Test d’Assassin’s Creed Shadows
Assassin’s Creed Shadows constitue le nouvel opus de la célèbre franchise d’Ubisoft. Le titre nous plonge dans un monde ouvert se situant dans le Japon féodal. Cela fait un moment que nous souhaitions cela. Mais avec le temps, plusieurs autres jeux se sont infiltrés dans la brèche dont l’excellent Ghost of Tsushima DIRECTOR’S CUT. N’est-ce pas un peu trop tard ? C’est développé principalement par Ubisoft Québec (Assassin’s Creed Odyssey), mais aussi avec pléthore d’autres studios de co-développement appartenant à Ubisoft. Alors est-ce que ce nouvel épisode arrive à nous convaincre ? En apportant son lot de nouveautés ? D’actions et d’aventures ? Dans un Japon Féodal crédible et réaliste ? Saura-t-il plaire aux fans du genre ? Ainsi qu’aux néophytes ? Éléments d’explications et verdict ci-dessous.
Assassin’s Creed Shadows

Enfin, un Assassin’s Creed qui nous plonge dans le Japon féodal du 16ᵉ siècle. À cette époque, le pays connaît une période de réunification marquée par des conflits intenses, de nouvelles coalitions et des influences étrangères corrompues.
Le jeu nous permet d’incarner deux personnages, que l’on peut facilement alterner après avoir débloqué Yasuke, le légendaire samouraï historique. Pour ma part, j’ai passé vingt-deux heures à jouer uniquement avec Naoe, une shinobi Assassin originaire de la province d’Iga, avant d’accéder à Yasuke.
Le destin des deux protagonistes est intimement lié, et nous plongeons dans leurs histoires personnelles, rencontrant même des figures historiques, bien que je ne connaisse pas ces personnages dans ce contexte. On influence leur destin partagé, au cœur d’une nouvelle ère pour le Japon.
Le jeu commence lentement, avec beaucoup de dialogues, peu d’action et de nombreuses cinématiques, ce qui permet de poser le décor et de mieux connaître Naoe, sa famille et les habitants de sa région.

Ensuite, on retrouve la structure classique des derniers opus d’Assassin’s Creed, avec un groupe d’antagonistes à éliminer. Bien qu’il y ait du machiavélisme et des rebondissements, les intrigues ne m’ont pas particulièrement captivé.
Heureusement, Naoe, avec son charisme et son histoire, m’a beaucoup plu, tandis que Yasuke m’a laissé un peu plus en retrait, sans être mauvais.
L’ambiance japonaise est très bien capturée, avec des gestes de politesse et de soumission. On découvre certaines coutumes, comme la cérémonie du thé, ce qui contribue à une immersion réussie dans cet univers.

Nos héros sont tous les deux bisexuels, une nuance qui n’était sans doute pas courante à l’époque. Nous pouvons nouer des relations amoureuses sans que cela entraîne de réels conflits d’intérêts.
Le jeu permet aussi de créer un réseau d’espions et de recruter des alliés dotés de compétences spéciales pour nous aider dans les missions. De plus, nous avons la possibilité de gérer notre propre domaine.
La durée de vie est conséquente, comme toujours. J’ai mis soixante-dix heures pour terminer l’acte III et découvrir le prologue, et il me reste encore de nombreuses quêtes annexes pour atteindre 100 %. À ce rythme, je pense que la durée de jeu pourrait frôler les 100 heures, selon le niveau de difficulté choisi.
Un Japon magnifiquement restitué

Assassin’s Creed Shadows est un véritable bijou graphique. Les paysages panoramiques y sont nombreux et se découvrent avec plaisir. Les décors sont variés : sanctuaires, villes fortifiées, châteaux, ports animés, grandes forêts et rizières, tout y est.
L’immersion dans le Japon féodal est palpable, avec tous les éléments que l’on attendait, ancrés dans l’imaginaire collectif. Les paysages, bucoliques à souhait, sont sublimés par une direction artistique de grande qualité.
Le jeu bénéficie d’un cycle jour/nuit impressionnant, avec de magnifiques skyboxs offrant des couchers et levers de soleil à couper le souffle. Les effets météorologiques sont crédibles et bien réalisés.

