Jeu vidéo / Max Payne 3

Date de sortie
Développeur
Rockstar
Moteur
RAGE
Modes de jeu
Type de jeu
Third Person Shooter
Thème du jeu
Action

Test de Max Payne 3

Max Payne 3 marque le retour du célèbre flic de New York, dépressif, alcoolique et camé, qui a marqué les années 2000 avec son histoire noire et surtout ces combats à base de Bullet-Time. Presque neuf ans après la sortie du dernier épisode, Max Payne 2 : The Fall of Max Payne, développé par le studio finlandais de Remedy Entertainment, c’est maintenant le studio Rockstar Games qui a repris le flambeau contre quelques monnaies trébuchantes. Le jeu parvient-il à combler les nombreuses attentes des amateurs de la première heure ? En gardant l’essence de ce qui avait fait le succès de cette franchise ? Et en l’adaptant à ce que l’on ait en droit d’attendre d’un jeu en 2012 avec un si gros budget ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Descente aux enfers

Max payne sort de sa retraite

Le jeu se déroule 12 ans après les événements du dernier épisode. Max a quitté New York, et son job dans la police, contre un travail dans la sécurité, à Sao Paulo, où il s’occupe de la sécurité d’un riche industriel et de sa famille : Rodrigo Branco. C’est sa dernière chance de fuir son passé. Mais la situation va vite dégénérer et Max Payne va devoir reprendre les armes à la recherche de la vérité dans une affaire de meurtre et de trahison.

Dès le début du jeu, on reconnait vite le visuel stylé bande-dessinée qui a fait le renom de la série lors des cinématiques. Rockstar comme à son habitude use et abuse de celles-ci pour nous imprégner et nous accrocher à son scénario très noir. C’est une caractéristique importante du titre, car le travail effectué sur les personnages est remarquable et sert à merveille cette histoire qui va nous amener visiter de nombreux endroits à travers quatorze chapitres. La campagne est assez longue, il faudra plus de douze heures pour en venir à bout (au niveau de difficulté le plus élevé). Chaque chapitre nous emmène dans un environnement totalement nouveau et différent. Il y a de nombreux passages marquants comme celui dans les Favelas par exemple. L’histoire nous fera faire de nombreux flash-back, qui sont autant d’occasions de découvrir de nouveaux lieux que de faire une réelle introspection sur le personnage de Max.

Il n’y a aucune monotonie tout s’enchaine à tambours battant, nous tenant en haleine du début à la fin. Un sans-faute, et l’on vit pleinement cette descente aux enfers avec notre personnage.

Tambour battant

Les développeurs ont maîtrisés à la perfection le rythme du titre qui alterne entre cinématiques et scènes de gameplay

Les développeurs ont maîtrisés à la perfection le rythme du titre qui alterne entre cinématiques et scènes de gameplay. On n’a pas la possibilité de sauvegarder manuellement dans le jeu et il n’y a aucun temps de chargement. L’expérience ressentie est diablement convaincante, il n’y a pas de temps morts, même si certaines cinématiques sont un peu longues. Max est toujours un éternel bavard qui ne manque pas de commenter les actions que l’on réalise dans le jeu, avec sa voix si charismatique.

Le seul petit souci, dans le déroulement de la campagne, réside dans le fait que l’on va déambuler dans un univers ultra dirigiste et cloisonné. Il n’y a qu’un seul chemin possible et l’espace à visiter n’est pas très grand. Lorsque l’on entre dans une pièce la porte se referme et on ne peut plus faire marche arrière. C’est un peu lourd par moment, mais on s’y fait relativement bien à la longue tant l’histoire et les affrontements nous captivent.
On notera qu’une fois la campagne terminée on peut rejouer celle-ci dans des modes de difficulté encore plus élevée, ce qui est bien sympathique. On peut également refaire chaque niveau pour trouver toutes les indices ou pièces d’armes que l’on aurait manqué la première fois, si on est un chasseur de trophées dans l’âme. Ou bien, si l’on veut juste s’amuser à nouveau sur un chapitre spécifique. On pourra même paramétrer cela comme l’on veut, en choisissant la difficulté, mais aussi en optant pour des munitions ou un Bullet-Time infini par exemple. C’est toujours plus facile et ludique que de mettre un trainer. C’est un petit plus très appréciable.

