Test de Ghost of Tsushima DIRECTOR’S CUT
Ghost of Tsushima DIRECTOR’S CUT est un jeu d’action et d’aventure en vue à la troisième personne. Il se déroule dans l’ancien Japon féodal. C’est édité par PlayStation Studios et développé par Sucker Punch Productions. Ce portage PC est l’œuvre de Nixxes Software qui nous a habitué au meilleur en la matière. Alors est-ce que Ghost of Tsushima arrive à combler nos attentes élevées ? En proposant une aventure palpitante et réellement dépaysante ? Qui saura plaire au plus grand nombre ? Éléments d’explications et verdict ci-dessous.
Ghost of Tsushima DIRECTOR’S CUT
Ghost of Tsushima est sorti en juillet 2020 sur Playstation 4. Avec une version DIRECTOR’S CUT en août 2021 pour la PS5. Cette appellation n’est pas la même que pour les films, cela veut juste dire qu’elle comprend le jeu de base plus une extension supplémentaire. Ce n’est pas une version retravaillée et différente crée par le « directeur » du jeu.
Comme toujours avec PlayStation Studios, la version PC inclus tout le contenu additionnel sorti précédemment sur consoles au prix d’un jeu « normal » dès leurs arrivées sur nos bécanes. Une très bonne habitude : ne changez rien.
Cette version comprend donc le jeu de base et son extension Île d’Iki ainsi que Ghost of Tsushima: Legends est une expérience en coop multijoueur.
La durée de vie est donc très conséquente avec cette épopée qui vont tiendra en haleine des dizaines d’heures.
Une direction artistique exceptionnelle
Ce monde ouvert est vraiment magnifique. Il y a de nombreux endroits dans lesquels nous nous arrêteront juste pour profiter de merveilleux panoramas. L’ambiance est magique et le dépaysement total.
On apprécie la richesse des décors et la qualité des différents effets visuels. Les éclairages et la gestion de la lumière sont excellents. Ce monde vibre au moindre coup de vent et on est happé comme rarement.
Les paysages sont envoûtants et notre voyage dans ce Japon Féodal restera gravé un moment dans nos mémoires.
Les textures sont fines et détaillées, mais on ressent quand même une modélisation pas optimale des rochers, par exemple. Les animations faciales datent un peu, c’est rigide par endroit, mais cela reste correct.
Au niveau sonore, on apprécie le doublage japonais qui nous immerge totalement. Ce qui est renforcé par des bruitages convaincants et des musiques envoûtantes.
C’est presque un sans-faute et cela constitue un très gros point fort de ce titre.
L’optimisation est très bonne. Cela tourne parfaitement sûr de nombreuses bécanes. Ce n’est pas trop gourmand et le jeu est fluide sans grosses chutes de framerates. De plus, je n’ai pas rencontré de bugs. Une très bonne finalisation.
Une histoire d’honneur
On participe à une épopée japonaise du XIIIe siècle. On incarne le seigneur samouraï Jin Sakai, et on est chargé de repousser les envahisseurs mongols (sous les ordres de Khotun Khan, petit-fils du célèbre Genghis) afin de récupérer nos terres et de nous venger de l’insulte faite à notre maison qui a été envahie et prise d’assaut.
L’histoire est très plaisante à suivre. Elle est bien racontée et on finit par avoir beaucoup d’empathie pour notre personnage. Cela commence doucement, mais on finit par apprécier son sens de l’honneur et d’être captivé par ses déboires. C’est un héros très intéressant.
Il n’est pas seul et on va s’entourer d’une équipe d’alliés. On va découvrir leurs histoires et on va également résoudre leurs problèmes.
La mission principale ainsi que celles secondaires de nos alliés sont sympathiques. Les autres sont plus anecdotiques et cela reste des quêtes vraiment basiques. On va vite avoir une carte remplie de points d’intérêt qui se révéleront au fur et à mesure de nos pérégrinations.
