Test de la souris Razer Basilisk V3 Pro 35K Phantom White Edition

La Razer Basilisk V3 Pro 35K Phantom White Edition est une souris gaming ergonomique sans fil. Elle marque une nouvelle étape pour Razer en matière de performance et d’innovation. Le constructeur promet qu’elle est « notre souris de gaming la plus avancée à ce jour ». Car, elle combine toutes les meilleures technologies de la marque dans un seul modèle. Ce qui justifie son statut de produit phare. Proposé à 179,99 €, elle se positionne face à la Logitech G502 X. La Razer Basilisk V3 Pro 35K parvient-elle à tenir toutes ses promesses ? Peut-elle pleinement convaincre les gamers exigeants ? Qu’apporte l’édition Phantom White ? Et vaut-elle vraiment le coup face à une concurrence féroce ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Déballage

La boîte arrive dans un emballage compact et bien organisé, avec la souris dans un moule protecteur en mousse rigide qui évite les chocs pendant le transport. Elle est bien calée au centre, avec les accessoires rangés autour ou en dessous.

À l’intérieur, on trouve donc la souris ainsi qu’un dongle USB pour la connexion sans fil 2,4 GHz, un câble USB-C tressé pour la recharge et l’utilisation filaire et un adaptateur pour positionner le dongle plus près si besoin.

Il y a également quelques stickers Razer pour la personnalisation. Et un manuel d’utilisation bien stylé, mais c’est écrit en gris sur du noir avec une police illisible tellement elle est petite. Enfin, pour les gens de mon âge.  

Le câble est de bonne qualité avec une taille d’environ un mètre quatre-vingt. Son tressage en fibre textile noire permet une résistance accrue à l’usure, aux torsions et aux frottements. On aura moins de nœuds et une meilleure maniabilité. Sa taille est bonne, que le boîtier PC soit sur ou sous le bureau. On bénéficie de suffisamment de marge pour brancher la souris sans tension sur le câble. Ce n’est pas trop long non plus afin d’éviter l’encombrement inutile ou les câbles qui traînent.

C’est standard chez Razer, mais c’est premium et en accord avec le design de la souris.

Image de Test de la souris Razer Basilisk V3 Pro 35K Phantom White Edition

L’adaptateur est un petit bloc en plastique rigide noir avec un port USB-A femelle. Il permet de placer le dongle sur son bureau, à proximité de la souris, pour une meilleure réception sans fil. Personnellement, je ne l’ai pas branché comme cela, mais c’est pratique si le PC est éloigné ou sous un bureau.

Le packaging utilise peu de plastique superflu, se concentrant sur des matériaux recyclables comme le carton, ce qui donne une impression écologique sans excès d’emballage jetable qui encombre.

La boîte m’a semblé solide et si vous achetez cette souris sur le net et que le vendeur protège l’emballage original avec un autre carton, cela devrait arriver sans gros bobos.

L’unboxing laisse une sensation premium dès le premier regard, avec la souris qui sort prête à l’emploi et une finition très originale avec cette Phatom White edition.

Esthétiquement, le design ergonomique avec son repose-pouce intégré me fait penser à la logitech G502. J’en ai eu deux dans la gamme et c’est très ressemblant.

La souris adopte une forme ergonomique asymétrique pensée pour les droitiers, avec des courbes sculptées modernes. Cela évoque une technologie de pointe sans tomber dans l’exubérance.

Le coloris Phantom White accentue visuellement les courbes et la silhouette de la souris. Le blanc mat révèle davantage les volumes : les creux, les bosses et les découpes ressortent mieux que sur une surface noire. Les zones texturées (grips latéraux, molette) se détachent plus du reste du corps, créant un contraste visuel élégant. On a l’impression que cela ajoute de la profondeur au design.

En choisissant des couleurs unies (blanc, gris clair, noir mat), chaque élément s’intègre harmonieusement dans l’ensemble. Il n’y a pas de rupture visuelle et cela met vraiment en valeur les volumes et les textures. Les courbes, les arêtes, les creux ressortent mieux, surtout sous éclairage RGB. Ce choix évoque une esthétique épurée et futuriste, où chaque détail est pensé, chaque couleur est maîtrisée.

Le châssis est translucide et c’est bien plus qu’un simple choix de matériau. C’est une fenêtre sur l’ingénierie interne, une manière de rendre visible ce qui est habituellement caché. On va découvrir les circuits, les supports de boutons, les fixations et même les LED deviennent des éléments visuels à part entière.