Un des atouts majeurs du titre réside dans son cycle des saisons, qui transforme radicalement le paysage. En automne, les bourrasques font virevolter les feuilles ; en hiver, tout est recouvert de neige ; au printemps, des milliers de fleurs et les célèbres cerisiers en fleurs offrent un spectacle éblouissant ; et en été, les couleurs deviennent chaudes et vives. On peut ainsi revisiter les mêmes lieux sous des rendus totalement différents selon la saison, ce qui constitue une excellente idée.
Les effets de lumière, notamment grâce au ray-tracing, sont réussis et les textures sont fines et détaillées. Le jeu propose également de multiples options paramétrables en fonction de votre configuration, ce qui est grandement apprécié.
Les animations des personnages, que ce soit lors de l’escalade ou des combats, sont convaincantes. Les PNJ sont correctement animés, bien que cela ne soit pas inoubliable. Les animations faciales, souvent critiquées dans les titres d’Ubisoft, montrent des progrès notables, surtout pour nos deux héros. Avec de nombreuses cinématiques, les expressions et les sentiments des personnages sont plus perceptibles.

Sur le plan sonore, le jeu est tout aussi réussi. Les bruitages et les sons d’environnement, notamment dans les forêts, sont saisissants et dynamisent l’expérience. Les doublages sont de qualité et j’ai rapidement opté pour les voix japonaises (et portugaises) pour une immersion totale, bien que les doublages français soient également satisfaisants. La gestion des sous-titres est excellente, avec la possibilité de choisir la taille, la police, la couleur et le fond, ce qui est un véritable atout.
Les musiques sont d’une grande qualité, accompagnant parfaitement nos explorations dans ce Japon féodal. En revanche, j’ai été plus nuancé concernant celles qui soutiennent les combats contre les « boss », qui adoptent un style plus agressif et moderne auquel je n’ai pas vraiment accroché.
Enfin, le titre est très bien optimisé. J’ai joué plus de la moitié de ma partie sans les drivers spécifiques de ma carte graphique et le jeu était déjà fluide, sans ralentissements ni bugs visuels. Les performances se sont évidemment améliorées avec le driver adéquat. Hormis un artefact visuel rare au niveau de l’eau lorsque l’on incline la vue, je n’ai rencontré aucun bug.
Une carte à explorer avec enthousiasme

La carte d’Assassin’s Creed Shadows est vaste, nécessitant une bonne dizaine de minutes à cheval pour la traverser d’un bout à l’autre. Elle est divisée en neuf régions : Wasaka, Omi, Tamba, Harima, Yamashiro, Settsu, Kii, Yamato et Iga, chacune ayant un niveau requis. Bien que vous ayez accès à l’ensemble de la carte dès le départ, il est crucial d’être proche de ce niveau requis pour engager des combats, sous peine de subir une mort certaine au moindre coup.
Tous les ennemis s’adaptent également à votre niveau tout au long du jeu, ce qui permet un certain équilibre dans les affrontements.
L’exploration est essentielle et constitue un aspect central du gameplay. La beauté des lieux et la diversité des décors rendent cette exploration particulièrement plaisante, tout en vous permettant de découvrir de nombreuses cibles et objets à collecter.
Le jeu est un peu moins dirigiste que certains autres épisodes, tout en restant accessible à un large public. Si vous cherchez une gravure spécifique pour votre équipement, par exemple, le jeu vous indiquera ses attributs et son emplacement (via la forge).

