Test du casque Logitech G321 Lightspeed

Le Logitech G321 Lightspeed est un casque gaming sans fil et léger équipé de la technologie Lightspeed pour une latence minimale et d’un micro à rétraction. Il marque une approche accessible pour Logitech dans le domaine des headsets polyvalents, avec un focus sur la simplicité d’utilisation dès la sortie de boîte. Le Logitech G321 Lightspeed parvient-il à tenir ses promesses ? Peut-il pleinement convaincre les gamers exigeants ? Et vaut-il vraiment le coup face à une concurrence féroce ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Déballage

La boîte du Logitech G321 Lightspeed arrive dans un emballage compact et épuré. Il y a une illustration frontale du casque sur le devant, une liste des points clés sur l’arrière et les spécifications techniques sur le côté.

À l’intérieur, tout est rangé de manière ordonnée : le casque repose dans un compartiment en carton moulé, sans excès de plastique inutile, juste un sachet protecteur en mousse fine pour éviter les rayures lors du transport.

On y trouve l’essentiel pour démarrer : le casque, son dongle USB Lightspeed, un câble USB-C vers USB-A pour la charge et un petit manuel multilingue tellement écrit petit qu’il est illisible pour moi.

Pas de goodies superflus comme des stickers, l’ensemble pèse peu, reflétant la philosophie minimaliste du produit. On peut regretter l’absence d’un étui de transport.

L’unboxing laisse une impression de sobriété efficace, sans le tape-à-l’œil des boîtes surchargées en mousse expansive ou en inserts plastiques qui finissent à la poubelle. Un bon point pour la planète.

Après, je n’aurais pas craché sur une meilleure protection du casque. Je n’ai pas ressenti une grande protection de celui-ci, mais il est arrivé sans souci. Il me semble préférable, si vous le prenez sur le net, que le vendeur emballe cette boîte dans un carton supplémentaire bien costaud pour éviter d’éventuels désagréments lors du trajet.

Dès la première vue, le casque impose une finition mate et homogène : les coques en plastique ABS (acrylonitrile butadiène styrène) renforcé arborent une texture soft-touch qui résiste aux traces de doigts. Ce matériau est reconnu pour sa solidité, sa résistance aux chocs et sa durabilité, ce qui en fait un choix courant pour les périphériques audio et électroniques.

Les oreillettes utilisent de la mousse avec une épaisseur de 21 mm offrant un confort optimal et un bon ajustement autour des oreilles.

L’arceau est également en ABS comme les coques extérieures. Il est recouvert d’un rembourrage en mousse souple, mais moins dense que celle des oreillettes. Et recouvert de tissu mesh pour assurer respirabilité et confort sur le dessus du crâne.

Les matériaux paraissent solides pour le prix. Il n’y a pas de grincements ni de joints mal alignés. L’esthétique est discrète, avec un casque qui est proposé en noir ou en blanc. C’est ce dernier que j’utilise.

Il n’y a pas de RGB tape-à-l’œil, optant pour une allure utilitaire qui se fond dans un setup PC sobre.

 Présentation, caractéristiques et spécificités officielles :

Les données suivantes sont fournies par le constructeur :

Confortable et performant dès la première utilisation. Le G321 LIGHTSPEED offre un confort tout en légèreté (210 g), un micro avec fonction de désactivation du son Flip-Up de 16 kHz, la connectivité sans fil LIGHTSPEED et Bluetooth® et plus de 20 heures d’autonomie.