C’est très original et ces effets sont amplifiés avec le RGB. En effet, la lumière ne se contente plus d’émerger des zones définies et elle se diffuse à travers le châssis, créant des reflets internes, des ombres mouvantes et des halos lumineux qui évoluent selon l’angle de vue. Cela donne une impression de profondeur lumineuse, comme si la souris respirait selon l’intensité du RGB et la lumière ambiante. Le châssis peut paraître plus ou moins opaque, offrant une expérience visuelle changeante.

Il y a plusieurs périphériques dans la collection Phantom White et avec cette souris, je trouve que cela claque vraiment.

La Razer Basilisk V3 Pro 35K Phantom White utilise du plastique ABS pour le châssis, du caoutchouc texturé sur les côtés et des pieds en PTFE pour la glisse.

L’ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) est un plastique robuste, léger et résistant aux chocs. Il est couramment utilisé dans les périphériques gaming pour sa durabilité et sa capacité à conserver sa forme sous pression. Les grips latéraux sont en caoutchouc thermoplastique, moulés avec une texture antidérapante. Cela assure une prise ferme, même en jeu intense ou avec les mains moites. Le design épouse le pouce et l’auriculaire, renforçant l’ergonomie asymétrique.

Le PTFE (Polytétrafluoroéthylène) est un matériau ultralisse. Il assure une glisse fluide et silencieuse sur tous types de tapis de souris. Ainsi qu’une une réduction maximale de la friction, pour des mouvements sans accroc avec une bonne durabilité.

Globalement, la perception est très positive sur la solidité apparente, avec une molette inclinable qui clique déjà de manière satisfaisante au toucher, et des boutons principaux qui répondent sans jeu excessif.

Présentation et spécification

Les données suivantes sont fournies par le constructeur :

Présentation :

Le comble de l’immersion avec la Razer Basilisk V3 Pro 35K, une souris gaming sans fil RGB ergonomique, plus sophistiquée et plus personnalisable que jamais. Jouez vraiment comme vous l’entendez grâce à notre capteur le plus précis, ainsi qu’à notre molette de défilement et à nos options de configuration les plus poussées.

Molette De Défilement À 4 Directions Avec 3 Modes Uniques

Choisissez entre le défilement cranté et le défilement libre et fluide, ou passez automatiquement de l’un à l’autre en fonction de votre vitesse de défilement avec le mode Molette intelligente, désormais configurable dans Synapse 4.

12 Zones d’éclairage chroma avec éclairage sous-jacent intégral. Alimenté par Razer Chroma™ RGB

Personnalisez chaque zone avec plus de 16,8 millions de couleurs et d’innombrables effets lumineux pour profiter d’une plus grande immersion lorsqu’elles réagissent de façon dynamique avec des centaines de jeux intégrés à Chroma.

Capteur optique 35 K Razer focus pro de 2E génération

Précision Optimale

Un tracking performant sur une plus grande variété de surfaces, y compris le verre, grâce à des fonctions intelligentes et des réglages au DPI près, pour une visée et un contrôle beaucoup plus précis.

Jeu Haute Performance À Faible Latence

Profitez d’une vitesse fulgurante, qui surpasse les autres technologies sans fil, pour du gaming ultraréactif à faible latence. Simplifiez votre configuration et libérez un port USB en connectant votre souris et votre clavier sans fil à un unique dongle : un dispositif de prise en charge de plusieurs appareils disponible sur nos derniers périphériques Razer™ HyperSpeed.

Caractéristiques techniques

  • Forme : Droitier
  • Connectivité
    • Razer HyperSpeed Wireless
    • Bluetooth
    • filaire
  • Durée de vie de la batterie
    • Jusqu’à 140 heures en mode Razer HyperSpeed Wireless (mouvement constant à 1 000 Hz)
    • Jusqu’à 28 heures avec le Razer HyperPolling Wireless Dongle et le Razer Mouse Dock Pro* (mouvement constant à 8 000 Hz) * tous deux vendus séparément
    • Jusqu’à 210 heures en Bluetooth
  • Éclairage RGB

Con Tecnología Razer Chroma™ RGB (Éclairage sous-jacent, molette et logo)

  • Capteur

Capteur optique 35 K Focus Pro de 2e gén.

