Test de Star Wars Outlaws

Star Wars Outlaws est un jeu d’action-aventure en monde ouvert se déroulant entre les événements de L’Empire contre-attaque (1980) et du Retour du Jedi (1983). C’est développé par Massive Entertainment et édité par Ubisoft. On avait bien apprécié la direction prise par Avatar frontière of Pandora, on espère donc que ce duo poursuivra sur ce bon chemin. Alors est-ce que Star Wars Outlaws arrive à proposer une aventure solide ? Respectueuse de l’univers de la saga ? Qui saura plaire aux fans du genre ainsi qu’aux amateurs de Star Wars ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Star Wars Outlaws

Image de Brouillon auto

Le point de départ du récit est de faire vivre au joueur l’histoire à travers la perspective d’un scélérat. Il s’agit de Kay Vess, une canaille en quête de liberté et d’une nouvelle vie, accompagnée de son compagnon Nix. Ce dernier est une petite bestiole très utile et non un droïde.

Le jeu se déroule entre L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. La première trilogie donc, bien avant que Disney ne pourrisse tout. Notre personnage et l’histoire ne font pas partie de la guerre civile galactique.

C’est rafraîchissant et cela constitue aussi une prise de risque, car on n’incarne pas de Jedi, il n’y a pas de pouvoirs liés à la Force. Il n’y a pas d’affrontements contre ces ordres et on ne croisera que des forces de l’Empire et divers gangs de bandits.

C’est un peu comme si nous incarnions une Han Solo féminine dans sa jeunesse de hors la loi. Enfin, personnellement, c’est le rapprochement que j’en ai fait. 

L’histoire débute lentement, mais cela devient vite très agréable à suivre. Le scénario est intéressant, plus maîtrisé que d’habitude chez Ubisoft. Et on bénéficie d’une belle fin non bâclée !

La relation centrale est celle entre Kay Vess et son compagnon de toujours Nix. Certains personnages secondaires finiront pas nous accompagner, d’autres non et ils sont plutôt bien travaillés. Rien de transcendant non plus, mais cela reste crédible dans l’univers Star Wars. Un petit faible pour celle qui aime tout faire péter.

On bénéficie de quelques moments marquants au niveau de l’aventure principale. En effet, certaines missions sont vraiment très plaisantes et mémorables (pour une fois). Et elles seront satisfaire les fans de la franchise.

On ne s’ennuie pas, c’est assez varié et surtout, on a complètement l’impression de vivre une belle aventure en étant plongé et immergé totalement dans l’univers Star Wars.

La durée de vie est correcte. Il m’aura fallu dans les trente-deux heures pour en voir le bout. Je n’ai pas tracé en ligne droite et il me reste pas mal de coffres et d’autres choses à dénicher et à compléter. Peut-être dans les dix, vingt heures de plus.   

Une réalisation somptueuse

Graphiquement, c’est une belle réussite. Ce monde ouvert est très bien réalisé avec un respect total de l’univers Star Wars.

Il y a cinq planètes avec un visuel et des biomes différents. Alors, cela aurait pu être une très grande carte avec au nord de la neige et de la glace, ensuite une autre région désertique, une avec de la jungle, etc.

En extérieur, il y a de jolis panoramas par moment. La direction artistique est très réussie. On apprécie la variété des décors, ainsi que l’architecture générale très fidèle à l’univers Star Wars.

Les textures sont fines et détaillées. Il y a de jolis Skybox également, avec des ciels dans lesquels l’on aperçoit plusieurs autres planètes. On ressent bien l’impression d’évoluer dans des paysages de science-fiction.

Comme dans Avatar frontière of Pandora, les arbres et le reste de la flore réagissent au vent et aux bourrasques avec fidélité. On est loin d’un Starfield où tout était figé. On bénéficie par ailleurs d’un bon rendu climatique. Et d’une bonne gestion des particules (sable, neige, poussière, etc…).