Caractéristiques et compatibilité

Dimensions

Hauteur: 185.6 mm
Largeur: 202.8 mm
Épaisseur: 44.7 mm
Poids: 210 g
Spécifications techniques

Casque
Pilote: 40 mm
Réponse en fréquence: 20-20 kHz

Microphone
Directivité: omnidirectionnel
Fréquence d’échantillonnage: Jusqu’à 16 bits/16 kHz

Développement durable
Emballage responsable: l’emballage en papier de G321 provient de forêts certifiées FSC et d’autres sources contrôlées.
Plastique recyclé: Les pièces en plastique* du G321 comprennent du plastique recyclé post-consommation certifié (minimum de 28 %) pour donner une nouvelle vie au plastique provenant de vieux appareils électroniques grand public et contribuer à réduire notre empreinte carbone. *À l’exception du plastique dans l’assemblage du câblage imprimé et dans l’emballage.

Batterie et charge
Autonomie: > 20 heures *Consigne la durée de lecture continue avec une pression sonore de 78 dB SPL lorsque le produit est connecté de manière stable après avoir été chargé à 100 %. L’autonomie de la batterie est susceptible de varier en fonction de l’environnement et du mode d’utilisation.
Port de charge: USB-C
Câble de charge: USB-C vers USB-A
Avis de non-responsabilité concernant l’autonomie de la batterie: selon une durée de jeu continu à une pression sonore de 78 dB SPL lorsque le produit est connecté de façon stable après avoir été chargé à 100 %. L’autonomie de la batterie est susceptible de varier en fonction de l’environnement et du mode d’utilisation.

Connectivité
Connectivité Type de connexion: 2.4 GHz LIGHTSPEED, Bluetooth
Type de connexion: 2.4 GHz LIGHTSPEED, Bluetooth
Version Bluetooth: 5.2
Portée sans fil: Portée sans fil de 10 m* mesurée en ligne directe. La portée sans fil peut varier en fonction des conditions d’interférence.

Configuration requise
LIGHTSPEED: Windows ou macOS avec un port USB 2.0 disponible
Bluetooth: compatible avec les dispositifs prenant en charge le Bluetooth® 5.2

Premier pas

Alors, difficile de faire plus simple que l’installation du Logitech G321 Lightspeed.

Il n’y a pas de logiciels à installer, il n’est pas géré par le logiciel G Hub du constructeur par exemple. Il fonctionne en mode plug-and-play. Cela signifie qu’il n’est pas possible de personnaliser l’égaliseur, le microphone ou d’autres paramètres audio via G HUB. Tout se gère directement via les paramètres audio de Windows.

Il n’y a pas de mises à jour à faire. En gros, on le branche et cela marche !

Il y a deux manières de le connecter. Tout d’abord via le dongle à insérer sur un port USB 2.0. Cela utilise la technologie sans fil 2,4 GHz LIGHTSPEED, assurant une connexion stable, à faible latence. Pour le jeu, c’est évidemment la technique à privilégier.

De cette manière, le casque est automatiquement détecté par Windows. Il apparaît comme périphérique audio dans les paramètres son de Windows.

On peut aussi le brancher en Bluetooth. Là, on devra effectuer un appareillage classique à partir du périphérique récepteur (un ordinateur, un téléphone portable, une tablette, etc.).

Il y a un bouton à cet effet sur le casque, on laisse appuyer deux secondes (ou moins) et normalement c’est bon. Une fois la liaison effectuée, le casque sera tout de suite opérationnel, et sans besoin de l’appareiller la prochaine fois.

C’est vraiment très simple d’utilisation.

Sur le casque, on retrouve un bouton on/off, celui pour appareiller en Bluetooth et un plus long pour augmenter ou baisser le volume. Rien d’autre.

Le micro se trouve sur l’écouteur gauche et s’active dès qu’on le baisse et s’éteint en le relevant.

Enfin, on peut facilement lever ou baisser les écouteurs pour que le casque s’adapte parfaitement à la morphologie de notre tête.

Côté autonomie, Logitech annonce 20 heures d’utilisation. C’est assez similaire que l’on utilise la connexion Lightspeed ou le Bluetooh. Cela tient donc très aisément une à deux journées de gaming. C’est une durée que j’ai pu constater.