En général, les déplacements sont fluides, même si la montée de certaines montagnes peut s’avérer délicate. La grimpe sur les rochers est parfois moins intuitive que dans les précédents opus, ce qui peut être déconcertant au début. De plus, certaines zones ne se traversent pas facilement, entraînant des glissades fréquentes. Il peut donc être nécessaire de contourner ces obstacles, et j’ai fini par utiliser la fonction GPS pour tracer mon chemin (une première pour moi dans cette franchise) afin de gagner du temps, car emprunter la ligne droite n’est pas toujours la méthode la plus rapide.
Les tours à activer sont présentes en grand nombre, tout comme les Kakuregas, qui sont de petites habitations servant de points de déplacement rapide et permettant de se réapprovisionner en rations et en outils. De plus, ces lieux donnent accès à des contrats et à la gestion de vos alliés.
La faune et la flore, en revanche, ne jouent pas un rôle significatif dans le jeu, n’offrant aucun composant à récolter.

Dans Assassin’s Creed Shadows, vous pouvez également gérer votre propre domaine, recrutant des alliés à travers diverses missions et construisant plusieurs bâtiments pour débloquer la forge et améliorer vos statistiques. Bien que cela ne révolutionne pas le gameplay, c’est un ajout sympathique. Pour ceux qui aiment la décoration, il est possible d’acheter ou de trouver divers objets pour personnaliser ce domaine selon vos goûts.
Cependant, la construction et l’amélioration des bâtiments nécessitent de nombreux composants, ce qui implique un certain temps de farming, notamment par le biais de missions d’apprivoisement.
Les alliés peuvent combattre à vos côtés et les éclaireurs seront particulièrement utiles pour localiser des cibles ou détourner des cargaisons de marchandises.
Une progression classique

Dans Assassin’s Creed Shadows, les personnages partagent leurs points de compétences, que l’on peut allouer à six arbres de compétences distincts à chaque niveau gagné. Ces arbres incluent des spécialités selon les types d’armes et la « classe » du protagoniste.
Naoe peut développer ses compétences de Shinobi et d’Assassin, ainsi que ses outils. Elle utilise trois armes : le katana, le tantō (deux petits sabres) et le kusarigama (une faucille attachée à une chaîne).
Pour Yasuke, l’accent est mis sur l’art du samouraï, avec la maîtrise d’armes telles que l’arc, le katana long, le naginata (long fauchard à lame courbe), le kanabō (gourdin pointu) et le teppō (une arquebuse à mèche, une arme à feu européenne introduite au Japon).
La flexibilité est de mise, car il est facile et sans frais de réattribuer les points de compétences, permettant ainsi de ne pas rester cantonné à une seule arme. Cependant, les choix restent limités : Naoe et Yasuke partagent le katana, Naoe optant pour les lames rapides ou le kusarigama, tandis que Yasuke utilise des armes à distance semblables (l’arc et le teppō) et deux armes longues (le kanabō et le naginata). La variété d’armements est donc quelque peu restreinte.

Pour progresser dans ces arbres de compétences, il faudra non seulement monter de niveau, mais aussi débloquer des points de connaissance pour accéder aux paliers supérieurs.
Concernant l’équipement, il peut également être amélioré selon un système similaire aux derniers épisodes, mais cette fois-ci, les améliorations passent par la Forge de notre domaine. À chaque niveau obtenu, il est possible de payer pour améliorer les caractéristiques des objets. Le joueur dispose d’un chapeau, d’une armure, d’un accessoire et de diverses armes, soit seulement trois slots d’équipement en plus des armes. Cela reste sommaire, surtout comparé à des RPG comme Kingdom Come: Deliverance II.
De plus, chaque objet et arme peut recevoir une gravure, qui fonctionne comme une rune, conférant une compétence supplémentaire. Par exemple, Yasuke peut bloquer tous les types d’attaques et étourdir les ennemis proches lors d’un blocage.
Chaque objet possède une gravure de base non modifiable, ainsi qu’une gravure interchangeable qui peut être adaptée. Cette fonctionnalité est peu coûteuse et permet de changer facilement les gravures selon les besoins.
Une fois qu’un objet est acquis, sa gravure de base est conservée en stock. Ce système offre des possibilités de builds intéressants et puissants, surtout en fin de partie, lorsque l’on a accumulé un certain nombre de gravures, créant ainsi une synergie efficace entre elles.
Des combats réjouissants, mais répétitifs