L’impression générale est donc très bonne, même si par moments cela peut paraître un peu vide selon les endroits.

La réelle claque arrive en intérieur. Surtout si vous avez la dernière carte graphique pour gérer tout cela. La réflexion des rayons est saisissante. J’ai écarquillé mes mirettes par moments.

En effet, la gestion de la lumière et des ombres est magnifique. Il y a, également, de nombreux éléments visuels : les tirs des blasters, la gestion volumétrique du brouillard et de la fumée, les explosions, etc.

Avatar frontière of Pandora était déjà très réussi sur ces points-là, mais Star Wars Outlaws est probablement le plus beau jeu du studio Ubisoft sur nos bécanes.

Les animations des personnages sont moyennes. Pas de soucis pour notre personnage qui bénéficie de mouvements fluides. Pour les robots et les droïdes à la rigueur, cela peut se justifier. Mais pour les humains et assimilés, cela manque un peu de qualité par rapport à la concurrence.

En général, les jeux Ubisoft échouent au niveau de la qualité des animations faciales. Eh bien, c’est toujours le cas et il serait grand temps que des progrès soient effectués sur ces aspects. Notre héroïne est la mieux lotie. Même si, parfois, ses cheveux, lors des cinématiques donc, ne bougent pas. Mais pour les autres, il y a clairement un abus de botox, car pas grand-chose ne remue. C’est raide et pour les sous-missions, il y a même des visages aux expressions datées depuis 10 ans…

Le sound-design est lui excellent. Les bruitages font très bien le taf. On reconnaît bien l’univers Star Wars. C’est dynamique et bien maîtrisé lors de nos pérégrinations ou bien lors des combats.

Le doublage est, lui aussi, réussi, que cela soit en français ou en anglais.   

Les musiques sont sublimes et collent parfaitement à l’action et à l’univers. Je me suis même demandé s’il y en avait provenant des films. Mais non, chapeau bas au studio qui a su créer des œuvres de grande qualité et aussi proches de l’original.

Ces aspects graphiques et visuels permettent de nous immerger totalement dans l’univers proposé. On vit une bien belle aventure dans la franchise de la première trilogie Star Wars.

Une technique à revoir    

Techniquement, cela a plus de mal à suivre. Alors, j’ai testé une version légèrement antérieure de celle de la sortie. Il y a un patch Day-One et j’espère qu’il corrigera pas mal de choses.

Lorsqu’il y a pas mal de mondes, on subit des chutes de framerates importantes. Le ray-tracing consomme beaucoup (comme souvent, certes).

J’ai rencontré pas mal de popping et de clipping, surtout en speeder (mais pas que) avec des textures et des éléments du décor qui apparaissent en retard.

Cela fait longtemps que je joue à des jeux sous PC (Doom sous Dos), et j’avoue que je ne connaissais pas la possibilité de passer à travers le décor, car celui-ci ne se charge pas assez vite. Je pensais qu’il était là, même si tout met du temps à apparaître, ben là non.  Cela m’est arrivé cinq fois (deux au même endroit, la première cantina) de passer à travers la map.

J’ai perdu deux heures de sauvegarde, une bonne dizaine de crash windows, un crash qui a carrément fait redémarrer le PC (surcharge de la carte graphique, à mon avis). Je suis resté coincé deux fois à travers le décor et quelques ennemis aussi.

Bref, cela manquait de finalisation. J’imagine que la majorité sera corrigée avec le temps.

Par contre, j’ai apprécié de ne pas ressentir de temps de chargement (coucou Starfield). Ils sont cachés, comme ces moments emblématique à la Tomb Raider, ou on s’infiltre dans une crevasse pour passer d’une zone à une autre. Ou bien, lorsque l’on décolle d’une planète avec une cinématique ingame avant d’arrivée dans l’espace. 

Un gameplay infiltration action

Star Wars Outlaws n’apporte pas grand-chose au Schmilblick : c’est-à-dire pour les plus jeunes qu’il ne réinvente pas la roue.

