Test de Galactic Glitch

Galactic Glitch est un shoot ‘em up roguelike. C’est édité et développé par Crunchy Leaf Games. On nous promet du combat tactique et physique pur jus. Ce titre tient-il sa promesse ? Parviendra-t-il à conquérir les adeptes du genre ? Ainsi que les néophytes ? Élément d’analyse et verdict ci-dessous.

Galactic Glitch

Il s’agit d’un shoot ‘em up qui rappelle Asteroid. Comme lui, on va déplacer un petit vaisseau sur un système de twin-stick shooter. Par contre, on va combiner cela à une gestion dynamique des objets et des projectiles.

En effet, on peut saisir et projeter des astéroïdes, des missiles et même des ennemis. Ce qui ajoute une dimension stratégique aux affrontements. Et c’est aussi particulièrement fun à faire.

La progression suit une structure rogue-lite avec une mort permanente. On va parcourir différentes « salles » à la façon de The Binding of Isaac. Pour en sortir et affronter le boss, il faut ne laisser aucun survivant dans celles-ci.

Chaque session permet d’améliorer nos capacités. Entre chaque run, on va investir dans des améliorations durables, tandis que des pouvoirs aléatoires influencent temporairement le style de jeu. Le système d’amélioration offre une belle liberté dans le choix des bonus et des compétences. Cela permet de varier les builds.

Le level design évolutif permet de découvrir de nouveaux embranchements et chaque partie se veut unique. Des ennemis modulaires peuvent être démontés progressivement, ajoutant une dimension tactique aux combats et encourageant la créativité et l’expérimentation. 

Un scénario glitché

Dans Galactic Glitch, on s’aventure au sein d’un univers énigmatique où la réalité est instable. En tant que pilote piégé dans une simulation erronée, on est guidé par une entité mystérieuse dénommée Siren.

L’objectif est de briser ce cycle, d’explorer les mystères de cet espace glitché et de trouver un moyen de s’échapper. L’histoire se déroule graduellement à travers les interactions avec Siren et les découvertes faites à chaque niveau.

Cela ne casse pas trois pattes à un canard et c’est plus un prétexte pour enchaîner les runs. Rien n’est développé, mais ce n’est pas sur ce point que l’on attendait le jeu.

Le style artistique représente une esthétique spatiale proposant des contrastes visuels satisfaisants. Les effets lumineux et les distorsions accentuent l’atmosphère mystérieuse d’un univers en déroute.

Ce n’est clairement pas le plus beau titre du genre, mais c’est agréable, sans artéfacts lumineux qui pourraient gâcher la visibilité. En effet, les couleurs vives et les jeux de lumière garantissent une excellente lisibilité.  

Les animations sont détaillées, ce qui intensifie l’impact des combats. Les éléments visuels, tels que les anomalies et les distorsions, contribuent à l’impression d’une simulation défaillante.

Les ennemis et les objets sont modulables, pouvant être démontés en temps réel, ce qui génère une destruction progressive et réaliste.

Chaque projectile et attaque génèrent des variations visuelles accentuant le côté chaotique et imprévisible de l’univers.

Au niveau de l’ambiance sonore, le sound design est conçu pour renforcer l’immersion dans cet univers glitché. Les effets sonores sont précis et percutants, avec des distorsions audio qui soulignent bien l’élément dans lequel on évolue.

Les tirs et les explosions proposent des sons dynamiques qui ajoutent du poids et de la réactivité au gameplay.

Je ne suis pas un grand fan de la bande-son, mais son ambiance électronique évolue en fonction de l’intensité des combats, alternant entre rythmes entraînants et ambiances mystérieuses.

Il y a déjà eu de nombreux petits patchs depuis sa sortie. Le studio semble écouter sa communauté et régler ce qui ne va pas. C’est toujours un bon point, à voir sur la durée.

Des combats tactiques

Ce rogue-lite spatial repose sur un système de combat basé sur la physique, où chaque élément du décor peut être utilisé comme une arme.

Il s’agit clairement de la grosse spécificité du titre. On l’a déjà mentionné, mais on peut attraper et balancer diverses choses sur les ennemis.

On parcourt différentes « salles » qui représentent un peu des sortes de bulles. Mais la frontière n’est pas figée et on peut la détendre. Cela signifie que l’on peut faire rebondir les objets dessus, un peu comme dans un billard.

C’est rigolo et assez stratégique, car si l’on force et que l’on balance le projectile lorsque la frontière est la plus tendue, cela accélère drôlement la vitesse de l’objet. Bien plus que si on le lançait simplement. Ce qui est très original.  

Le gravity gun est l’élément central du gameplay, permettant d’attraper et de rediriger des projectiles ennemis. Les confrontations deviennent une danse dans l’espace, nécessitant d’esquiver, d’absorber et de rediriger les attaques adverses.

Au départ, nos armes sont tristounettes et font pouet-pouet. Mais on va vite pouvoir les améliorer. Il y a une réelle sensation de montée en puissance. Ce n’est pas un shoot ‘em up ultra-dynamique ou un bullet-hell mais le rendu des combats est réjouissant.

Notre vaisseau est simple à prendre en main et il se pilote aisément.

La difficulté est au rendez-vous et il faudra de bons réflexes, une bonne tactique et un bon deck pour terminer notre run.

Les boss du jeu sont conçus avec plusieurs parties destructibles, ce qui oblige à identifier leurs points faibles et à adapter notre stratégie.

Seul bémol, le jeu est traduit en asiatique (je ne sais pas exactement quelle langue) et en anglais. Il n’y a donc pas de sous-titres en français. Ce qui est gênant au niveau de la description des objets que l’on sera amené à choisir.