Jeu vidéo / Assassin’s Creed Valhalla

Date de sortie
Développeur
Ubisoft Montreal
Éditeur
Ubisoft
Moteur
-
Mode de jeu
Type de jeu
Monde ouvert
Thèmes du jeu
Action, Aventure
Image de Assassin's Creed Valhalla

Test de Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök

Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök constitue la dernière extension du jeu du même nom. C’est toujours édité par Ubisoft et développé par son studio de Sofia. On nous promet qu’il s’agit de « l’extension la plus ambitieuse de l’histoire de la franchise ».  Mais vaut-elle réellement le coup et surtout son prix ? Éléments d’explication et verdict ci-dessous.

Havi soit qui mal y pense

Tout d’abord, il est important de préciser que cette extension nécessite Assassin’s Creed Valhalla pour fonctionner. De plus, elle n’est pas incluse dans le season pass. Il faudra donc débourser 39,99€ de plus pour en profiter.

Elle se positionne comme un contenu endgame. Le niveau de puissance recommandé pour jouer à l’extension est de 340. Mais les nouveaux joueurs pourront tout de même se plonger dans l’extension et découvrir l’histoire d’Odin en améliorant les statistiques et l’équipement de leur personnage directement en lançant l’extension L’Aube du Ragnarök. Ce qui n’est plus trop end-game du coup…

Au niveau du scénario : Eivor devra faire face à son destin sous les traits d’Odin, le dieu nordique de la guerre et de la sagesse. Svartalfheim, le monde des nains, tombe en ruine et Surtr, un géant de feu immortel, profite de ce chaos pour capturer Baldr, le fils bien-aimé d’Odin.

L’aventure principale d’Assassin’s Creed Valhalla nous avait déjà permis d’explorer le royaume d’Asgard grâce aux visions et aux potions de Valka. L’aube du Ragnarök reprend exactement le même principe en prolongeant les aventures d’Odin (aussi appelé Havi dans le jeu). Ce n’est pas indispensable mais on vous conseille donc de terminer le contenu proposé à Asgard, sous peine de louper quelques éléments.

L’intrigue est découpée entre trois grandes quêtes principales. Cela se laisse suivre facilement mais cela ne décolle jamais vraiment non plus. Et sans surprises le scénario de cette extension n’est clairement pas son point fort, tout comme les précédentes extensions d’ailleurs. On ne croise toujours pas de personnages mémorables à part la charmante Eysa. Nos rencontres se conclues  généralement assez vite. Les méchants ne sont pas des plus charismatiques et leurs intentions vite expliquées et expédiées. D’ailleurs, l’histoire principale se conclura, encore une fois, de manière très abrupte.

L’univers est donc plus fantastique que dans le jeu de base. Si vous n’êtes pas fan, la mythologie peut être un peu confuse par moment. Cela dépayse mais il manque quand même pas mal d’éléments afin de s’immerger totalement dans cette nouvelle aventure. Il nous aura fallut une vingtaine d’heures afin de clôturer la trame principale et de remplir la plupart des quelques activités et points d’intérêt annexe. C’est un peu court surtout par rapport au prix demandé.  

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

Cette extension propose, évidement, de nouveaux équipements et armes, de nouveaux savoirs et compétences. Rien de bien foufou, par rapport aux armes « end-game » du jeu de base mais cela peut varier un peu le gameplay selon l’utilisation (ou non) que vous en ferez.

Le gros ajout réside dans la possibilité de l’Arrache-Hugr qui permet de dérober à vos adversaires un total de cinq pouvoirs aux effets et durées différentes.

Au menu, on aura tout d’abord le pouvoir de Muspelheim qui permet de prendre l’apparence d’un Muspel. C’est pratique pour la discrétion mais surtout afin de marcher librement sur le feu sans recevoir de dégâts. Ensuite, on retrouve également le pouvoir de l’hiver qui gèle nos ennemis permettant ensuite de les briser en plusieurs morceaux. C’est rigolo ! Le pouvoir de renaissance permet de ramener à la vie nos adversaires éliminés pour qu’ils combattent avec nous. On peut le cumuler avec l’appel de notre équipage. Ce qui commence à faire pas mal de combattants à nos côtés. On bénéficie également du pouvoir du corbeau qui permet de nous transformer en cet animal afin de monter sur certaines hauteurs facilement, de couvrir de longues distances ou encore d’assassiner des adversaires en plongeant sur eux. Enfin, le pouvoir du Jötunheim nous propose la capacité de nous téléporter à certains endroits prédéfinis et ainsi de traverser des zones inaccessibles, mais aussi de nous téléporter vers un ennemi pour l’éliminer.

Ces pouvoirs modifient pas mal la façon de jouer et donc les mécaniques du jeu. Il faudra récolter de la mana sur de (trop) nombreuses fleurs afin de les charger. De plus, on ne peut en garder que deux en mémoires sur les cinq. J’ai vite privilégié le pouvoir du corbeau et du Jötunheim  ou bien celui du Muspelheim pour me déplacer plus vite et en toute sécurité.

Car avec un niveau assez élevé et l’arc de nodens (par exemple) vous pouvez aussi ne pas vous en servir et raser complètement un camp ennemi sans être inquiété. A vous de voir !

Ces pouvoirs peuvent être améliorés deux fois avec de nouvelles ressources spécifiques disponibles sur la zone de jeu. On retrouve les principes de base d’Assassin’s Creed Valhalla. L’exploration est toujours à l’honneur et bénéficie de nouvelles séquences de résolution avec l’incorporation des pouvoirs de l’Arrache-Hugr. C’est plaisant à parcourir aussi pour cela avec une verticalité bien gérée.

Le regret provient encore une fois d’une IA peu convaincante. Le bestiaire n’est pas trop renouvelé. Et ils sont toujours bien stupides et ne nous offrent pas une résistance à toute épreuve. De la chair à pâtée quoi, comme d’habitude… Cela n’a rien d’une expérience « end-game ».    Pour conclure, on notera la présence (ou le retour dans la franchise) d’une arène dans laquelle il est possible de choisir un scénario plus ou moins difficile et d’y ajouter ensuite différents handicaps. Cela nous permet de récolter des ressources spécifiques afin d’acheter des pièces d’armures et des armes légendaires.

 

Assassin's Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök ne réinvente pas le Schmilblick. Et on retrouve donc tous les mêmes points forts et points faible du jeu de base.

Ce monde est plaisant à parcourir, mais il n’y a rien non plus d’extrêmement mémorable. On peut faire exactement la même remarque sur l’histoire, la narration et les nouveaux personnages introduits avec cette extension.

L’exploration reste le point fort du jeu avec certaines zones assez sympathiques et une bonne gestion de la verticalité.

Le nouveau système de combat change la donne et nos habitudes. Toutefois, selon votre niveau de personnage ainsi que la difficulté du jeu vous pouvez tout aussi bien vous en passer et utiliser les bonnes vieilles armes du jeu de base sans rencontrer de difficulté majeur pour raser un camp ennemi.

Cette extension fait donc le job si vous n’aviez pas de trop hautes expériences. Notre plus gros reproche provient du prix qui ne nous apparait pas en adéquation avec le contenu que propose l’Aube du Ragnarök.

Points positifs
  • Une nouvelle aire de jeu sympathique
  • De nouvelles mécaniques de jeu
  • L'exploration toujours bien récompensée
Points négatifs
  • Peu de "vraies" nouveautés
  • Prix/Durée de vie