J’ai reconnu pas mal de phases de jeu que j’ai déjà rencontrées dans d’autres titres : Assassin’s Creed, Watch Dog, Tomb Raider, Uncharted, etc…

Pour autant, ce n’est pas un défaut pour moi, car c’est plutôt bien géré. C’est un jeu très grand public, il est donc très accessible. Si vous vous attendez à un gameplay profond et novateur, vous serez forcément déçu.

Infiltration

L’infiltration est omniprésente. On doit sans cesse s’infiltrer des bases et des bâtiments afin de dérober des trucs. Le principe est bien connu, se déplacer furtivement, contourner les gardes, se rendre derrière eux dans le but de les neutraliser sans bruit. Ce n’est clairement pas du niveau d’Uncharted, mais cela se laisse jouer agréablement.

Une fois que l’on maîtrise un peu la chose, ses séquences sont fluides. On se déplace rapidement et les victimes s’enchaînent facilement. Et j’ai ressenti, un peu, les mêmes sensations que dans les Batman (pas les séquences de castagnes ^^), lorsque l’on se retrouve dans une pièce et qu’on est à la fois une proie et le prédateur.

Le gros ajout réside dans l’apport de notre compagnon Nix. Et Nix il est génial ! Il sait tout faire ce petit animal. Il peut dérober et nous ramener des objets sur des personnes ou au sol. Oui, même une grosse arme en plein combat. Il peut déclencher des pièges pour faire exploser des trucs (Watch Dog style), ouvrir des portes inaccessibles pour nous, cliquer sur des interrupteurs, distraire des ennemis pour qu’ils se tournent dans une direction voulue, les attaquer, saboter une alarme, etc.

Le compagnon ultime et indispensable. Cet ajout est vraiment au cœur du jeu et de ces mécaniques. Cela apporte un plus indéniable.    

L’IA ne suit pas, elle est souvent aux fraises. On pourra être détecté de très loin visuellement, tandis que dans un hangar, après des dizaines d’échanges de tirs de blasters et d’explosions de grenades, une partie des ennemis n’entendent rien. J’imagine que cela doit bien résonner pourtant, mais bon.  

Action

Au niveau de l’action, ce n’est pas le jeu qui marquera les esprits. L’IA est là aussi, sans génie, et elle n’aura de cesse d’avancer vers nous bêtement. Au départ, quand on a une barre de vie restreinte, cela peut faire mal, mais ensuite, c’est assez basique et sans grand danger. Avec une souris, lorsque l’on est habitué aux FPS (ok c’est un TPS) c’est loin d’être insurmontable, bien au contraire.  

Cela diversifie les séquences de jeu, mais cela manque quand même de mordant.

Notre panel d’armes évolue avec le temps, même si, en fait, on n’a droit qu’à un seul blaster (et des grenades). Celui-ci s’améliore durant notre aventure et propose trois armes en une (sic). Un blaster normal, un autre électrique qui permet d’étourdir, de faire baisser le bouclier d’un ennemi ou bien encore d’activer certains interrupteurs et enfin d’un tir chargé explosif.

On peut switcher à la volée entre ces trois catégories. Et chacune proposent également trois sous-catégories dans le même thème.

On ne possède pas d’autres armes. Mais on peut en ramasser et en utiliser quatorze autres (snipe, lance-grenades, gros blaster, etc.) de façon très temporaire sur le champ de bataille. Les munitions sont très rares et on ne peut pas les recharger. On ne peut par ailleurs pas les emporter (on monte une échelle, elle tombe au sol). De quoi faire trois/cinq victimes, pas plus. J’ai bien aimé le système.

Le petit truc sympa avec notre blaster est qu’il surchauffe. On ne recharge pas, mais on le refroidit manuellement si on tire trop longtemps. Il faut cliquer au bon moment, sinon c’est raté et on perd alors un temps précieux. Ce qui est bien amusant en plein affrontement.