Des gunfights chorégraphiés

Mais ce qui caractérise les affrontements, c’est bien entendu la possibilité de pouvoir déclencher un effet de Bullet-Time lorsqu’on le souhaite.

Le gameplay est très simple et efficace. C’est au premier abord un TPS classique. On a la possibilité de se mettre à couvert derrière un mur, ou n’importe quel élément du décor. On peut effectuer des roulades, grimper sur des objets ou effectuer une attaque au corps-à-corps qui se conclue par une balle en pleine tête de notre adversaire.

Mais ce qui caractérise les affrontements, c’est bien entendu la possibilité de pouvoir déclencher un effet de Bullet-Time lorsqu’on le souhaite. Il y a deux techniques différentes. La première c’est la possibilité de ralentir le temps en appuyant sur une touche lorsque notre jauge d’adrénaline le permet. La deuxième est la technique du Shootdodging, on l’utilisera plus souvent car elle est illimitée. En fait on choisit une direction et on la déclenche, le temps sera là aussi ralenti jusqu’au moment où l’on touchera le sol. C’est très pratique pour débusquer un ennemi planquer derrière un objet, ou tout simplement pour venir à bout des nombreuses vagues d’adversaires en leur logeant une balle dans la tête. La recherche de l’Headshot est d’ailleurs le fer de lance de la bataille pour mettre un terme à la vie de nos assaillants qui sont sinon très résistants.

Ces gunfights sont nombreux, rapides, et sacrément jouissifs. Bien évidemment, le fameux bullet-time y joue beaucoup. Quel plaisir de voir les balles siffler tout autour de nous ou aller s’incruster, dans des gerbes de sang, dans le corps de nos ennemis. A notre grand regret, il n’y a pas de système de démembrements, ce n’est pas qu’un Magnotta sommeille en chacun de nous, mais cela aurait été d’autant plus amusant et réaliste par moment, ahh ou es-tu Soldier of Fortune ?

Ce ballet dévastateur est rendu d’autant plus exceptionnel, car les lieux dans lesquels se déroulent les affrontements sont souvent riches en objets divers. Un gunfight dans un bureau : ce sont des vitres qui volent en éclats, des papiers qui s’envolent, des chaises qui tournent, des pans de bois qui explosent. Un combat dans les favélas : canalisations qui se percent, piliers qui s’effritent, blocs de béton qui se cassent en nous laissant voir leurs armatures en métal, etc. Bref, c’est vraiment bluffant. L’univers est clos et étroit, mais il est riche en détails et fourmille d’une multitude d’objets qui n’attendent qu’à se briser ou exploser en prenant un balle perdue.

Des gunfights sur-vitaminés

. Quel plaisir de voir les balles siffler tout autour de nous ou aller s’incruster, dans des gerbes de sang, dans le corps de nos ennemis.

Si les combats sont si nerveux c’est aussi dû à un excellent rendu des armes. On ressent clairement leurs puissances, notamment par les impacts de balles sur les ennemis qui sont d’un réalisme bluffant. Elles sont toutes réussies et l’on pourra porter deux armes de points plus une arme lourde. Le panel est varié, il y a vraiment de quoi faire un beau petit massacre. Max Payne garde bien entendu la possibilité d’utiliser deux armes de points en même temps (deux révolvers, un révolver et un Uzi, deux Uzi, etc…). Forcément, l’akimbo powaa, ça nous botte vachement et cela éclaircit bien les rangs ennemis.

Mais avoir une telle puissance de feu, et un tel pouvoir en ralentissant le temps cela ne serait pas amusant avec une IA poussive. En effet, cumuler les Headshot avec une souris et une vitesse de jeu à deux à l’heure, on trouve plus compliqué. Mais là encore, Rockstar Games l’a bien compris et nous sort encore le grand jeu. Si on ne s’ennuie pas une seconde, c’est qu’en face il y a du répondant. Ne pensez pas faire du tir au pigeon, l’IA est très agressive et redoutable.

