Test de Kingdom Come: Deliverance II – Brushes with Death

Brushes with Death constitue le premier DLC narratif de Kingdom Come: Deliverance II. C’est toujours développé par Warhorse Studios et édité par PLAION. On nous promet de plonger dans un nouveau scénario immersif. Brushes with Death tient-il cette promesse ? Et saura-t-il convaincre les fans du jeu de base ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Brushes with Death

 Le studio mentionne tantôt un DLC et tantôt une extension. Ce qui n’est pas exactement la même chose. Pour nous, il s’agit bien d’un DLC.

Il nécessite forcément le jeu de base. Et il est inclus dans l’édition Gold et dans l’expansion pass (qui donne accès aux trois DLC payants et au pack éphémère Shields of Season). On peut également se le procurer en achat séparé contre six euros environ.

Ce contenu payant n’apporte pas de nouvelles zones ni de nouvelles mécaniques majeures. Il se concentre surtout sur la narration avec une quête enchaînant des missions secondaires.

On va pouvoir bénéficier toutefois de :

• Course de chevaux et tir à l’arc monté : une fonctionnalité inédite qui permet de s’engager dans des courses de chevaux et des défis de tir à l’arc en étant à cheval. On récoltera des récompenses basées sur nos performances.
• Personnalisation des boucliers : on bénéficie désormais de la possibilité de peindre nos boucliers avec des motifs uniques. C’est très sympa pour les artistes en herbe.
• Nouvelles compétences équestres : deux compétences inédites peuvent maintenant être débloquées : l’explorateur équestre, qui améliore l’endurance du cheval et la visibilité lors des voyages rapides, et une seconde compétence qui accroît les dégâts infligés à distance lorsqu’on est à cheval.
• Équipement inédit : de nouveaux objets sont dorénavant disponibles, incluant des brides spécialisées pour optimiser la vitesse ou le combat, ainsi que des améliorations pour les armes.
• Mise à jour des marchands : Les inventaires des marchands ont été rééquilibrés, permettant un meilleur accès à certains objets rares, bien que les prix aient augmenté.

Ces ajouts confèrent une dimension plus dynamique pour tous ceux qui privilégient les compétences équestres et la personnalisation visuelle.

La durée de vie varie entre huit et douze heures (grosso modo) selon votre façon de jouer.

Une histoire sympathique, mais pas inoubliable

L’intrigue débute près du château de Trosky, où Henry fait la rencontre de Voyta, un peintre original suspendu à un arbre, en pleine conversation avec un crâne étrangement orné.

Après avoir délivré Voyta, Henry s’engage dans une quête pour retrouver les outils dérobés du peintre, l’amenant à croiser des voleurs et à se mesurer à des épreuves d’archerie et de dés.

Ce personnage central est particulièrement mis en lumière. Son comportement singulier et ses échanges avec le crâne humain suscitent l’intrigue et le mystère. Il a une personnalité riche et complexe, naviguant entre le génie créatif et une certaine instabilité psychologique

Celle-ci est abordée de manière approfondie avec une écriture des dialogues de qualité. Voyta, lui va se dévoiler de plus en plus au fil de l’histoire.

Globalement, j’ai bien aimé ce personnage. Mais son histoire aurait pu être encore mieux exploitée. On reste un peu sur notre faim, avec une sensation de mystère inachevé.

 Bien que cette intrigue soit captivante, elle demeure une parenthèse narrative légère, conçue pour les passionnés de l’univers du jeu. Cette histoire est appréciable, sans pour autant être révolutionnaire.

De plus, chaque choix que vous faites, chaque conversation et chaque tâche réalisée (ou mise de côté) façonne l’une des trois fins distinctes possibles. Cela constitue une caractéristique intéressante.

Brushes with Death se compose essentiellement d’une série de quêtes secondaires qui n’introduisent pas de nouvelles mécaniques de jeu.

Les quêtes vont nous faire voyager à travers les régions de Trosky et Kuttenberg. Il s’agit surtout de récupérer les objets dérobés à Voyta et d’achever son œuvre.

Cela manque quelque peu d’affrontements à mon goût. On va bien retrouver loups et bandits à notre menu, mais rien de grande envergure. L’accent est mis sur l’histoire plutôt que sur l’action.