On notera également le système d’adrénaline, qui une fois au maximum permet de bloquer le temps afin de viser plusieurs ennemis en même temps.

L’escalade

Cela m’a fortement rappelé Horizon Forbidden West auquel j’ai joué à sa sortie PC. Cela reprend le gameplay de plusieurs autres titres également. Bref, si vous avez joué à ce genre de jeux, vous ne serez pas dépaysé.

On s’accroche, on grimpe, on saute de prise en prise, etc. On bénéficie d’un grappin que l’on doit actionner sur certaines surfaces prédéfinies afin de monter et de descendre, mais aussi pour se balancer. 

Rien de révolutionnaire, encore une fois, mais j’ai bien aimé. Déjà, il y a une option permettant d’avoir moins d’indices visuels si on le désire. C’est fluide et les décors sont souvent magnifiques. On retrouve pas mal de ces séquences durant notre périple avant d’atteindre des phases d’action ou d’infiltration.

Les combats spatiaux

Là aussi, si vous avez joué à Starfield ou aux titres Star Wars proposant ce type d’affrontements, vous ne serez pas dépaysé.

C’est simplissime, on tire sur nos cibles et on possède également un missile à tête chercheuse. On possède un boost afin de vite se dégager d’un combat. Et on utilisera aussi un dash dans le but d’éviter les tirs et les missiles.

On ne doit pas répartir la puissance de notre vaisseau entre bouclier et armement. Tout est automatique et accessible pour le plus grand nombre.   C’est simple donc, mais efficace. J’aime bien ce genre de gameplay et je n’ai pas été déçu. C’est fluide, facile à prendre en main et bien divertissant. Les décors sont variés et bien dans l’esprit de la franchise. Il y a plusieurs mystères à découvrir, de rares stations à rejoindre ainsi que diverses choses à récolter dans l’espace.

Un petit aspect RPG

Notre personnage ne gagne pas d’XP. Ce n’est pas gênant et c’est même un concept intéressant. Un peu dans la même veine qu’Avatar frontière of Pandora. 

Nous acquerrons de nouvelles capacités par le biais d’experts qu’il faudra rencontrer. Ensuite, il y aura une mission à faire ainsi que divers défis (exemple : 10 tirs à la tête) afin de pouvoir les débloquer.

Notre personnage dispose de trois emplacements d’« armure » : veste, ceinture et chaussure. Certains sont purement cosmétiques, mais d’autres octroient de meilleures statistiques, surtout si vous portez l’ensemble des trois pièces adéquates.

Dans le but de progresser, il va falloir trouver et acheter de multiples composants. On s’en servira ensuite pour débloquer des attributs pour notre blaster, notre speeder ainsi que notre vaisseau spatial.

Là encore, j’ai bien aimé le concept. Cela occasionne d’innombrables petites missions à réaliser. On les dégote en écoutant des conversations, en trouvant et en lisant des tablettes qui traînent ou en achetant des informations aux marchands.

C’est intéressant, mais en fait, l’exploration n’est pas assez récompensée selon moi. Oui, on va trouver des composants et des crédits en furetant ici ou là. Mais les objets les plus intéressants non, contrairement à un Avatar frontière of Pandora.

En effet, il n’y a que quelques tenues spécifiques qui nous confèrent de beaux bonus. On les obtient via des marchands et plus sûrement via la réputation auprès des factions.

On sait précisément quelle faction nous donnera l’ensemble le plus performant selon notre façon de jouer (bourrin ou infiltration). Une fois obtenu, cet ensemble est bien plus intéressant que tout ce que l’on trouvera par la suite. Même si on récolte un max de tenues différentes.

On veut une pièce spécifique pour améliorer notre vaisseau. Un marchand la vend contre crédits ou bien il y a une mission annexe spécifique pour l’acquérir. Cela ne laisse pas de grande place à la découverte fortuite. Il y a bien de l’exploration dans ce monde ouvert, mais elle est bien mal récompensée.