Déjà, elle fait beaucoup de dégâts, et vous n’aurez que quelques rares boîtes d’antalgiques qu’il faudra trouver et préserver pour vous rafistoler. Mais surtout elle fait preuve de bonnes tactiques seule et en groupe. Honnêtement, vu la tendance actuelle d’uniformisation pour joueurs assistés, on avait perdu l’habitude d’affronter des opposants virtuels qui ont plus de deux neurones. Il n’y a rien d’insurmontable non plus, mais par exemple : si vous restez trop longtemps au même endroit, une grenade va arriver, on va vous contourner, un téméraire va venir vous débusquer frontalement (celui qui a la plus forte puissante de frappe) pendant que ces acolytes bien protégés le couvrent en vous inondant de balles. Deux ennemis ne rechargent pas en même temps (jamais), il y en a toujours un pour vous tirer dessus. S’il n’y a plus qu’un ennemi, il va vite se mettre à couvert et vous tirer dessus en ne sortant que le bras. Et bien sûr les ennemis ne sont pas localisés sur une mini carte et ils sont souvent très nombreux et très prudent. Il va vraiment falloir batailler et utiliser tout notre attirail pour s’en défaire, c’est cela qui est évidemment le plus amusant.

Bref, une réussite totale qui nous procure d’excellentes sensations tout au long du jeu en nous injectant de l’action en intraveineuse. Le rythme est là encore totalement maitrisé. On ne s’ennuie jamais, avec des évènements comme des course-poursuites, des gunfights ou il faut lutter et où l’on fait tout péter, des rebondissements et des retournements de situation constants.

Graphismes somptueux

Le rendu est d’excellente qualité. Les environnements sont très bien rendus, très détaillés et surtout très variés.

Max Payne 3 est de loin le jeu le plus beau qu’à sorti Rockstar sur nos PC. En effet, pour une fois, le portage est vraiment réussi et il prend en compte les spécifications d’un PC qui ne sont pas du tout les mêmes qu’une console. Et en plus, c’est bien optimisé, quand l’on connait les ratés à répétition du studio lors de ces derniers titres, c’est à souligné.

Déjà, on pourra régler énormément d’options graphiques à notre guise : textures, environnement, anti-aliasing, etc… De plus le titre est compatible et gère relativement bien DX 11 avec la Tesselation et l’Occultation ambiante. C’est complet et facile à peaufiner.

Le rendu est d’excellente qualité. Les environnements sont très bien rendus, très détaillés et surtout très variés. Les textures sont fines et bien détaillées. Les effets de lumières sont d’excellentes factures. Là, encore carton plein, les décors sont magnifiques, débordent de vie, et on ne peut que souligner en plus la recherche quasi maladive du studio du sens du détail. Lorsque l’on déambule dans les Favélas on ressent bien la pauvreté des lieux, avec la saleté omniprésente, la petite flaque qui ondule magnifiquement lorsqu’une goutte tombe qu’une gouttière. Idem, lorsque qu’au contraire on est dans une boîte de nuit ultra chic.

Les cinématiques très nombreuses, sont bluffantes de réalismes et bénéficient d’une excellente mise en scène. Il y a peut-être un peu trop d’effets graphiques mais cela donne un style certain.

Les animations des personnages sont également une grande réussite. Les ennemis réagissent aux impacts des balles dans les différentes parties de leur corps. Leurs mouvements sont très fluides et détaillés. Et surtout, on se souviendra longtemps de l’animation impeccable de Max dans ses œuvres, que ce soit dans l’action frénétiques des combats ou pendant les cinématiques.

Ambiance sonore de grande qualité

Il y a de nombreux passages marquants comme celui dans les Favelas par exemple.

Les doublages sont uniquement en anglais (avec des sous-titres en français). Ils sont d’excellentes factures. Il n’y a aucun décalage de synchronisation labiale lors des cinématiques, tout est calé au poil. On retiendra le travail remarquable de James McCaffrey qui donne vie à Max comme rarement.