  • Sensibilité Max (DPI)

35000

  • Vitesse Max (IPS)

750

  • Accélération Max (G)

70

  • Boutons Programmables

11

  • Type de Switch

Switchs optiques de souris de 3e génération

  • Cycle de Vie des Switchs

90 millions de clics

  • Profils de Mémoire Intégrés

5

  • Pieds de Souris

100 % PTFE

  • Câble

Câble USB Type A vers USB Type C

  • Molette de Souris Inclinable
    • Molette inclinable Razer™ HyperScroll 4 directions
    • Modes crantés et défilement libre activé électroniquement
    • Mode molette intelligente configurable sur Synapse
  • Taille approximative
    • Longueur : 130,0 mm
    • Largeur : 75,1 mm
    • Hauteur : 42,5 mm
  • Poids approximatif

112 g (dongle et câble exclus)

  • Compatibilité avec les accessoires

Razer Mouse Dock Pro avec Razer Wireless Charging Puck *(tous deux vendus séparément)

Premier pas

La souris est reconnue directement sous Windows.  Il n’y a donc rien à faire ni de drivers à installer. Il y a, par contre, un logiciel à télécharger (Synapse) afin de pouvoir la paramétrer à sa guise.

La souris peut être branchée directement via le câble USB. C’est pratique pour la charger en même temps que l’on continue à l’utiliser.

Elle peut aussi être utilisée sans fil, c’est l’intérêt même d’une souris sans fil, me direz-vous. Pour le jeu, on branche l’adaptateur sur le câble USB avec le dongle. Et on bénéficie d’une connexion sans fil 2,4 GHz.

Il y a également une polyvalence Bluetooth bien pratique, mais plutôt pour de la bureautique.

En effet, le Bluetooth n’est pas recommandé pour le jeu, car il introduit une latence plus élevée, ce qui peut provoquer des retards dans les clics ou les mouvements. C’est moins stable en environnement chargé (Wi-Fi, autres appareils Bluetooth). Et le polling rate est souvent limité, ce qui réduit la réactivité.

Je fais de la bureautique, mais mon utilisation est surtout basée sur du gaming.  Il s’agit de toute façon d’une souris pensée pour cela.

La souris possède un système d’éclairage poussé avec 12 zones RGB distinctes, réparties en arc de cercle autour du dessous de la souris et de la molette. Il y a 11 zones alignées le long du pourtour inférieur de la souris, principalement sur les côtés et l’arrière, formant une bande lumineuse continue (cinq zones à gauche, une zone centrale arrière, cinq zones à droite). Les 12 leds (en comptant celui autour de la molette) sont programmables individuellement. On peut s’amuser via chroma (inclus directement dans synapse 4 maintenant) à faire des effets statiques ou dynamiques permettant des effets comme : Vague chromatique (rainbow wave), Cycle de spectre, Réaction au clic, éclairage pulsé, etc. Le constructeur annonce 16,8 millions de couleurs.

Ce halo RGB se répand sur la surface du bureau, créant une ambiance lumineuse immersive. Avec des reflets colorés qui varient selon l’angle de vue et l’intensité des effets. Le coloris Phantom White accentue la diffusion de la lumière, rendant les transitions plus douces et les couleurs plus vives. Si vous aimez le RGB, c’est le top du top.

La Razer Basilisk V3 Pro 35K offre jusqu’à 140 heures d’autonomie en Bluetooth et 90 heures en HyperSpeed Wireless sans RGB. Cela constitue entre 12 et 17 % d’autonomie en plus que la V3 pro (+ 20 heures en Bluetooth et + 10 en Hyperspeed) selon le mode utilisé. Ce gain est principalement dû au nouveau capteur Focus Pro 35K, plus économe en énergie.

Avec le RGB, cela chute de 50 à 70 % selon le type d’effet (statique, vague, pulsé, réactif), la luminosité réglée dans Synapse et le nombre de zones RGB activées. Malgré tout, la durée est très bonne. J’avais une Turtle Beach Burst II Air qui n’a pas de RGB, je devais la recharger tous les deux jours, là cela tient bien la semaine avec le RGB…

La recharge complète prend environ quatre heures via USB-C, mais elle est compatible avec la recharge sans fil Qi et le Mouse Dock Pro pour plus de flexibilité. Ces deux accessoires ne sont pas fournis de base avec cette édition et cela nécessite un achat supplémentaire.

Le Razer Wireless Charging Puck est facturé à 24,99 € et il se met sous la souris, il y a un emplacement de prévu à cet effet. La station pour souris pro Razer est annoncée à 99,99 €. Elle fait office de recharge magnétique sans fil et d’émetteur-récepteur intégré Razer HyperPolling 8 kHz. Avec le puck, on peut également utiliser le tapis de souris Razer HyperFlux V2 (139,99 €) pour qu’elle se recharge toute seule. Je n’ai pas essayé, mais sur le principe c’est génial.