Naoe est une Shinobi qui incarne également une assassine, alliant infiltration et discrétion avec des assassinats silencieux. Elle grimpe facilement grâce à son grappin, s’accrochant à des surfaces prédéfinies, et fait preuve d’agilité en tant que tueuse de l’ombre.
Le gameplay s’inscrit dans la lignée des mécaniques de la franchise. On se déplace furtivement au-dessus ou derrière nos cibles pour les éliminer discrètement. Lorsqu’elle n’est pas détectée, Naoe peut utiliser un avantage de jeu, semblable à un wallhack, qui lui permet de voir à travers les murs la position et les mouvements des ennemis.
Bien qu’elle puisse par ailleurs engager des combats directs, elle reste relativement fragile au début de l’aventure. Cependant, elle devient rapidement surpuissante en fin de jeu.
Il est possible de changer de personnage à la volée, mais pas en cas de détection ou pendant un combat. Yasuke, quant à lui, est plus brut et fonce dans le tas. Il n’a pas la capacité de grimper sur les bâtiments et doit passer par l’intérieur lorsque c’est possible, ce qui limite sa discrétion. Dès le début, j’ai trouvé Yasuke très puissant (grosbill), surtout après l’avoir débloqué après une vingtaine d’heures de jeu, alors que j’avais déjà accumulé un bon nombre de points de compétences à dépenser. Et que je possédais, déjà, la gravure me permettant de bloquer tous les types de coups.

Avec Yasuke, le gameplay est différent ; il bloque les attaques avec un simple clic de bouton, et un indicateur visuel facilite cette mécanique. Cela contrastait fortement avec Naoe, qui doit esquiver pour survivre. Yasuke m’a rappelé le style bourrin de l’épisode Odyssey.
Chaque personnage dispose de deux pouvoirs liés à leurs armes et d’un pouvoir spécifique à leur classe.
J’ai fini par utiliser le katana avec les deux pour tout bloquer sur la fin. Les gravures sont dingues et offrent des avantages très importants.
Avec l’épisode Valhalla, il y avait des armes endgame très cheatées puissantes. Là, on peut terminer avec Naoe qui se bat à main nue (sic) et qui fracasse tout le monde. C’est hilarant.
C’est possible, car il y a une gravure qui donne une augmentation des dégâts très importante si on n’est pas équipé d’arme, une autre qui octroie 1% de dégâts supplémentaire par point de compétence non utilisé (j’en avais 170 après 70 heures de jeu), des dégâts encore augmenté si on choisit de n’avoir que 25% de santé, et aussi si on n’utilise pas de pouvoirs, etc.
L’addiction est salée et on roulera sur le jeu. Yasuke lui devient grosbill de grosbill haha, j’ai pulvérisé tous « les boss » de fin en quelques coups. Un poil abusé, comme toujours 😀
Le bestiaire reste limité, se composant uniquement d’humains, certains portant des armures plus ou moins résistantes. Les ennemis utilisent des armes à distance, comme des arcs et des teppō, ou combattent au corps à corps avec d’autres types d’armes.

On peut enchaîner les attaques pour porter plusieurs coups d’affilée, et lorsqu’un ennemi se rebelle, il est possible d’esquiver ou de bloquer pour le rendre vulnérable. L’utilisation de pouvoirs permet d’abréger les combats, ce qui est satisfaisant, mais manque de profondeur, car le jeu consiste essentiellement à tuer.
L’intelligence artificielle est assez basique. En phase d’infiltration, elle ne détecte pas toujours Naoe dans ses angles de vision et semble sourde aux bruits environnants (une cloche en métal s’écrase au sol). Lorsqu’elle perd de vue un joueur, elle peut vite oublier sa présence sans communiquer avec ses coéquipiers. Au corps à corps, les ennemis se déplacent en ligne droite avec peu de contournement.
Les boss se ressemblent tous et agissent de manière similaire, avec simplement plus de points de vie et d’armure. Cela renforce l’impression que le jeu est très orienté action/arcade, sans grande profondeur.
Des missions peu variées