Les différents bruitages sont eux aussi réussis. Ils accompagnent très bien le titre. Le bruit des armes rend bien, ils ont une bonne sonorité. Cela dynamise encore plus les gunfights. Mais c’est un petit peu moins bon que le rendu de Battlefiel 3.

Les différents thèmes musicaux sont excellents. Ils donnent parfaitement corps à l’action. Cette Bande Originale est composée par Health : mélangeant leur sons asymétriques en terme de percussions nuancée et d’effets de synthé, le groupe a créé une bande son sombre et entraînante qui reflète parfaitement la névrose de Max Payne. Petit coup de cœur pour le titre Tears.

Le multi : personnalisation poussé

Pour la première fois, la série incorpore un mode multi-joueurs. Celui-ci sert également de base de fondement pour le prochain Grand Theft Auto V.

Pour la première fois, la série incorpore un mode multi-joueurs. Celui-ci sert également de base de fondement pour le prochain Grand Theft Auto V.
On se rejoint en utilisant des tables utilisant le principe du matchmaking. On peut soi-même héberger une partie. Forcément, sans réel serveurs dédiés cela lag un poil par moment. Et dès fois on met une plombe à rejoindre une partie, mais dans l’ensemble cela ne fonctionne pas trop mal. Même si tout aurait été bien plus stable et performant avec des serveurs dédiés. Car étonnamment le titre est aussi plaisant en multi.

Sur le fond c’est assez classique, avec une progression basée sur l’XP et d’argent virtuel qui permet de faire évoluer son personnage en débloquant tout un tas de matériel, d’armes, d’améliorations d’armes et de capacités spéciales.

La personnalisation de son personnage est très poussé, car on pourra choisir parmi tout un tas d’options, allant de la coiffure, de la couleur du visage, des habits, jusqu’aux chaussures. Il y a vraiment une large panoplie de choix et d’éléments modifiables. De plus, il y a plusieurs factions dans le jeu, et on aura plusieurs personnages à habiller.

Il y a un système de classe basique, avec au départ quatre classes qui se ressemblent beaucoup. Les différences résidant, dans la régénération de santé, d’endurance et sur les armes disponibles. En fait, on ne s’y attardera pas, parce que l’on peut construire soi-même quatre classes différentes. En choisissant, les armes, leurs améliorations, les types de grenades, les types de protection, les capacités spéciales et les coups d’éclats dont on voudra s’équiper. Évidemment, au plus on s’équipe, au plus on mettra longtemps à se régénérer en santé et en endurance. De plus, il y a vraiment énormément d’équipement, et de capacités spéciales à débloquer. Cela a un réel intérêt dans la quête du développement de personnages ultimes.

Le jeu offre en plus un système de clans permettant de créer des équipes entre amis qui se retrouveront aussi dans GTA V. C’est ludique, facile à faire et bien dans l’ère du temps.

Le multi : des affrontements sanglants

Le mode le plus sympathique est Guerre des gangs. Il propose un affrontement entre factions dans des parties avec des objectifs dynamiques qui évolueront en fonction des résultats de chacune des manches.

Le Shootdodging est évidemment de la partie. Il s’active lorsque notre jauge le permet, c’est-à-dire si l’on fait assez d’XP. Toutes les personnes qui se trouvent dans notre champ de vision seront affectées. Il suffit de sortir de ce champ de vision pour ne plus l’être. En pratique cela ne dénature pas du tout le jeu, c’est bien pensé et aussi amusant que dans la campagne.

La jauge du Bullet time est-elle remplacée par un système de coups d’éclats. On peut les sélectionner lors de la création de notre classe spécifique. La jauge a trois niveaux en fonction de celui de notre adrénaline. Elle s’active elle aussi quand on fait assez d’XP, mais plus lentement que pour le Shootdodging. Chaque niveau supplémentaire accorde plus de puissance à l’effet, on pourra par exemple soigner toute son équipe, s’équiper d’un lance grenade, embrouiller l’équipe ennemie pour qu’elle croit que ces coéquipiers sont des adversaires, etc… Cela dénature un peu le plaisir du jeu, car ce sont des spécificités trop puissantes.