Bref, dans la boîte, on n’a pas tout cela et cela passera donc par le câble de chargement fourni. J’ai pu constater le respect des durées de charge et de recharge indiquées. Toutefois, la durée sera réduite avec une consommation plus élevée si on pousse le polling rate à 8000 Hz avec un dongle (supplémentaire compatible).

Prise en main

La Razer Basilisk V3 Pro 35K est disponible en noir, blanc, phantom green et phantom white. Personnellement, j’ai donc cette dernière. La coque est mate et lisse, elle ne retient pas les traces de doigts, même après des heures d’utilisation.

Je l’ai déjà souligné, je suis longtemps resté avec des souris Logitech G502, je ne suis pas dépaysé car elles se ressemblent beaucoup.

La souris est sculptée pour épouser la forme naturelle de la main droite, avec un repose-pouce intégré sur le côté gauche. Elle convient bien aux mains moyennes à larges, avec une courbure prononcée qui remplit la paume. Avec mes longs doigts, je la trouve parfaite pour un grip de type Palm.

La Molette inclinable HyperScroll est positionnée au centre, elle est facile à atteindre sans effort avec l’index ou le majeur. Elle est inclinable pour des commandes latérales et elle combine un mode cranté pour la précision et un mode libre pour défiler rapidement des pages ou des menus. Cette fonctionnalité est géniale et lorsque l’on revient à une souris qui ne la propose pas : c’est un réel manque.

En jeu, à quelques exceptions près (comme parcourir son inventaire surchargé dans un RPG), on ne se servira pas du mode libre, mais en bureautique c’est très pratique : une fonctionnalité de confort.

Elle dispose de dix boutons physiques bien répartis et positionnés. Les boutons principaux (clic gauche et clic droit), les boutons latéraux (deux boutons pour le pouce sur le côté gauche) et un bouton DPI / Sniper (qui passe le DPI à 400 lorsque l’on le laisse appuyé), la molette 4D cliquable avec défilement haut / bas, clic central et inclinable à gauche et à droite. Sous celle-ci se trouvent deux autres boutons pour le basculement défilement libre/cranté et le changement de profil/DPI +. Grâce à la fonction Hypershift (via le logiciel), chaque bouton peut avoir une fonction secondaire, ce qui permet d’atteindre un nombre confortable d’actions programmables.

Sous la souris se trouve un bouton permettant de l’éteindre et de choisir entre le 2,4 GHz ou le Bluetooth. On peut également changer le profil entre les cinq que l’on aura paramétrés via l’application.

On regrette qu’il n’y ait pas d’indicateurs visuels pour savoir à quel niveau DPI on se trouve, au moins lorsque l’on change manuellement celui-ci.

Les composants respirent la qualité avec des switches optiques Gen-3 qui offrent un clic net et durable. Ils sont censés résister à des millions d’activations sans usure mécanique notable. Le cycle de vie annoncé est de 90 millions de clics, sans problème de double-clic, et un temps d’activation de 0,2 ms sans délai anti-rebond.

La disposition des boutons et la courbure du châssis facilitent l’accès sans forcer. Tout est très bien placé, à part le bouton DPI / Sniper qui nécessite de changer notablement la position de la main afin de l’atteindre avec le pouce.

Le poids de la souris est bien équilibré et même sans être la plus légère, elle reste parfaitement maniable et stable. Je trouve que cela apporte une stabilité appréciée en FPS pour des mouvements contrôlés. Mais ceux qui font des sessions marathon préféreront (peut-être) des souris sous les 80 grammes.

Les grips latéraux sont antidérapants et confortables, ils renforcent la stabilité pendant les mouvements rapides. En effet, la souris tient bien en main. Et le ressenti est très confortable pour une prise en palm grip. Grâce au repose-pouce qui réduit la fatigue lors de longues sessions. Et aussi du fait du bon équilibre qui évite les glissades même avec des mains moites grâce aux côtés caoutchoutés

Enfin, les patins sont larges et bien positionnés, optimisant la stabilité et la réactivité. Il y en a deux petits à l’avant, un grand incurvé à l’arrière, un autre sous le repose-pouce et enfin un tout petit circulaire autour du capteur.

