Test : Shank

C’est sur une musique Western et une ambiance Kill Billesque que Shank déboule en trombe sur nos écrans: vous voilà maintenant projeté dans la peau d’un homme au physique sortie d’un podium de body-building, prêt à tout pour se venger de ses anciens amis l’ayant trahi !
Klei Entertainment nous livre donc un jeu plein d’hémoglobine, de tronçonneuse et autres joyeusetés, reste à savoir ce qu’il vaut vraiment ?
Pour vérifier cela, nous allons tout d’abord nous pencher sur les aspects techniques de la bête, avant de nous intéresser au gameplay et au jeu en lui-même. Notez cependant que le jeu n’est pas disponibles actuellement sur le Steam français, car le vendeur a tout bonnement refusé de distribuer des jeux non-localisés, selon le site officiel de Shank.

I’m looking for someone

Le scenario est introduit par Flashbacks

Vous êtes désormais Shank, un amoureux épris de vengeance après que des méchants aient tué votre petite amie. Et ? Et ? Et c’est tout ! Effectivement, le scénario n’est pas à proprement parlé le point fort du jeu, mais après tout, ce n’est pas ce qu’on lui demande. Pour le reste, on est plutôt bien servi: du sang, de la hargne, des musiques western et des ennemis à ne plus pouvoir les compter.
Les environnements sont variés: vous combattrez tour à tour dans un saloon, un train lancé à pleine vitesse, une chapelle ou encore dans les bas-fonds d’une ville on ne peut plus glauque.
Cependant, si les environnements restent différents, ils ne sont pas tous réussis: autant la sauce western prend bien dans certains décors, surtout au début du jeu, autant cela tourne au vinaigre lorsque le jeu tente de créer une atmosphère plus sombre et oppressante. De la même manière, on peut féliciter la richesse de certains niveaux, et accuser la pauvreté des autres ; c’est bien dommage pour un jeu en 2D, il aurait été facile d’enrichir le tout de quelques effets non ?
En plus de cela, le jeu accuse un autre défaut: il est affreusement court. Cinq heures environ pour finir le jeu en normal et débloquer les douze succès, on dira ce qu’on voudra, c’est court ! Même s’il parait que c’est à la mode en ce moment… Cependant le jeu marque un bon point en incluant un mode multijoueur en coopération, qui octroie au titre une durée de vie plus longue.

Certains décors sont fades...

Vous avez dit tronçonneuse ?

Si le jeu est court, il en est d’autant plus intense. Shank bénéficie d’un panel d’arme conséquent allant du couteau à la tronçonneuse et du pistolet au fusil à pompe, en passant par la katana, pourvu que ce soit efficace… Vous découperez, trancherez, et criblerez de balles des ennemis aussi nombreux que coriaces. Cependant s’ils sont nombreux, ils n’en sont pas plus intelligents. Leur seul script semblant être de vous foncer dessus pour vous égorger, il arrive d’en voir se jeter volontairement dans le vide dans l’espoir de vous atteindre. Ce n’est pas très grave mais on aurait apprécié un peu plus de cohérence. Sorti de cela, les ennemis sont plutôt variés et possèdent le même arsenal que vous, ce qui rend le jeu d’autant plus intéressant.

Beaucoup de sang...

Niveau Gameplay, Shank reste très classique: une touche pour les attaques rapides, une pour les attaques lourdes, une pour les grenades et une dernière pour sauter. J’exagère un peu mais c’est presque ça ! En dehors des combats, le jeu essaye de vous distraire par quelques phases de plateformes bienvenues, histoire de faire redescendre la tension… Avant la prochaine série de combats ! Notez qu’une manette est fortement conseillée pour profiter pleinement du jeu: pas injouable au duo clavier/souris, il est quand même plus fun avec un pad.

Conclusion

Finalement, nous dirons que Shank est un bon jeu, sans être révolutionnaire ni indispensable il a le potentiel pour trouver sa place sur votre ordinateur. Pour peu que vous ayez une manette qui traine et un ami pour jouer avec vous, vous pourrez passer de bons moments avachi dans un fauteuil à regarder les ennemis crouler sous vos coups, tandis que vous accomplissez la vengeance de Shank.