Pour le recharger, il faudra compter une heure ou une heure et demie, c’est assez rapide, surtout si vous le rechargez après chaque utilisation.

Pour ce faire, on utilise le câble fourni à brancher sur notre ordinateur ou un chargeur universel. Le câble est court avec environ 90 cm de longueur et il n’est pas tressé. Il s’agit d’un câble bas de gamme, mais il fait le job. Personnellement, j’en avais d’autres bien mieux que j’ai fini d’utiliser pour cet usage.

Prise en main

Les composants du Logitech G321 Lightspeed respirent la robustesse relative à son positionnement entrée de gamme.

La prise en main immédiate donne une sensation d’équilibre naturel. L’arceau répartit le poids sans pression sur le sommet du crâne. Et les coques enveloppent les oreilles sans serrer excessivement, même pour des morphologies variées (têtes moyennes à larges).

Ce casque tient fermement et même après plusieurs heures de jeu, on ne ressent pas de pression sur nos oreilles ou sur le crâne. Il est très léger et il sait se faire oublier.

Les coussins sont doux au niveau des oreilles. Les mousses sont souples et agréables, elles ne provoquent donc pas de pression excessive sur les oreilles. Les coussinets englobent bien, ce qui offre une isolation sonore décente sans être totalement hermétique.

Ils offrent une isolation passive correcte contre les bruits domestiques, comme un ventilateur de PC ou une conversation lointaine. Mais ils laissent filtrer les alertes vocales proches ou fortes comme quelqu’un qui nous interpelle, une annonce de gare, des chiens qui aboient, etc.

On bénéficie donc d’un design acoustique semi-ouvert ou d’une isolation passive modérée, qui n’étouffe pas complètement les sons extérieurs.

Esthétiquement, le design minimaliste avec un logo G discret sur les côtés et des grilles perforées pour la ventilation plaira à ceux qui fuient les looks gamer criards.

Il s’intègre sur un bureau comme un casque audio standard, sans RGB pour distraire.

La manipulation est intuitive : le micro se relève d’un geste pour muter, les boutons de volume sur l’oreillette droite sont texturés pour un accès tactile, et le switch Lightspeed/Bluetooth sur le même côté cliquette fermement sans risque d’activation accidentelle.

Globalement, c’est un casque qui s’apprivoise en cinq minutes. Il est conçu pour être pratique, léger et simple à utiliser, même si ça ne donne pas une sensation haut de gamme.

Il est, par contre, excellent dans sa gamme de prix avec son ergonomie qui priorise la polyvalence et une manipulation quotidienne fluide qui encourage à le laisser branché en permanence.

À l’usage et à l’écoute

Après trois semaines d’utilisation quotidienne sur PC et en Bluetooth sur téléphone portable, le Logitech G321 Lightspeed s’impose comme un compagnon fiable pour des setups variés, avec un confort qui ne faiblit pas même après de longues heures sur notre tête.

La batterie tient ses 20 heures promises et la recharge est assez rapide.

On peut s’éloigner d’une dizaine de mètres en Bluetooth et d’une vingtaine avec la technologie 2,4 GHz LIGHTSPEED selon l’environnement (pas de murs, ni d’obstacles donc).

Par contre, la mousse des écouteurs et de l’arceau retient particulièrement bien la sueur. J’ai déjà de jolies auréoles de présentes. Il faudra certainement laver cela soigneusement et régulièrement.

Avec le Bluetooth, j’ai écouté des mp3 en diverses compressions et qualités, Spotify et des livres audio.

Avec la technologie 2,4 GHz, j’ai surtout joué à des jeux vidéo et regardé YouTube. Pour une latence nulle, c’est ce mode qu’il faudra privilégier en jeu.