La glisse sur tapis est fluide grâce à ces patins PTFE bien répartis. Ils ont une surface de contact optimale et on ne ressent donc pas d’à-coups ou de creux. Cela glisse parfaitement avec une réactivité immédiate et une grande précision grâce au capteur optique Focus Pro Gen 2.

Razer Synapse 4

Synapse 4 est le logiciel de configuration officiel de Razer conçu pour gérer les périphériques gaming comme les casques, claviers et souris, et donc cette Basilisk V3 Pro 35K. Il se télécharge sur le site officiel Razer. Il est actuellement en version 4.0.86.

Razer Synapse s’installe facilement via un téléchargement depuis le site officiel, avec une interface intuitive qui scanne automatiquement les périphériques connectés pour une configuration rapide.

Le logiciel permet de paramétrer en profondeur avec un remappage des touches de la souris (raccourcis système, macros, fonctions multimédia, etc.).

Les macros permettent d’enchaîner des commandes complexes, par exemple, dans Counter-Strike 2, assigner un saut combiné à un tir rapide sur un bouton latéral. Où dans Rocket League combiner le saut et l’inclinaison (voir le boost) sur la même touche, etc.

L’Hypershift double les fonctions des boutons, transformant une simple molette en outil multifonction pour switcher entre armes dans Apex Legends ou zoomer dans des logiciels comme Photoshop. Car chaque bouton peut avoir une action normale et une action secondaire quand on maintient une touche Hypershift assignée.

Le réglage de la sensibilité (DPI) permet de faire jusqu’à cinq niveaux DPI personnalisables. On peut choisir les valeurs exactes et activer/désactiver certains paliers. De plus, on a la possibilité de régler différemment l’axe des X et des Y. Ce n’est pas toujours le cas sur d’autres logiciels. Et ce n’est pas toujours inclus (à tort) dans les jeux. Ce petit élément, pour moi, fait une belle différence car je préfère jouer avec un axe Y plus haut que celui des X. Par contre, on n’aura pas d’indications visuelles sur la souris, lorsque l’on change de pallier et ça c’est bien dommage.

On peut se créer cinq profils personnels différents (pour avoir ses propres réglages de boutons, DPI, éclairage, etc.).

On va régler le polling rate jusqu’à 8000 Hz (avec Razer HyperPolling Wireless Dongle ou la Razer Mouse Dock Pro vendue séparément). Et aussi bien calibrer notre souris, notamment au niveau du soulèvement asymétrique

Enfin, l’éclairage Chroma se personnalise zone par zone, avec des effets synchronisés entre périphériques Razer ou intégrés à des jeux comme Overwatch pour des alertes visuelles lors d’ultimates.

À l’usage

J’ai joué pendant trois semaines à divers jeux avec cette souris en main. Essentiellement, des FPS, des jeux d’action/aventure et des RPG. Pour les jeux de courses, de baston, de sport, le flipper, les plateformes et les titres en 2.5D, j’utilise généralement une manette.

J’ai passé de nombreuses heures avec cette Razer Basilisk V3 Pro 35K sous Rocket League. Ouais, je suis un des rares qui y jouent au clavier/souris. Mais c’est aussi le titre qui m’occupe le plus. J’ai lancé ou relancé pour l’occasion : Dead Space, GTA V Online, Diablo IV, Insurgency Sandstorm, Killing Floor 3, Kingdom Come Delivrance II, Warhammer 40.000 Darktide, Doom the Dark Ages, Ghost of Tsushima, Helldivers 2, Horizon Forbidden West, Assassin’s Creed Shadows.

J’ai particulièrement fait les tests du moment avec Dying Light : The Beast, Battlefield 6, Plants vs Zombies: Replanted (Haha), The Outer Worlds 2 et le reboot de Painkiller.

Tandis que pour bien tester la précision, j’ai opté pour Apex Legends et surtout mes amours éternels : Quake Live, Unreal Tournament 2004 et Team Fortress II.

Ce n’est pas exhaustif, mais c’est le genre de titres qui sont installés sur ma bécane et auxquels je joue à la souris.

Je n’ai rencontré aucun souci et je n’ai que des bonnes choses à dire. La souris se révèle fiable, avec une batterie qui tient le coup sans recharge quotidienne et un capteur qui maintient une précision constante même en sessions prolongées.

La prise en main est excellente. Les boutons sont bien positionnés et semblent robustes. Ils répondent vite et bien à nos actions. Les patins glissent de façon remarquable. J’ai utilisé un vieux (mais fidèle) tapis de souris Func avec une surface 1030 ainsi qu’un Razer Firefly V2 Pro qui propose une surface bien plus rapide. J’ai essayé également (plus rapidement) sur du bois et du verre.  