Il y a beaucoup de choses à faire avec du matos à trouver, des positions ennemies à reprendre, des récits mythologiques à découvrir, de la grimpette ainsi qu’une multitude de petits évènements qui jonchent les routes.
Si vous adhérez au principe, le titre est très généreux et conséquent en contenu.
Le mode en ligne se démarque radicalement du mode solo. Ici, exit l’exploration contemplative, l’accent est mis sur l’action et les démons à détruire. Il y a la possibilité de réaliser des récits d’histoire à deux joueurs. Ainsi que des missions de survie jusqu’à quatre joueurs.
L’idée est de coopérer pour faire face à des vagues d’ennemis toujours plus nombreuses. Il y a quatre classes disponibles (samouraï, chasseur, assassin et rōnin) et elles sont plutôt bien équilibrées. Cela offre une expérience ludique unique. On récolte du matos et on monte en niveau.
Ce n’est pas trop mal et cela peut vous tenir en haleine plusieurs heures en plus.
Assassin’s Creed au Japon ?
Depuis que l’on attendait un Assassin’s Creed au Japon, c’est maintenant possible avec Ghost of Tsushima. Je schématise fortement, mais on retrouvera pas mal d’éléments nous rappelant la franchise d’Ubisoft, mais à la sauce Sony.
Il y a d’abord pas mal de séquences d’infiltration. Là, c’est très ressemblant avec des camps à délivrer, des munitions en abondance, de hautes herbes ou se cacher, de nombreux endroits pour se dissimuler et progresser vers notre cible à exécuter. L’IA n’est pas folle ce qui rend notre parcours assez simple.
Il y a aussi un peu de grimpette. Ce n’est pas ce que le titre réussi le mieux, car c’est assez rigide et imprécis.
Les combats se distinguent par une technicité accessible, nécessitant simplement d’ajuster sa posture en fonction de l’adversaire. Cela permet non seulement de bloquer, mais surtout de parer ou d’esquiver au moment opportun pour créer des ouvertures dévastatrices. Ces mécanismes se retrouvent également lors des duels, où la mise en scène s’inspire des jeux de combat en 2D.
Jin a même la possibilité de provoquer ses ennemis pour qu’ils s’avancent vers lui, donnant lieu à des affrontements épiques dans lesquels cinq opposants peuvent s’effondrer en un instant.
Le titre offre une multitude d’approches pour s’amuser en affrontant les envahisseurs des îles de Tsushima et d’Iki. On retrouve des décapitations et il n’est pas rare de voir nos opposants prendre la fuite alors que l’on se fraye un chemin à grands coups de katana.
La courbe d’apprentissage est intéressante avec une prise en main assez rapide même si les combats sont bien plus exigeants et différents qu’un Assassin’s Creed. C’est assez jouissif de bien maîtriser la chose. Notre personnage évoluant agréablement et constamment tout au long de son périple.
Merci à PlayStation Studios d’avoir sorti cette pépite de Ghost of Tsushima DIRECTOR'S CUT sur nos bécanes. Sucker Punch Productions a fait un excellent travail sur ce titre et Nixxes Software, encore une fois, particulièrement bien optimisé pour le support PC.
Dépaysement assuré dans ce monde magique et onirique. Graphiquement, c’est très joli avec de nombreux paysages à couper le souffle. La direction artistique est incroyable et nous happe littéralement dans cet univers. C’est encore accentué par le doublage de qualité des voies en japonais et par le biais de musiques envoûtantes.
Le gameplay est assez profond et bien réalisé pour nous permettre d’apprécier continuellement ces affrontements stratégiques et sanglants.
On ne peut que chaudement vous conseiller ce titre d’action aventure qui vous tiendra de nombreuses heures en extase.
- Direction artistique incroyable
- Des panoramas à couper le souffle
- Doublages Japonais excellents
- Musique
- Optimisation
- Durée de vie / Contenu
- Histoire intéressante
- Des combats stratégiques et sanglants
- Le mode coop
- La grimpette un peu approximative