En plus de ces coups d’éclats, il y a des capacités spéciales à débloquer et à s’équiper comme par exemple, ramasser plus d’argent en dépouillant un cadavre, faire plus d’adrénaline après un frag, etc…

Au niveau des gametypes, c’est du classique avec du Deathmatch et du Team Deathmatch (à 8 ou 16). Tandis que le mode Payne maximale (8 joueurs) propose des combats en infériorité numérique ou Max Payne et son partenaire Raul Passos devront lutter contre un groupe d’ennemis plus nombreux, mais moins bien équipé. Le joueur qui tuera un des deux partenaires l’incarnera à son tour. C’est moyennement intéressant.

Le mode le plus sympathique est Guerre des gangs. Il propose un affrontement entre factions dans des parties avec des objectifs dynamiques qui évolueront en fonction des résultats de chacune des manches. Concrètement, cela se joue à seize joueurs en cinq manches. On a droit à plusieurs gametypes variables par manche : du Team Deathmatch, du capture et défense de checkpoint, de la défense et de la destruction d’objectif, de la récupération de sacs qu’il faudra amener à bon port tout en empêchant l’équipe adverse de ramener les leurs, de la défense de VIP, etc… Il y a tout un tas de gametypes différents rassemblés, et ce ne sont pas les mêmes à chaque parties. Cela permet de varier les plaisirs. Une partie dure entre quinze et vingt minutes, ce qui est le timing parfait.

Tous ces gametypes se jouent sur plusieurs maps issues de la campagne solo dont la taille varie en fonction du nombre de participants connectés. On aurait aimé qu’il y en ait plus, mais ce n’est déjà pas trop mal. Rockstar devrait en rajouter, mais cela sera sûrement payant.
Au final, ce mode multi-joueurs est relativement poussé en ce qui concerne la personnalisation et le développement de son personnage. Le gametype Guerre des gangs sauve clairement l’intérêt sur le long terme de celui-ci. Cela double facilement, la durée de vie du jeu, si vous adhérez au concept, et cela peut s’étendre si vous voulez vraiment tout débloquer et que vous jouez avec vos amis en gangs.

Conclusion

Max Payne 3 est un des tous meilleurs jeux de ce début d’année, et il restera sans conteste un titre phare de 2012.

Rockstar Games réussi le tour de force de sublimer une série en gardant les fondations de ce qui en avait fait un titre majeur, il y a bientôt dix ans. On aurait pu craindre que le studio en fasse un casual game lambda. Mais les développeurs ont gardés l’esprit intact tout en l’adaptant aux exigences d’un jeu phare de 2012. La campagne est maîtrisée à la perfection avec un rythme qui alterne entre cinématiques et scènes de gameplay. Avec un univers très sombre et particulièrement violent, Max Payne 3 offre des scènes d’action nerveuses et remarquablement bien orchestrées. L’IA est pour une fois à la hauteur est nous propose un challenge très intéressant. Ce qui nous procure des gunfights remarquables. Même si le titre est ultra cloisonné et dirigiste, c’est pour nous offrir en contre partie des environnements très riches, détaillés et surtout variés. Visuellement, c’est du très grand spectacle. Et pour une fois, ils n’ont pas foirés ce portage PC.

La recherche du détail donne vie à tous ces décors et également une profondeur aux personnages, surtout à notre héros. Le tout est accompagné par une ambiance sonore somptueuse. De plus, Rockstar agrémente son titre d’un mode multi-joueurs intéressant et assez poussé qui pérennise une durée de vie déjà importante.

Max Payne 3 est un des tous meilleurs jeux de ce début d’année, et il restera sans conteste un titre phare de 2012. A vrai dire, vu la qualité du jeu on se prend à fantasmer sérieusement sur un Grand Theft Auto V de cette trempe.