J’ai essayé divers types de jeux sur de longues sessions comme : Rocket League, GTA V Online, Diablo IV, Killing Floor 3, Kingdom Come Delivrance II, Warhammer 40.000 Darktide, Doom the Dark Ages, Oblivion Remastered, Helldivers 2, Horizon Forbidden West, Assassin’s Creed Shadows, Forza Horizon 5, The Crew Motorfest, Split Second, Tekken 8, Mortal Kombat 1 et bien sûr du Flipper avec Pinball FX, Pinball M et Visual Pinball.

Ainsi que les jeux du moment comme :  CULTIC : Chapter Two, Borderlands 4, Puzzle Quest : Immortal Edition, Earthion, Battlefield 6 et Dying Light: The Beast. Ce n’est pas exhaustif, mais c’est le genre de titres qui sont installés sur ma bécane et auxquels j’ai joué durant cette période.

J’en retiens que les voix et les effets sonores sont bien définis, ce qui est idéal pour les jeux immersifs, les livres audio ou les appels vocaux.

Les haut-parleurs offrent une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz, ce qui couvre l’ensemble du spectre audible. Le rendu sonore n’est pas neutre : il accentue nettement les basses fréquences, ce qui donne une bonne immersion, notamment dans les environnements sonores riches comme les jeux d’action ou d’aventure.

Dans les jeux solo, l’expérience sonore est donc globalement satisfaisante et immersive. Les basses renforcent les ambiances, les explosions et les combats, ajoutant du poids aux scènes.

Le son est agréable et cohérent, bien adapté à une immersion passive ou semi-intensive. Le volume sonore peut monter assez fort sans trop de distorsion.

Par contre, les basses sont peu profondes. Cela manque un peu de punch, donc pour les amateurs de musique cela peut sembler un peu plat.

En jeux compétitifs, la qualité d’écoute devient moins bonne pour les plus exigeants, car elle peut atténuer les bruits de pas ou les rechargements d’armes.

Contrairement à des modèles plus chers, le casque ne propose pas de son 7.1 ou de traitement spatial avancé. Il n’y a pas de logiciel de personnalisation pour ajuster l’égaliseur ou se créer des profils audio.

Tout cela nuit à l’amélioration d’une précision acoustique élevée. Et cela rend donc le casque un peu moins adapté aux joueurs exigeants en matière de spatialisation et de clarté audio. Car ils pourraient être déçus par une absence de netteté dans les fréquences hautes.

Je ne dis pas que l’on n’entend pas les effets sonores d’action ou les bruitages tactiques, mais que cela atténue significativement la perception directionnelle des bruits de combat. Ce qui est un handicap, si vous êtes branché Esport dans des titres comme Counter Strike 2, Valorant, Apex legends (même si celui-ci est un peu moins précis de base), Overwatch 2, Battlefield 6, etc.

Le microphone du Logitech G321 est un micro à tige omnidirectionnel de 16 kHz avec une fonction « flip-to-mute » (coupure du son en le relevant).

Son rendu est correct mais forcément plus limité en comparaison avec des casques haut de gamme.

Toutefois, il capte bien la voix pour les conversations. Les interlocuteurs nous entendent sans difficulté. Bien qu’il assure une communication claire, son rendu sonore est assez plat et légèrement étouffé, avec une dominance des fréquences médiums. Les aigus et les graves sont atténués, ce qui rend la voix moins naturelle.

Le micro est unidirectionnel, donc il filtre les sons venant des côtés (clavier, ventilateur, bruits de fond légers), ce qui évite que notre équipe entende tout notre environnement. Mais il n’y a pas de suppression active du bruit. Donc si on est dans un environnement très bruyant, le micro ne pourra pas tout filtrer non plus.

Comme pour les écouteurs, il n’y a pas de réglage logiciel. On ne peut pas personnaliser le rendu de notre voix (pas d’égaliseur, de compression, ou de filtre anti-pop numérique).

En gros, pour les jeux occasionnels ou coopératifs, il convient très bien. Mais pour la compétition ou le streaming, un micro externe ou un casque supérieur est plus recommandé.