Tuer, tuer et encore tuer : voilà le fil conducteur de notre aventure dans Assassin’s Creed Shadows. Certes, le mot « Assassin » figure dans le titre, mais les missions manquent cruellement de diversité et d’originalité.
Que ce soit les missions principales, secondaires ou annexes, l’objectif reste le même : trouver une cible et l’éliminer. Nous devons détruire toutes les cibles du Shinbakufu, une organisation secrète désireuse de contrôler le Japon, ainsi que de nombreuses autres petites factions. Les missions principales, tout comme celles qui nous incitent à infiltrer des châteaux pour en piller les richesses, sont construites sur les mêmes mécaniques de gameplay.
Ces mécaniques, présentes depuis de nombreux épisodes de la franchise, créent un sentiment de répétition. Bien que cela ne soit pas désagréable en soi, cela manque d’une véritable variété et d’envergure. J’aurais aimé vivre des missions principales plus dynamiques, avec des décors qui s’effondrent, des courses-poursuites effrénées ou des affrontements épiques, mais il n’en est rien. C’est regrettable.
Et à part trouver une cible via différentes petites quêtes dans lesquelles il faudra aussi trouver des cibles (lol), bah il n’y a pas grand-chose d’autre.
Les points de connaissance peuvent être obtenus dans des sanctuaires dans lesquels il faut trouver des lieux de prière ou récupérer des parchemins emblématiques de la franchise. Pour faciliter cette tâche, un simple clic met en surbrillance ces objets, lieux ou personnages nécessaires à d’autres missions.

Naoe doit découvrir des lieux de méditation, tandis que Yasuke cherche des maîtres pour apprendre de nouveaux katas. Naoe a quelques parcours d’escalade à réaliser, tandis que Yasuke participe à des circuits à cheval où il doit abattre des cibles à l’arc.
Tous deux peuvent également découvrir des scènes de vie à dessiner, par exemple une biche léchant son faon. Enfin, il existe quelques chasses au trésor dans des lieux secrets, comme des grottes, à réaliser avec des personnages spécifiques. Naoe utilisera son grappin pour progresser, tandis que Yasuke devra manipuler des éléments du décor et déplacer des jarres explosives.
En somme, bien que le jeu propose une certaine richesse, la monotonie des missions et le manque de variété dans les objectifs rendent l’expérience moins captivante.
J'aurais pu faire beaucoup plus court en disant simplement qu'Assassin’s Creed Shadows est un opus qui se déroule au Japon féodal.
Pour ceux qui ont déjà joué à un jeu de la franchise, le concept est rapidement compréhensible. Effectivement, il n'y a pas de véritables innovations en matière de gameplay dans ce nouvel opus. Bien que le tout soit bien exécuté, il manque de missions marquantes et peut devenir répétitif avec le temps.
Néanmoins, c'est un bon Assassin’s Creed. La carte et la représentation du Japon sont excellentes, sublimées par une direction artistique agréable et des graphismes de premier ordre.
Cet épisode devrait satisfaire les fans de la franchise. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, il s'agit d'un jeu d'action/aventure en monde ouvert de grande qualité.
- Un majestueux monde ouvert
- Un Japon Féodal très bien restitué
- Direction artistique
- Graphismes
- Météo et système de saisons
- Ambiance sonore
- Gestion des sous-titres
- Deux personnages bien différents
- Naoe
- Les arcs narratifs des deux personnages
- Une belle finition sans gros bugs
- Gameplay intuitif
- Durée de vie
- Histoire principale plate
- Des missions très peu variées et sans envergure
- Une boucle de gameplay répétitive et sans innovations
- Des éléments RPG bien trop soft
- IA pas terrible