car ils sont loin d’être faciles à réaliser.

Penny’s Big Breakaway n’est pas un titre accessible dans sa globalité. Il faut prendre le coup au départ, mais même une fois les mécanismes domptés, il faut compter sur plusieurs passages nécessitants une bonne précision.

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Cela serait sûrement plus amusant sans la tripotée de bugs qui inonde littéralement ce monde. On traverse les murs, ou on reste encastré dedans, la caméra peut devenir un peu folle et il y a une grande imprécision par moment.

C’est rageant, car cela se retrouve sur tous les mondes. Et on perdra souvent à cause de bugs. Déjà, que ce n’est pas toujours facile… Au final, il y a de bonnes idées. C’est un jeu avec lequel on s’amuse bien quelques heures. Les mécanismes de gameplay sont divertissants et bien maîtrisés. Le level-design est de qualité, mais cela ne se renouvelle pas assez efficacement, pour moi, sur la durée.