On ouvrira un nombre de coffres record. Il y a souvent un petit jeu de crochetage très sympathique. Il faut écouter les biiips dans une boucle et cliquer au bon moment. Là aussi, nos récompenses ne sont pas mises en valeur. J’aurais aimé un système de couleurs (blanc, vert, bleu, violet, orange) afin de différencier la qualité des objets. Il y a bien le nom du truc, mais on ne sait pas réellement son niveau de qualité. C’est bête, mais cela m’a gâché le plaisir de la récompense.   

Factions et Sabacc 

     Durant notre périple, on va rencontrer quatre factions différentes en plus de l’Empire : l’Aube écarlate, les Hutt, les Pyke et le clan Ashiga.

Notre niveau de réputation auprès d’eux évoluera selon nos actions et nos décisions durant diverses missions. En général, au détriment d’une autre faction.

Si notre réputation est bonne, on pourra déambuler librement dans chaque partie de la carte (ou quartier) détenue par la faction en question, sinon ils nous tireront dessus. On pourra également commercer avec leurs marchands qui ont quelques items spécifiques.

Pour moi, le plus important était de dégoter l’armure complète du clan Ashiiga. Et c’est allé très vite, avec une mission spécifique de faction, un choix en leur faveur durant la quête principale ainsi que la revente de multiples jetons (des « accélérateurs de réputation » que l’on trouve d’ici de là) à leur marchand.

Les choix vont impacter directement tel ou tel personnage secondaire. Mais pour nous, cela ne change fondamentalement pas la donne. Je les ai effectuées totalement par rapport à ce que cela me rapporterait et non pour l’empathie d’un personnage ou d’une cause. Mais après tout, je suis un Outlaw non ?!

On finira par mentionner les différents petits jeux que l’on peut trouver. Le plus important étant le sabacc, un jeu de cartes amusant et assez simple à comprendre dans lequel on peut tricher en envoyant notre fidèle Nix pour connaître les cartes de notre adversaire. Dès que je trouvais une table de joueurs, je m’y asseyais pour essayer de remporter la mise (crédits et objets).

On rencontrera également diverses bornes d’arcade avec différentes applications jouables. C’est rigolo, bien dans l’esprit des jeux d’époque. Et si on gagne la partie, on récolte des crédits. 

 

Star Wars Outlaws propose une belle aventure dans l’univers de la franchise. J’ai pris beaucoup de plaisir à le parcourir.

 

Les graphismes sont de très bonnes qualités, avec certains intérieurs époustouflants. Tandis que le sound-design et les musiques nous immergent totalement.

 

Le studio a pris un risque en ne proposant pas de Jedi et de pouvoirs issus de la force. Et c’est un risque payant selon moi. Grâce à une histoire plaisante et de bonnes séquences entraînantes durant notre aventure.  

 

Au niveau du gameplay, là, c'est beaucoup plus basique et sans prise de risque. C’est très grand public, mais ce gloubi-boulga fonctionne bien et se digère facilement.

 

Je ne relancerais pas le jeu pour finir une mission qui me permettra d’ouvrir un coffre dont je n’ai pas besoin. Par contre, j’aimerais vraiment poursuivre l’histoire et l’aventure. Ce que devrait nous proposer le season-pass. C’est pourquoi on vous le conseille chaudement.   

 

 

Points positifs
  • Univers de la première trilogie bien respecté
  • Une histoire intéressante avec une belle et réelle fin
  • Graphismes de haute volée
  • Direction artistique de qualité
  • Sound-design et musiques enivrantes
  • Nix
  • Les heures dans l'espace
  • Les temps de chargement bien camouflés
  • Variété du gameplay
Points négatifs
  • Réalisation technique à corriger
  • Animations faciales et des personnages pas au top
  • IA aux fraises
  • L'exploration mal récompensée
  • Les speeders fous qui tournent tout seuls
  • Sérieux, Kay apprend à nager. On n'est plus dans GTA III.