Doom the Dark Ages est un excellent titre pour tester cette souris (et les autres). On bouge constamment, on doit viser précisément, esquiver et répliquer. Je configure toutes les actions possibles sur les boutons de la souris pour un gain de temps : je suis plus réactif comme cela. Eh bien, un régal, c’est fluide et cela répond au doigt et à l’œil à toutes mes attentes.

Pour la précision, je n’utilise pas de logiciel spécifique. Je relance Quake 3 Arena (Quake Live maintenant) et Unreal Tournament 2004 (ou 99) en mode Instagib (un tir = 1 mort), cela a toujours constitué mon gametype préféré. C’est très rapide et il faut être précis. Avant, dans ma jeunesse, on appelait cela des FPS multi, présentement, c’est devenu des Fast FPS : cela veut bien dire que c’est rapide. Alors certes, je vieillis et la vision et les réflexes sont moins bons, mais cela reste un très bon étalon pour moi.

Une fois la souris bien réglée (DPI et dans le jeu), je retrouve une excellente visée. Cela répond très bien et très vite. J’ai pu ajuster finement pour des headshots précis. Je n’ai pas utilisé le bouton DPI/Sniper, car je le trouve mal positionné et que de toute façon, je ne suis pas une campbousse ^^ Mais cela pourra être utile à d’autres.

Les sensations sont excellentes et le capteur optique est très bon. Les switches optiques Gen 3 offrent un retour haptique net sans double-clic intempestif. Et la molette inclinable sert à switcher d’armes latéralement sans lâcher la visée, ce qui fluidifie le gameplay dans des titres compétitifs.

Les boutons latéraux programmables peuvent permettre des builds rapides ou des recharges. Je place en général l’esquive sur le bouton 4. La molette libre excelle pour faire défiler des dialogues ou des menus étendus. Et les macros via Synapse automatisent des sorts complexes, comme une séquence d’attaques en chaîne assignable à un bouton.

Les fonctions Hypershift doublent les commandes pour des actions rapides sans confusion. En simulation, les commandes inclinables de la molette peuvent émuler des axes de contrôle pour une immersion accrue.

Si vous n’utilisez pas de tapis (?), les fonctionnalités comme le tracking sur verre ou sur bois évitent les interruptions. Car le capteur ajuste automatiquement ses paramètres selon la texture et la réflectivité de la surface. C’est loin d’être toujours le cas. Tandis que la fonction Smart Tracking ajuste automatiquement la distance de décrochage (lift-off) selon la surface. Et que la fonction Motion Sync synchronise les cycles de tracking avec le polling rate pour plus de fluidité.

Je l’ai mentionné, mais sans achat supplémentaire le polling rate ne dépassera pas les 1000. Ce qui est déjà très bien pour la plupart des jeux solo bien sûr et même multi. Certains titres plus anciens ne le supportent même pas. Par contre, dans les jeux compétitifs plus récents, cela peut faire une différence d’utiliser un polling rate de 8000 car cela sera plus réactif.

 

La Razer Basilisk V3 Pro 35K s’impose comme une souris polyvalente qui excelle en personnalisation et en ergonomie. La prise en main et la glisse sont excellentes pour moi. Avec une batterie solide et une précision adaptée aux jeux exigeants.

La version Phantom White Edition apporte un charme certain et un réel plus pour le RGB car la surface est translucide.

La molette 4D possède un mode cranté et un défilement fluide, ce qui est très utile pour mixer jeu et bureautique.

Elle répond parfaitement aux besoins des gamers exigeants. J’ai personnellement adoré cette souris que je ne saurais que trop vous conseiller.

 

Points positifs
  • Ergonomie générale très confortable 
  • Capteur 35K DPI précis sur diverses surfaces, y compris le verre 
  • Molette HyperScroll Tilt polyvalente pour jeu et bureautique 
  • Autonomie importante de la batterie 
  • Personnalisation approfondie via Synapse (avec macros, profils, Hypershift, etc.) 
  • Switches optiques durables sans usure rapide 
  • Glisse fluide avec patins PTFE bien positionnés 
  • Le RGB Chroma personnalisable décuplé avec la version Phantom White
Points négatifs
  • Moins adapté aux petites mains ou claw grip 
  • Achat supplémentaire pour du polling rate à 8000 Hz 
  • Pas d’indicateurs visuels lorsque l’on change le niveau des DPI